Après les plaintes des utilisateurs d’internet fourni par Lumitel que différents bouquets proposés s’épuisent rapidement, cette société s’est expliquée mais certains usagers disent ne pas être convaincus.
« J’ai été stupéfaite de voir ce que Lumitel a publié. Il n’y a jamais eu de mise à jour sauf si c’est sur wifi. Si moi je l’ai remarqué et que l’autre l’a aussi remarqué, cela ne veut pas dire que nous avons tous activé les mises à jours dans nos téléphones », fait savoir une citadine qui a utilisé la connexion internet de Lumitel.
La dite société a publié une liste d’action qui expliquerait l’épuisement rapide de l’internet sans que les utilisateurs s’en rendent compte, notamment les mises à jours automatique du système et des applications, le point d’accès mobile, l’auto synchronisation des comptes et le partage d’internet.
Mais ce que lumitel avance n’a pas persuadé certains : « Ce sont des justifications non fondées, est-ce que les mises à jour n’existaient pas avant ou on ne partageait pas l’internet ? Qu’ils cherchent un autre moyen pour nous berner mais pas celui-ci », lancent-ils des commentaires sur les réseaux sociaux.
ARCT, au secours !
Sur son compte twitter un chargé de la communication à la présidence Willy Nyamitwe a montré des captures d’écran qu’il a fait avec son téléphone mobile, qui selon lui illustreraient le dysfonctionnement volontaire ou involontaire de lumitel : « J’ai voulu en avoir le cœur net. Chaque fois que j’ai chargé 1 GB pour 1.000 francs burundais pour 24 heures, il durait quelques minutes et s’épuisait. J’ai rechargé à plusieurs reprises, j’ai surveillé l’activité de mon iPhone et le résultat est clair : quelque chose cloche », a-t-il écrit sur son compte twitter.
Il a aussi sonné l’alerte : « J’invite l’ARCT (Agence de régulation et de contrôle des télécommunications) à examiner de plus près cette situation pour protéger les consommateurs », a-t-il signalé.
Selon Samuel Muhizi, directeur général de l’ARCT, une analyse est en cours et les résultats seront dévoilés d’ici peu.
Contactée, cet opérateur de téléphonie mobile n’a pas encore voulu faire de commentaires autre que les explications données mais qui visiblement n’ont pas été convaincantes.