Edouard Nduwimana, ministre de l’Intérieur a rencontré, ce 23 novembre, les associations de la Société Civile. Pour les deux parties, un cadre de dialogue est nécessaire. <doc2106|left>« Il était question de parler de la justice transitionnelle et de ce qui a été dit lors des Etats Généraux de la société civile tenus à Gitega du 23 au 25 août », annonce Mireille Niyonzima, présidente de l’Association pour la Défense des Droits des Femmes (ADDF). Elle affirme qu’il n’y avait pas assez de temps pour approfondir les sujets. Selon Mme Niyonzima, tout comme pour le ministre de l’Intérieur, un cadre de dialogue est indispensable pour les deux acteurs afin de discuter sans détours de tous les sujets qui les tiennent à cœur, à l’instar de la liberté d’expression ou celle d’association. Le prochain rendez-vous est fixé ce 28 novembre, à 10h. D’autres points seront discutés notamment à propos de la déclaration qu’a faite le secrétaire général et porte parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, le 22 novembre. Il a affirmé que certaines associations de la Société Civile et certains médias roulent pour des partis politiques et exagèrent dans leurs discours sur la situation sécuritaire pour plaire aux bailleurs. Ces associations n’ont pas oublié d’exprimer aussi leur inquiétude sur certains maux qui minent le pays : l’inexistence de l’indépendance judiciaire, la corruption, les malversations économiques,… Tous ces points seront discutés dans le cadre de dialogue: « Nous sommes derrière un pouvoir où la bonne gouvernance est le mot d’ordre. Si ce n’est pas le cas, nous sommes là pour le dénoncer », martèle la présidente de l’ADDF.