Suite aux réactions causées par le câble diplomatique du BNUB sur les allégations de distribution des armes à feu aux Imbonrakure, la société civile burundaise appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités face à l’inaction du gouvernement.
« Nous ne sommes pas alarmistes, mais la population burundaise sait comment elle a souffert dans le passé. A cause de la négligence des pouvoirs publics et des forces de l’ordre qui devaient les protéger. Mais qui n’ont pas su lire les signes avant-coureurs qui conduisent à la violence », a martelé Me Vital Nshimirimana, délégué général du FORSC. C’est lui qui a animé, ce vendredi 25 avril, dans les locaux du Forsc, une conférence de presse pour présenter une correspondance que la société civile a écrite à Ban Ki Moon le 21 avril.
Plus de 600 associations de la société civile, représentées par 29 signataires, demandent la mobilisation de toutes les ressources nécessaires en vue de protéger les citoyens burundais contre l’irréparable. Selon cette correspondance, le discours de dénégation entretenu par le gouvernement et le parlement montre clairement qu’il ne revient plus qu’à la communauté internationale de se saisir de la question. En commanditant une enquête indépendante sur la situation sécuritaire et les menaces à la paix et la stabilité du pays qui prévalent au Burundi.
Une responsabilité de protéger
Ces organisations de la société civile demandent également qu’une résolution qui revoit la mission et le mandat du BNUB soit votée sans délai. Pour mettre sur pied une unité spécialisée chargée de suivre de près tous les signes pouvant conduire à la violence, de protéger les citoyens burundais et ainsi de prévenir les crimes internationaux : « Nous exigeons de l’Etat burundais de prendre ses responsabilités pour interdire carrément qu’une milice se développe. Des signes ou des éléments à notre disposition nous font confirmer que les Imbonerakure se comportent déjà comme une milice », souligne Me Nshimirimana.
Il a rappelé que, dernièrement, le chef de l’Etat a réuni à Ngozi les représentants des Imbonerakure : « Jusqu’ici, nous ne savons ce qui y a été dit. Autant il n’a rien communiqué, autant nous sommes fondés à croire qu’il est allé les encourager. » Car, pour le délégué général du Forsc, « aussi longtemps que le gouvernement ne veut pas communiquer pour apaiser la population, nous sommes fondés à croire que cette jeunesse exécute un plan même du gouvernement. »
Me Vital Nshimirimana a tenu à souligner la notion de responsabilité de protéger. Un concept des NU qui signifie que cette responsabilité incombe à l’Etat. Mais s’il n’est pas en mesure de le faire, a-t-il rappelé, ou ne veut pas protéger ses citoyens, la communauté internationale a l’obligation de le faire.
29/04/1972 Ihonyabwoko k-Abahutu.
Babwire sha!
Jeme demande toujours pourquoi plus de 600 associations qui n’ont meme pas contruit une école primaire , moins encore un sentre de santé . atahantu nahamwe barubaka namazi ya rusengo kwinyegeza gusa inyuma yama association kugira mronke ivyo murya ntaho mutaniye nabandi
Je me demande aussi comment 600 associations parviennent ont une meme idéologie ,90 pourcent composés d’un seul ethnie tutsi n’est ce pas une sorte de se militiplier pour pour se faire entendre partout au monde ??? Ne sont -ils pas créées par un seul homme ??? pour destabiliser le pouvoir ???
Question subsidiaire: qui finance tout ça? L’argent ne serait’il pas plus utile dans des projets de développement, même petits?
Tugerageze twikebuke kuko uwanka Abahutu ntazobahonya nuwanka Abatutsi nuko nyene. Ntabwoko buhona kuko ntamu »juif » abakiri kw’isi. Inzirakarengane zarashengeye kubwamakosa y’Abarundi. Tureke rero kubabaza abasigaye, nacanecane gusambura akokaberebetwe k’igihugu gasigaye. Kuko kumwe umukurambere yabituraze : » umusurusuru wo kigihoma uzotugora ». Ndabasavye rero mureke guterana amajambo mbere anatugayisha, akatwaka ijambo mumakungu. Nitugerageze ahubwo duhome ibihengeri twatoboye twebwe nyene. Aho ibi twandika amakungu arabisoma. Ndababwiye: ni akamaramaza ! Ikebuke, igumye, tsinda ishavu. Reka guha inguvu umwansi . Menyako Ibihugu vyose bifise ingorane zavyo. kandi umuti utegerezwa kuva mubanyagihugu nyene . Murakoze.
Mushingantahe Vital, ndagusaaavye uzame usemerera kurya nyene, ugumize umutima mu nda, twese turagushigikiye naho utatuzi! Imana iguhezagire rero kandi izogushimira!!
