La Suisse se dit très préoccupée par les événements qui ont eu lieu depuis dimanche, 26 avril 2015. Dans un communiqué, ce pays regrette les pertes en vies humaines déjà enregistrées et s’associe à la peine des familles des victimes.
La Suisse constate que le Burundi a fait de nombreux progrès, ces dernières années, en matière de paix et de stabilité : « Ils doivent être maintenus. »
La Suisse appelle au respect de la Constitution et des lois, y compris des lois internationales, en vigueur au Burundi. Elle invite les différentes parties à ne pas recourir à la violence, conformément aux engagements pris tant au niveau national qu’international.
Ce pays réitère son soutien au processus électoral inclusif et crédible : « Pour que ces conditions soient remplies, les libertés publiques doivent être respectées, inclues la liberté d’expression, de réunion et d’association pacifique. »
D’après son communiqué, les médias de toutes tendances doivent pouvoir continuer à exercer leur travail de manière responsable, sans subir d’intimidations ni de mesures de rétorsion.
La Suisse exhorte toutes les parties à ne pas propager de messages d’intimidation et d’incitation à la violence.
Des mesures de suspension de son aide, conclut la Suisse, peuvent être prises en cas de graves violations des droits humains. Seule la culture du dialogue, souligne-t-elle, permet de maintenir un état de droit démocratique. Et de réitérer son appel à la tolérance et la paix à l’endroit de tous les citoyens.
Mr. Muthukuzi bien dit la communauté internationale je le traite de tratre et si la dictature s’installe en Afrique c’est grace à cette derniere hier ils disaient que Nkuru respecte la constitution et les accords d’Arusha aujourd’hui ils demandent le calme Nkuru en etat candidat, les traitres qu’ils sont le combat au Burundi doit etre fort et populaire et ne comptez jamais sur ces traitres de la communauté internationale. Mutula Bagule Richard (RD.CONGO) Démocrate.
Il ne peut y avoir de dialogue entre les antagonistes pro-Nkurunziza et anti-Nkurunziza, lorsque nous savons que le Pays est aujourd’hui aux mains des proches de Nkurunziza, décidés à tout prix de porter ce dernier au pouvoir pour un mandat anticonstitutionnel décrié de toutes parts. Je vous reviens prochainement avec une stratégie à appliquer pour contrecarrer la police virulente de Nkurunziza. Retenez le/mon nom de Jean N. pour mes prochaines interventions sur Iwacu…
Que faut-il retenir de la Suisse, France et Belgique? Ces pays appellent tous au « calme » et à un « processus electoral inclusif ». La France qui a l’habitude de decider du sort des elections en Afrique dite francophone et qui, en general traine derriere elle les autres occidentaux sur la position à adopter n’a pas remis en question la candidature de Nkuru. Notons quand même au passage l’appel des Britaniques a la renonciation de cette candidature qui, a mon humble avis, ne peut rien changer sans l’aval des Francais. Cette France même sur laquelle comptait une bonne partie de l’opposition, la societe civile et des medias prives semble avoir « avalise » le troisième mandat, ce qui a un impact enorme sur le rapport des forces en presence.
Selon toute vraisemblance, Nkuru est parti pour un troisième mandat, au grand dam de notre jeune democratie qui devrait se consolider avec l’alternance. Seuls de graves crimes au cours des manifestations peuvent pousser les Bazungu à changer d’avis, ce que semble savoir le pouvoir quand on considère l’action de la police après la première journee des manifestations.
Si seulement les leaders de ce mouvement avaient engage le plus de personnes possible dans tout le pays au lieu de compter sur des puissances etrangeres dont les interets ne riment pas toujours avec ceux des peuples concernes, seulement là le pouvoir en place aurait du mal à resister malgre d’eventuels soutiens internationaux.
A qui le blame: La cacophonie politique des ventriotes… incapables de se coaliser dans un marriage politique de raison…
Bon message