Vendredi 22 novembre 2024

Politique

« La société burundaise résiste encore ! »

08/06/2016 49

« Burundi : anatomie du troisième mandat », tel est le titre du rapport de mai 2016 de l’ONG International Crisis Group (ICG)*. Thierry Vircoulon, analyste à l’ICG, donne des éclaircissements.

Thierry Vircoulon
Thierry Vircoulon

Selon ce rapport, la société burundaise n’a pas encore cédé à la manipulation ethnique des antagonismes qui sont à l’œuvre. Pourquoi ?

La société burundaise est encore profondément traumatisée par son passé et elle a vécu l’Accord d’Arusha comme un moyen de tourner la page des horreurs qui ont marqué l’histoire du pays depuis l’indépendance. La population burundaise n’est pas retombée dans le piège de l’ethnisme car elle se souvient des souffrances et atrocités qui ont eu lieu. Il y a là un effet de mémoire. Un auteur célèbre a dit « qui ignore le passé se condamne à le répéter ». Je crois que c’est justement cette répétition que refuse la société burundaise actuellement car elle n’ignore pas son passé.

Ce rapport parle également des  « fractures séparant désormais le régime de l’armée, de la capitale et de la communauté tutsi » Qu’est-ce que cela veut dire exactement ?

La crise qui a débuté en 2015 a brisé l’entente tacite entre le régime et ces trois entités. Nous expliquons dans le rapport que la raison fondamentale de cette fracture est la remise en cause insidieuse de l’Accord d’Arusha. Elle a commencé dès le second mandat. Dans l’armée, elle s’est traduite par des systèmes de commandement parallèle qui sont apparus au grand jour avec la crise actuelle, puis par les meurtres de militaires qui sont maintenant fréquents et signale que la coexistence pacifique au sein de l’armée est terminée. La nyakurisation de l’Uprona, la situation de l’institution militaire et le discours d’accusation du pouvoir à l’égard des Tutsis (notamment en expliquant que cette crise était née dans des quartiers essentiellement tutsis et était un complot de Buyoya et Kagame) provoquent un fort sentiment de marginalisation et de victimisation de la communauté tutsie.

Qu’en est-il de la capitale ?

En ce qui concerne la capitale, nous expliquons que la fracture est à la fois politique et économique. Le président ne réside quasiment pas à Bujumbura et préfère le Burundi rural aux élites urbaines mais surtout les problèmes socioéconomiques de la population de la capitale (et plus particulièrement de la jeunesse) sont ignorés. On a reproché aux régimes tutsis de favoriser le Burundi des villes aux dépens du Burundi des collines, on peut reprocher au régime actuel de faire l’inverse.

Selon ICG, l’opposition, maintenant contrainte à l’exil, ne parvient pas à dépasser ses clivages historiques. Quels sont ces clivages historiques ?

L’opposition est composée de plusieurs cercles qui ne se recoupent pas. Il y a ceux qui appartenaient à l’ADC-Ikibiri et formaient l’opposition traditionnelle. Sont venus s’y ajouter les opposants internes au 3ème mandat du président Nkurunziza,  les frondeurs du CNDD-FDD et aussi Hussein Radjabu qui n’est pas un frondeur mais un rival du président. A cela s’ajoutent les FNL dont la position est ambigüe: faut-il ou non considérer ce parti comme étant dans l’opposition ou est-ce un troisième élément entre le CNDD-FDD et l’opposition ?

Le rapport indique que « la propagande du parti lie les violences d’aujourd’hui aux violences d’hier en réécrivant l’histoire depuis l’indépendance comme un complot tutsi permanent. » Pensez-vous qu’une telle propagande puisse aboutir, après les exemples tragiques du Burundi et du Rwanda ? De quels moyens dispose le pouvoir pour y arriver ?

La propagande n’est pas une condition suffisante pour le retour des violences de masse mais c’est une condition nécessaire. Les autres conditions sont la milicianisation, le développement d’une obsession du complot et la mise en insécurité économique, sociale et psychologique de la population. Avec le temps et l’enlisement de la crise, les facteurs de paix de la société burundaise risquent d’être affaiblis par les discours de haine et de revanche.