Poutine l’a bien compris. Les Americains voulaient s’infiltrer dans tous les secteurs du pays en passant par ces fameuses ONG et societes civiles financees a 100 % par les fonds americains. La russie,un pays dont le patriotisme est imbibe dans le sang de presque 90 % de la population, toutes ces organisations ont ete taxees des agents etrangers avec des restrictions drastiques,la defence de la securite nationale oblige. Chez nous,au lieu d’etre au service de la population,nos societes civiles ne parlent quand il ne s’agit que de s’alarmer,et catalyser au pres des etrangers. Il faudra demander a ces societes,que chaque annee,elles font leur bilan,l’impact benefique de leurs actions envers la population.
Misago ncuti yanje, ugomba kuvuga ko reta yuburundi irungika inteko muri Somalie, RCA et ailleurs pour appuyer les efforts internationaux de maintien de la paix, ikaronka des millions de $ de la Banque mondiale, UE, Pays Bas, des Emirats et autres, yoba arico kimwe na Socite Civile, bahabwa na bamwe? Si vrai, reta na societe civile boba bapfa gusa ibiryo? Mbona basaba umwe bose. Dans ce cas, ngo ababipfa nababisangiye d’apres vous.
Probleme, dusaba hanze twese, pour ne pas dire que dusega. Signe ko tutanyaye. Arretons de nous accuser mutuellement, on fait tous pitie.
Bose binyegeza inyuma ya société civile mais birazwi aho begamiye ko ari opposition ibatuma. Gusa igitangaza nuko batazi ibyo baharanira. Ubu hariho ingirwa ma sociétés zirenga gato 500, ugasanga aho biteraniye amakenga, ata nimwe iyaga neza gouvernement du burundi. Du temps ya Bagaza et Buyoya, ibintu byarayangaye, inzirakarengane zicwa, hari ahantu bamwe bashika abandi ntibaherekwe, ama pneus, ukunyuruzwa, nta droit d’expression n’ibindi … Ariko nta ninyoni yakorora kukubera agacinyizo niterabwoba byaranga Uprona. None CNDD-FDD yatanze liberté totale mugabo muguma mushaka intambara. Ntimwibagirwe ko umugabo adakorwa mu jisho gatatu. Mwabagirije kwiba amatora, meongeyeko gutanga ibigwanisho, ejo aho bukera muravuga iki? Ubuze ico atuka inka ati raba ico gicebe cayo. Habwirwa benshi ….
@ Auguparadiso, genda ubanze wige kwandika i Kirundi, hama, uzoheze ugaruke uterere ibyo byiyumviro byawe… Sibyo?
@Isema ton commentaire est HS… ntituriko twiga indimi, wandika igifaransa, ikirundi canke icongereza igikuru ni ugutanga ton opinion. na wewe wagize amakosa (kandi simvuze le petit jeu wakinye a la fin de ton fameux comment((
Mais quand même ! ume personne qui tarisse l’Etat et le peuple entier de ne rien faire pour protéger ces citoyens alors que larmée et la police travaillent jour et nuit pour protéger la population (nous attendons les réactions des ministres de le sécurité publique et de la défense) ! A noter que l’auteur reste libre sans s’être inquiété: Quelle genre de démocratie qui caractérise le pouvoir d’impuissance alors que l’auteuur veut décrocher ses financements.
Pourquoi pas l’appeler devant la justice pour exppliquer ces allégations.
Tant que le Hutu sera au pouvoir le tutsi criera tjrs au crénneau.
Et d’ailleurs il faut que cette société civile respecte aussi les Accords d’Arusha (60 % hutu et 40% tutsi) pour leurs bonne marche. Si non elles roulent pour une seule éthnie! si non pour l’opposition.
Hahahahaha… Basha, izina ni ryo muntu… Uri Imbonerakure kweri…
Blablabla…blaaaaa!
Elle est minable cette siciete civile qui n’en est pas une. Moi j’ai envie de voir une societe civile qui va à la rencontre du peuple pour proposer des solutions à leurs problèmes quotidiens. A voir le nombre de ces organisations, nul doute qu’elles ne sont que de simples pourvoyeuses d’emplois qui ne disent pas leurs noms. Pourquoi ne s’addressent-t-elles jamais aux Burundais, si reellement elles sont preoccupees par leur sort? Pourquoi concentrer toutes leurs activites à Buja alors que la capitale ne compte même pas 2% de la population?
L’aide leur accordee etant conditionnee par la gravite de la situation – reelle ou imaginaire – nous voyons que ces gens n’hesitent pas à nous donner l’image d’un Burundi de plus en plus près du gouffre. Cette question soulève aussi celle du financement des medais de la part des ambassades etrangères. Il est de notoriete publique qu’il existe une correlation entre l’origine des financements des medias et sinon qualite de l’info, du moins la manière dont celle-ci est traitee. Ca se passe même chez vos maîtres à penser occidentaux, et on n’a pas besoin d’être chercheur à la NASA pour le comprendre.
