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La Société Civile exige la libération sans condition de Faustin Ndikumana

05/05/2013 Commentaires fermés sur La Société Civile exige la libération sans condition de Faustin Ndikumana

La Société Civile demande à la justice de libérer sans condition Faustin Ndikumana, président de l’organisation Parcem (Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités) et lance une campagne pour exiger au gouvernement un respect strict de la loi en matière de recrutement. C’était dans un point de presse qu’elle a organisé à l’Hôtel Water Front ce 14 février.

<doc3006|left>« Nous exigeons la libération inconditionnelle de M. Faustin Ndikumana, représentant légal de la Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités », réclame Patience Kubwumuremyi, vice-président de l’association Parcem. Pour la société civile, il n’a jamais tenu de propos diffamatoires à l’endroit du ministre de la Justice et il n’a accusé personne de percevoir une somme d’un ou deux millions de Fbu dans les opérations de recrutement. « Il n’a fait que dénoncer le système de recrutement, des magistrats, qui ne garantit pas la transparence et rapporter les plaintes de l’opinion », explique M. Kubwumuremyi.
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> [Faustin Ndikumana : verbatim->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1961]
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La société civile montre, dans une étude réalisée par la Parcem en octobre 2010, que ce ministère ne fait presque plus de publicité des appels d’offres, n’organise pas de concours d’entrée, n’affiche pas les critères de sélection des candidats et ne respecte pas le principe de recrutement par ordre promotionnel. Tout cela, ajoute-t-il, ouvre la voix à la corruption.
Par ailleurs, les propos du président de l’association Parcem corroborent avec ceux du 1è Vice-président de la République. C’était lors d’une rencontre avec le personnel du ministre de la Justice en octobre 2010. Il disait, selon la société civile : {« … En effet, d’aucuns disent que le recrutement d’un magistrat, jeune lauréat de l’Enseignement Supérieur, est conditionné par le versement d’un montant exorbitant d’argent ! Que voulez- vous qu’on attende d’un jeune magistrat qui sait que ses parents ou ses proches se sont endettés pour ’acheter’ son recrutement au Ministère de la Justice ? Sa première préoccupation sera d’exiger des pots de vins pour rembourser la dette ou le crédit qui lui a permis d’occuper son poste… »}

A travers cette conférence, la société civile lance une campagne pour, dit-elle, exiger le gouvernement à respecter scrupuleusement la loi pour plus de transparence, d’équité et de justice dans tous les secteurs relevant de la fonction publique.

Le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri, précise que le ministre de la Justice a promis d’éradiquer ce problème : « Nous le soutenons s’il s’engage à changer ces pratiques ». 9 organisations de la société civile étaient représentées à la conférence : il y avait le Forsc, l’OAG, l’Olucome, le Focode, Parcem, Aprodh, l’ACAT, l’AFJB et la Ligue Iteka.

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