ICG préconise la formation d’un groupe de travail composé du Cnared, des FNL et du CNDD-FDD chargé de s’entretenir du futur de l’accord de paix d’Arusha. » Pourquoi seulement ces derniers ? 

Ceci est une discussion politique sur un sujet politique fondamental. Elle doit commencer avec les principaux mouvements politiques du pays puis s’élargir progressivement. Mais elle ne doit pas commencer par être une grande messe car, quand on est 50 autour de la table, on n’a pas de conversation: on a soit un grand brouhaha soit 50 monologues. Le Burundi a besoin d’une discussion sérieuse et démocratique entre ces principaux mouvements politiques.

Pour ICG, l’UA et ses partenaires devraient remplacer les soldats burundais au sein de l’Amisom afin d’éviter que les autorités puissent utiliser ces troupes comme levier diplomatique. » Cela n’aurait-il pas de conséquences fâcheuses au Burundi?

D’une part, cette recommandation s’inscrit dans une approche de pression graduelle. Nous préconisons d’abord de changer les modalités de financement, puis d’envisager le remplacement du contingent burundais si le régime refuse d’engager des discussions. D’autre part, le retour du contingent burundais au Burundi est inéluctable. Les missions de maintien de la paix changent et se terminent, donc l’avenir des troupes burundaises est de revenir au pays à un moment. Celles qui sont en Centrafrique pourraient aussi revenir dans un futur proche compte-tenu de l’amélioration de la situation dans ce pays.
_________
*L’International Crisis Group (ICG) est une ONG multinationale, à but non lucratif, dont la mission est de prévenir et résoudre les conflits meurtriers grâce à une analyse de la situation sur le terrain et des recommandations indépendantes.

Forum des lecteurs d'Iwacu

49 réactions
  1. Ntahitangiye

    Une vidéo pour comprendre ce qui se passe: « Propagande de Guerre, festival de médias mensonges et complot ? »

    https://www.youtube.com/watch?v=_jSPkz_0UZw

  2. Kabadugaritse

    A moins qu’on soit aveugle, il est clair que le journaliste Edouard Madirisha est un opposant qui ne se cache pas, un politicien qui viole la deontologie de son metier…

  3. Nduwumwe

    @Stan Siyomana : « on se retrouve a la case de départ AVEC ARUSHA II »

    Vous même vous parlez de l’étape II d’ARUSHA, donc on n’est plus à l’étape I, mais II, et cela démontre qu’il y a une volonté chez nos politiciens de poursuivre dans la bonne voie des choses. Alors, s’il le faut, il y aura aussi ARUSHA III, IV, V, etc., toutes des assises pour bétonner la démocratie au Burundi et désamorcer les massacres ethniques qui ont tant endeuillé notre Peuple.

  4. TV

    Que tous ceux qui se sont laisser manipuler par les néo colons Comme Tierry Virculon s’agenouille et récitent dix « Je vous salue Marie « !

  5. duciryaninukuri

    Je voudrais que l’auteur réagisse aux commentaires! Grand merci!

    • Ayuhu Jean Pierre

      Je voudrais aussi que l’auteur de l’interview, par respect, réagisse au moins sur un aspect: celui d’agir de mèche avec l’opposition !

  6. Mayagwa

    Pour moi il n’y a rien d’étonnant,
    1. L’entreprise de ce Mr Thierry Vircoulon s’appelle « CRISES INTERNATIONALES (surtout africaines);
    2. Les produits manufacturés par son entreprise s’appelle division!
    3. Les principaux clients ce sont les politiciens africains qui se laissent manipulés par son programme marketing ( Mr. Vircoulon commence à proposer un faux produit qu’il a dénommé « Formation »)
    4. Les commissionnaires ce sont les politicienssans vision ni objectif, qui ne font que sacrifier nos peuples pour leurs propres intérêts immédiats.

    Quand il n’y aura plus de crises en Afrique, Mr Vircoulon connaittra innévitablement la crise économique et son entreprise tombera automatiquement en faillite! C’est pourquoi il doit tout faire pour fidéliser ses clients traditionnels et prospecter ainsi les nouveaux marchés!

