La société sucrière du Moso (Sosumo) décide de faire le ménage dans les rangs des grossistes. Cette décision tombe dans le but de faire face aux spéculations observables ces derniers jours sur le prix du sucre.
Dans plusieurs quartiers de la mairie de Bujumbura, le prix du sucre s’emballe, la Sosumo annonce que de nouveaux critères concernant les grossistes de cette société ont été décidés. Leur nombre a été réduit passant de 370 à 176. Aloys Ndayikengurukiye, directeur général de cette société l’a indiqué au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 3 février.
Selon lui, la hausse du prix du sucre observable résulte d’une spéculation faite par certains commerçants opportunistes. D’après lui, il y a des grossistes qui sont restés fidèles à la Sosumo de ces derniers ont été gardés sur la liste.
Le DG de la Sosumo explique que certains commerçants avaient arrêté momentanément de faire le commerce du sucre depuis avril 2017 mais ont décidé de s’y lancer encore une fois en octobre 2019, après des informations non fondées qu’il peut y avoir du sucre. «Ces derniers ont été rayés de la liste des grossistes, ce ne sont pas de vrais commerçants du sucre ».
Sur cette nouvelle liste des grossistes, une nouvelle catégorie a été ajoutée. Il annonce qu’une liste de certaines alimentations de la mairie de Bujumbura qui vont s’approvisionner directement dans les entrepôts de la Sosumo, a été dressée.
Aloys Ndayikengurukiye ajoute que les grossistes retenus, ayant des quantités supérieures à quatre tonnes, vont s’approvisionner deux fois le mois, hormis les grossistes de Bujumbura mairie, Bururi, Bubanza, Cibitoke et Rumonge. Il confie que la Sosumo s’engage à rendre disponible le sucre. Il appelle l’administration à faire respecter le prix du sucre.
Le directeur de la Sosumo rappelle que le prix officiel d’un kilo de sucre est de 2.340 BIF. Et qu’un sac de 50 Kg aux entrepôts de la Sosumo coûte 111.500 BIF. Il met en garde tout vendeur qui ne respectera pas ce tarif.