«La Tanzanie a déjà démontré son incapacité à protéger les Burundais sur son territoire», dénonce Vital Nshimirimana, activiste des droits de l’Homme, dans une correspondance envoyée au médiateur Museveni ce 24 novembre.
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Selon lui, il est difficile au pays hôte d’assurer la sécurité des réfugiés burundais. Il évoque «la sympathie de certaines autorités de la région à ceux qui commettent des crimes».
D’après lui, ceci vient à l’encontre de leur souci qu’est «la justice, la lutte contre l’impunité». Cette attitude, dit-il, n’augure pas une résolution à la crise burundaise.
M. Nshimirimana s’étonne que la région brille par le silence face à la tentative de révision de la Constitution. Il rappelle que «sa violation est le nœud même de la crise actuelle».
Il estime que le gouvernement a « franchi la ligne rouge ». Et de demander à la Communauté internationale à exiger des autorités l’arrêt de ce processus.
Cet activiste des droits de l’Homme s’oppose au rapatriement du dialogue inter-burundais. «Il n’a pas raison d’être. Le véritable dialogue n’a pas encore commencé».
Dans une lettre de ce dimanche 26 novembre, la facilitation assure les participants au dialogue quant à leur sécurité.