  7. John N

    Chaque fois que la verite est etalee au grand jour, les imbonerakure et les DD bayoboke de Nkurunziza envahissent les sites pour crier au complot et tenter de faire taire tout le monde avec des arguments propres a eux. Pourtant , au Burundi, les faits parlent d’eux-memes. Les fans de Nkurunziza continuent a agrandir le fosse que Nkurunziza a creuse entre eux et le reste des burundais. Ils ne veulent que voir et entendre celui qui dirait que eux et Nkurunziza sont les seuls victimes des actes des opposants. Comme l’autre l’a ecrit les mensonges, les critiques virulentes ne changent rien en ceux qui detiennent la verite sur le chaos qu’a seme le 3eme mandat illegal. Mr Thierry Vircoulon sait bien ce qu’il dit qu’il ne soit etonne des reactions des fans de Nkurunziza.

    • Nduwarugira Oscar

      Le 3eme mandat n’a jamais été,n’est jamais et ne sera jamais une raison suffisante pour faire mourir même une personne burundaise!Parlons plutôt de l’immaturité de nos politiciens la société civile et nos confessions religieuses!Et puis ceux parler des Accords d’Arusha n’ont jamais lu les accords d’Arusha dans sa totalité! Ici je ne vais pas évoquer la question des versions car je sais que peu des burundais ont pu suivre l’évolution des choses! Pour ce qui suivent la politique burundaise,vous été d’accord avec mois que ceux la majorité de ceux qui défendent les accords d’Arusha aujourd’hui sont les mêmes personnes qui ont manifeste a Bujumbura contre ces Accords en 2000!Ensuite,la signature de ces accords même a été par force parce que le G10 et le G7 ne pouvaient pas s’entendre sur certaines questions pertinentes d’où la version originale des Accords d’Arusha comprend un chapitre intitulé RESERVES!Enfin,savez-vous que juste avant la signature de ces Accords, il a été constaté que l’UPRONA et le FRODEBU ont eu des entretiens secrets avec la médiation sans les autres parties aboutissant sur quelques dans le document qui avait été distribué à tout le monde et que ce constat fait aussi partie de ces Accords sur obligation des autres partis politiques ? En conclusion,je voudrais dire que c’est dommage que le retour à Arusha II est la conséquence d’une crise qui vient de coûter plusieurs vies des burundais mais sinon,Arusha I ,malgré qu’il a aidé le Burundi à faire quelques progrès palpables , il avait aussi beaucoup de faiblesses qu’il fallait relever avant que l’on soit la où nous sommes aujourd’hui.Donc n’utilisons jamais ni le 3ème ni les Accords d’Arusha pour justifier les pertes de vie que le Burundi continue d’enregistrer.

  8. Fofo

    La majorité de burundais (hutu, tutsi, twa, ganwa, mixtes) a montré au monde entier qu’elle a grandi et Mr Thierry ne fait que gémir. N’oublions que pas que l’entreprise de Thierry s’appelle « CRISES », ce qui veut dire qu’il n’y aura pas de business pour lui quand les frères et sœurs ne s’entredéchirent!
    Chapeau au peuple burundais qui ont opté pour la paix! Honte à ceux (pro ou anti) qui se sont laissés manipuler par les puissances étrangères (pro ou anti!

    • Burundi

      Fofo

      Stop fooling the world. Are burundians really showing that they grew up ? Before demonizing Thierry Vircoulon, change your plan that is ripping our society. It is not working. At the same time, keep visualizing your dreams that  » you are united, you opted for peace » they are not bad, may be they will come true one day or an other.

      • Fofo

        @Burundi,
        Pls think and think again! Do you think Mr. Vircoulon does what he is doing for your interest? Time to deceive the negro is exceeded! Now, He should think to abandon his tactics because time to divide and reign is over!

      • Unite

        @ Burundi
        Since when did you become Thierry Vircoulon’s spokesperson? Let him come out and debate with the people of Burundi. He is the one who duped the world through his biased analysis and false alarms on the crisis in Burundi. What did Thierry or his ICG comment or do when Bernard Maigain and his inner cycle showed a false video on Burundi on a French TV station? So Please let Burundians questions his analysis because many of them read between the lines.