Les Russes ont ete les premiers à s’en debarasser, suivis par les Latinos.
Quoique quelque peu injuste dans un pays aussi pauvre, je prefère tout de même voir l’argent du contribuable subventionner ces organisations quitte à les debarrasser du dictat de leurs maîtres à penser et…esperons-le, en faire encore des patriotes defendant les interêts de notre societe.
pauvres burundais qu’est ce qui vous a pris au juste.
Les sociologues doivent étudier sérieusement ce cas pour trouver où le classer car nous n’y comprenons rien selon les outils d’analyse connus aujourd’hui. Ca vaudra un brevet d’invention.
Tu pers le point mon ami. N’avancer plus l’histoire d’ethnie et région quand il y’a des questions d’intérêt communautaires qui sont soulevée. Ce genre de réaction nous font reculer de 50 ans et n’ont plus de place au Burundi actuellement. Ça profite a certains, mais « On a tout compris » dirait Ticken Jh Fakoly.
In English: You miss the point my dear. Do to put forward such ideas as ethnicity, region when there are issues/matters of community interests which are raised. Such a kind of reaction make us move backwards up to 50 years and have no place in Burundi currently. Some use the argument for their own interest, but « We are all aware and have understood », as Ticken Jah Fakoly would say.
mbega vital woba urikumwe nabo banyotewe ubutegetsi bashaka kudutangako ishikanwa kugira baruhe basubire gutwara?????? Naho twoba twavukiye gutwara vyerekane mubundi buryo mutarinze gukoresha plan typique nkiya Kagame. Uko nyene niko vyatanguye hama yirahira umuhutu wabandi Havyarimana kuko yarazi ko abahutu badashobora kwihangana baca birara mubatutsi nawe agaca yinjira afashijwe n’uburundi na uganda ngo bagiye guhagarika Ethnocide. Uhigwe ntube urimuruwo mugambi. Ntako DD itugejeje habi mugabo kudutangako ishikanwa navyo nurundi gwego. No muburundi sinkubesha abo bahutu ntibazihangana mugakora kuri Nkuru wabo. Urabigira ubizi…….
La FORSC… un parti politique parmi tant d’autres et devinez qu’elle est son ethnie majoritaire.
Il faut l’appeler de son nom c’est pas la société civile mais rebelle comme Rukindikiza Gratien mais RUKUNDIKIZA avec son Burundi news .free.fr mais nous sommes prêt à défendre les acquis de la Démocratie retrouvés dans des moments difficiles.
@SONGAMBERE
Uti : « … nous sommes prêt à défendre les acquis de la Démocratie retrouvés dans des moments difficiles. »
Vous allez « défendre » cette démocratie comment? En reéditant les faits de Teza, Bugendana, Buta,etc?
Courage.
@fred
De tout l’article, c’est tout ce que vous trouvez à faire comme commentaire ? #LAMENTABLE
Votre phrase n’appelant pas d’autres commentaires, je m’arrête là: j’espère tout simplement que les gens qui pensent comme vous sont une minorité dans notre pays, pour le bien de tous!
Abanyagihugu ku ntwaro zose bama basemerera : uwusemereye bamwita inyanka Burundi ubu naho ngo ni aba opposants. Tuvuye he ? Tugeze he ? Tuja he ?
@Federation : Arrêtez de jouer au mec gentil on sait qui vous êtes et qu’elles sont vos idées…. parfois assez extrêmes envers les Hutu…malheureusement !
Oya FORRSC nta muntu numwe atazi ko arabatutsi mperuka babadondagura amazina yabo na ethnie zabo harimwo umuhutu umwe, meme le planton était tutsi. Mugabo jewe mbona ibintu nkivyo ari bib nivyo bituma kakenge tutsi dacika navyo murabona ko arivyo vyamaze inganda.
Nibaze barobeka nivyo vyubaka igihugu nayo nkivyo nibimwe vyo gucengana nyene ngo turumvikana naho karabaye.
Emwe ONU yarikwegeye Abarundi. Kuva igize comentaire sur le fameux cable, Abana ba bantu bamaze kuyandikira ibirego birenga Ijana. Wogira nibabana bo muri primaire. Ubu muri nations unies baritwegera et commence à y voir clair . Barundi twikubite agashi duhishe ubwoko!
Ndibuka dans les années 1993 bahejeje kwica Ndadaye, bariko baraturasa na blinde à KAMENGE ni abahutu bavuga ko leta idashoboye kubakingira. Jewe nibaza ko bomwumviriza, malgré que atawuriko aramurasisha muzinga. Uwuhetswe bien asohora amaboko kweri!!