    • Stan Siyomana

      @Fofo
      En effet, le peuple burundais a bien longtemps opte pour la paix AVEC LES ACCORDS INTER-BURUNDAIS DE PAIX D’ARUSHA DE 2000.
      De toute facon, ce n’est pas ce meme peuple burundais qui est responsable si aujourd’hui on se retrouve a la case de depart AVEC ARUSHA II.

      • Fofo

        @Stan Siyomana,
        En réalité l’Accord d’Arusha n’est autre qu’une voie de « Gagne pain » et non une source de paix! Je le disais toujours que l’accord d’Arusha n’est qu’une bombe à retardement et voilà en 2016 la bombe a explosé. Un accord qui divise le peuple vous appeler ça un garant de paix??? Quelle paix au juste??? Le partage de pouvoir entre Uprona et le Frodebu ou entre les soi-disant hutu et tutsi? Je vois dans les média dire que les hutu représentent 85%, les tutsi 14% et twa 1% mais je me demande quand est-ce que ce recensement a eu lieu? Où pourrions-nous trouver ces statistiques? Voilà sur quoi M. Vrcoulon se base pour continuer leur programme de diviser pour dominer les pauvres africains, heureusement qu’ils ont déjà compris les règles de ce jeux!

      • Nduwumwe

        @Stan Siyomana : « on se retrouve a la case de départ AVEC ARUSHA II »

        Vous même vous parlez de l’étape II d’ARUSHA, donc on n’est plus à l’étape I, mais II, et cela démontre qu’il y a une volonté chez nos politiciens de poursuivre dans la bonne voie des choses. Alors, s’il le faut, il y aura aussi ARUSHA III, IV, V, etc., toutes des assises pour bétonner la démocratie au Burundi et désamorcer les massacres ethniques qui ont tant endeuillé notre Peuple.

  9. Maya

    Mr Thierry ne fait que regretter son échec!

  10. Sibomana G.

    Et qui est et reste la principale victime de toutes ces magouilles et coups bas des politiciens burundais mal intentionnés? C’est sans contredit le citoyen lambda, véritable néo-démocrate de tous les temps au Burundi, qui en paie malheureusement ou malencontreusement le prix, et puissions-nous savoir jusqu’à quand, si les causes et impacts de tous ces désastres politiques sont suffisamment claires et connus de tous? Mu bahutu no mu batutsi, hose harimwo ba nsumirinda et des sauvages, nimureke rero abanyagihugu baheme na gatoyi, ils en ont assez des bêtises et surtout ingratitudes de leurs dirigeants et leaders politiques. Ivyo guhonya inganda canke agacinyizo akariko kose nibituvireko, hanyuma tube umwe muri vyose kandi twubahane muri vyose.

  11. Mike

    Mr Thierry Vircoulon,
    Malheureusement pour vous oui! Hélas Oui!
    La société burundaise résiste encore !
    Malgré vos attaques répétés,
    Malgré vos efforts pour faire peser sur une partie de la population la menace d’un génocide imaginaire de la part d’une autre partie en vue de les diviser

    Malgré vos efforts pour semer la peur d’une partie de l’armée de la part d’une autre afin qu’ils s’entre-tue(Peut-être qu’en leur coupant la manne des missions étrangère vous aurez plus de succès!)

    Malgré vos efforts d’affamer le peuple dans l’espoir de le pousser à la révolte.

    Malgré vos mensonges et médisance,

    Elle résiste encore! Comme c’est triste pour vous!

    Telle l’herbe face à la tempête, le peuple prie mais ne romps pas.

    Vous avez beau redoubler d’ardeur, rien! De moins en moins vous avez d’arguments!

    Enfin vous vous rendez à l’évidence: »qui ignore le passé se condamne à le répéter »

    Par le passé vous avez réussi à nous rouler dans la farine. Ne vous en faites pas! Tout finira par se savoir!

  12. Jereve

    M. Vircoulon n’est pas loin de la vérité, laquelle n’est que le simple constat que le pays est géré tel qu’on en est au stade de décomposition avancée. Il n’y a que les courtisans qui, par intérêt et/ou solidarité ethnique négative, trouvent encore des arguments pour soutenir l’insoutenable.

  13. Theus Nahaga

    On peut reprocher à cet homme beaucoup de choses, mais on peut retenir certaines choses de son analyse. Pour ma part, je retients:
    1. « Elle (la société Burundaise) a vécu l’Accord d’Arusha comme un moyen de tourner la page des horreurs qui ont marqué l’histoire du pays depuis l’indépendance. La population burundaise n’est pas retombée dans le piège de l’ethnisme car elle se souvient des souffrances et atrocités qui ont eu lieu. »
    Nkurunziza avec son troisième a pris la décision de détruire ce qui faisait le socle de la paix burundaise. un socle acquis après des souffrance et des horreurs. En cela cet homme a commis une faute grave.
    2. « La propagande n’est pas une condition suffisante pour le retour des violences de masse mais c’est une condition nécessaire. Les autres conditions sont la milicianisation, le développement d’une obsession du complot et la mise en insécurité économique, sociale et psychologique de la population. »
    D’aucuns me diront qu’il n’y a ni propagande, ni milicianisation, ni obsession du complot. Cette appréciation n’est pas la mienne, mais je ne vais pas perdre mon temps à la discuter. Quant à l’insécurisation économique, il faudrait être aveugle, ne pas sentir la faim pour ne pas la constater. Tous les indicateurs macroéconomiques sont passés au rouge. Avec cela les Burundais vont devenir manipulables à souhait. Alors, alors on verra ce qu’il en est de la propagande, des milices et autres obsessions.
    Tuer ou critiquer le messager ne change rien au message

  14. Salmia Irikungoma

    LA VERITE N’EST PAS BONNE A DIRE. LE GENOCIDE DES TUTSI EN COURS. DANS LE SILENCE ABSOLU. ON AURA LE TEMPS DE RESCENSER LES MORTS APRES. D’apres les commentaires d’Eric.

  15. Kana Éric

    Monsieur Ayubu Jean Pierre,en pyschologie élémentaire le fait de cité quelqu’un,revient à interpréter le fond de sa pensée,pourtant nous lecteurs ou le public nous somme intelligent à comprendre nous mêmes les propos de Monsieur Vircoulon,laissons nous le plaisir de lire,d’analyse et de vérifier le contenu des substances des propos de ce rapport,au lieu de prendre une phrase dans le livre de Monsieur Mponimba qui vous plaît pourtant vous savez bien que moi ,un mot isolé dans Ce contexte n ‘a pas de sens,après vous pouvez continuer de parler de la France,du Rwanda,……………mais la différence est que ils ne sont pas occupés a tuer leur population cher Monsieur,chez nous il y a des morts,par dizaines par jour,tous les jours,l’incompétence,la médiocrité,la corruption,l’effondrement des valeurs
    Une autre chose vous plairez pour l’histoire (1994)mais vous ne regrettez pas les morts des enfants dans ces quartiers que vous avez cités,les élèves qui effleurent la mort en prison,arrêtez de comparer les souffrances,vous êtes entrain de des humanisés nos morts
    Je vous remercie cher monsieur

    • Ayuhu Jean Pierre

      Désolé cher ami, je n’ai rien compris de ce que vous voulez dire!
      Pourriez-vous être plus explicites?

  16. aime

    Cher thierry ,le genocide est une tres mauvaise consequence
    mais c’est une consequence
    pour prevenir comme si c’est votre travail , de telle massacres ,il ne faut pas se consentre sur la consequence ,il faut plutot se consentre sur la CAUSE.
    LA CAUSE
    Depuis 1960,un trop petit group intellectuel refuse d’etre nos freres(et ils le sont totalement)et accepter le mesenge que ils sont la pour gouverner les hutus.CELA EST DEJA UN APPARTEID EST ON LE VOIT AU RWANDA!!
    ce petit nomber de gens tutsi devrait accepter la democracy et la majority hutu comme ont fait les blancs en afrique du sud.
    C’est ce group de tutsi qui font mal mais vous ne le ditez pas au monde thierry!!et apparment vous savez toute notre histoire .
    en 1994 un hutu n’etait pas facile de vivre a la capitale, en 2015 aussi et maintenat meme le president ne peut pas vivre a la capitale.POURQUOI??imaginez vous dans votre propre capitale!!
    C’est parce que ce group d’extremist tutsi ne veulent pas an « libre hutu » et
    -cela ne veut pas dire que c’est tous les tutsi mais 1% +rwnda c’est tres fort
    -tout act ne massacre est mauvaise mais pour prevenir cela ce group de’extremist doit cesser.

    • Kazoza

      aime, mensonge grossier. Le 3em mandat est plus combattu par les hutus que des tutsis, quelques noms: Ntibantungaya, Ndayizeye Domitien, Buyoya, Rufyikiri, Pie, Ntamwana, Leonidas, Radjabu, Niyombare, Zenon, Cimpaye, Nyangoma, 2 Minani, Rwasa (oui quand il etait encore lui-meme), Jean Marie, Rukindikiza, Alexis, Pierre Claver, etc….

      • Bakari

        @Kazoza
        « Le 3em mandat est plus combattu par les hutus que des tutsis, quelques noms: ….Rukindikiza, Alexis, Pierre Claver, etc…. »

        C’est par quel miracle Rukindikiza et sieur Alexis sont devenus hutus?
        La détutsisation (kwitutsura) aurait-elle déjà commencé?
        Ou alors c’est un fantasme qui ne vous lâche pas?

  17. eric

    personne ne veut tuer les tutsis
    personne ne veut faire un genocide
    l’anayse de cette personne manque de bcp de relaity et de verite
    -tous ces quartiers etait tutsis mais 90% de tutsis ne sont pas contre le regime
    -mais derierre l’oposition .c’est absolument les tutsi qui le font.Why?
    cet homme pense que ces gens veulent le negociations .NO NO.
    ils veulenet tous .ils voulaient tous comme au rwanda .
    Toute franche negociations que se soit a arusha ,bruxes ou new york, les hutus vont gagner leur droit.Demander son droit n’est pas dire vous etez genocidaire.pas du tout!!
    a chaque fois que il ya un parti polique for hutu, il est detruit .comment penser vous developper le pays ou 85% sont hutus sans hutu decisions et cela est tres diffrent de dire que on hait les tutsis NO NO. les tutsis sont nos freres pour toujour meme la rotation presinetiale n’est pas un problem MAIS il faut reconnaitre que au milieu des tutsi il ya un petit nombre d’extremist qui veulent vendre le burundi au rwanda.Il faut totalment detruire cela
    Genocide est une consequence qui ne viendra jamais encore au burundi
    mais cette ONG qui est charger de prevenir le genocide devrait d’aboir etudier la cause de genocide et pas la mauvaise consequence!!
    La cause est clair depuis 1960 a plusieur reprise un petit group de tutsi veulent tous controler comme au rwanda .C’est comme si dire au hutu ou sud african d’accepter l’apparteid!!
    LIsez tres bien: CELA NE VEUT PAS DIRE QUE LE GENOCIDE EST UNE BONNE SOLUTION .PAS DU TOUT MAIS LA REPLIQUE DE NKURUNZIZA EST BONNE
    Souvez vous que ces gens ne veulent pas les negociations.?Ils veulent tous et apres c’est l’est du congo.
    il nya pas du tout une haine hutu-tutsi .PAS DU TOUT mais certains tutsis sont utiliser pour aboutir jusqua a l’est du congo..IL FAUT BIEN LIRE LA SITUATION au lieu de se laisser dormir aux petits politic internes.

    In conclusion, arusha accord avec 2mandat de 5ans au hutu pur,1mandat au tutsi pur ,1 mandat au mixte pur renforcer la paix comme nous le voyons mais ce serait en peut frigile tant que le rwanda n’est pas democratique avec arusha accord.
    sinon il faut preconiser burundi-rwanda one country avec arusha accord democratique
    donc le problem n’est ni cndd-fdd,ni fnl,ni uprona,ni…it always beyond that.mais on peut en contrecarer l’enemie qui nous diviser comme animals et nous restons a la competition hutu-tutsi au lieu de trouver une solution revolutionaire et juste qui fait que la majorite respecte son frere minority et la minority respect son frere majority et on detruit toute enemy extremist de toute cote

    QUE DIEU PROTEGE L’UNITY DES BURUNDAIS DANS TOUTE LES INSTITUTIONS

    ND:pardon pour mon french

    • Gasongo

      Nier verballement ne signifie pas cacher.

  18. Inyishu

    Monsieur Thierry Vircoulon tres loin de la réalité tu le fais exprès ou bien? quel analyste !!!!!!!!!!!!!!!!!

  19. Maso

    Mr.Thierry,
    tu es malade je dirais ! Le Burundi c est toi ou c est nous ? ECHEQUE.

  20. Ntahitangiye

    Monsieur Thierry Vircoulon,
    Vous avez dit l’essentiel en disant :
     » Un auteur célèbre a dit « qui ignore le passé se condamne à le répéter ». Je crois que c’est justement cette répétition que refuse la société burundaise actuellement car elle n’ignore pas son passé. »

    Le reste de ce que vous dites révèle votre position dans la crise burundaise. Il vous manque de neutralité.
    Pourquoi faites-vous sur le Burundi ce que vous ne faites pas sur la France ?
    1) « Pour ICG, l’UA et ses partenaires devraient remplacer les soldats burundais au sein de l’Amisom afin d’éviter que les autorités puissent utiliser ces troupes comme levier diplomatique »

    Pouvez-vous proposer qu’on remplace tous les militaires français de l’ONU par le fait que certains sont accusés de viol pour que les autorités françaises n’utilisent pas leurs troupes comme levier diplomatique ? Pourtant au niveau diplomatique ça fait la fierté des autorités françaises. Pour vous ce qui fait la fierté des autorités françaises ne doit pas faire la fierté des autorités burundaises ? En plus les militaires et les policiers burundais sont appréciés sur le terrain dans les missions de l’ONU et ne sont pas accusés de viol. Pourquoi voulez-vous empêcher tout un peuple de se réjouir des performances de ses vaillants soldats au sein de l’ONU ? Est-ce par jalousie ?

    2) « La nyakurisation de l’Uprona, la situation de l’institution militaire et le discours d’accusation du pouvoir à l’égard des Tutsis »
    Vos propos sont très graves: D’après vous il n’y a que des Hutu au sein du pouvoir burundais ?
    La société burundaise qui résiste et qui n’ignore pas son passé est faite de qui ? Les Hutu ? Les Tutsi ? Les Twa ? Les forces de sécurité dont certaines étaient au front pendant ces crises ignorent-elles leur passé? Ne font-elles pas partie de cette société burundaise qui n’ignore pas son passé ?
    Votre globalisation à partir de votre bureau ne reflète pas la réalité sur le terrain au Burundi.

    • Ayuhu Jean Pierre

      Cher Ntahitangiye,

      « La société burundaise résiste encore ! » et résistera. Je crois que dans l’histoire du monde libre, c’est la première fois que je vois le monde se mobilisait ainsi contre un peuple, le peuple burundais. C’est la première fois que je vois le mensonge guidait les décisions des instances en apparence honnorables que l’union européenne. C’est la première que des médias, loin de tout soupons en apparence, contribue à la démolition d’une Nation ( cfr France 3 avec la fameuse cassette montée à Karauzi alors que les drames rapportées ont été produits en Afrique de l’Ouest..avec les commentaires d’un certain Gakunzi sur le plateau entrain de jubiler en disant que cette fois-ci, le monde ne dira plus qu’il ne se passe rien au Burundi…). C’est le cas de ce reportage sur Arte de la semaine dernière avec un invité de marque en a personne de Muhozi ( frère de Gakunzi) qui demilissait systématiquement tout ce qui pouvait être positif pour le Burundi….C’est le cas de Fr 24, avec Mme Simonet qui, 2 ans plutôt avait annoncé la couleur avec son fameux reportage sur une rébellion dont le chef confondait le Rwanda et le Burundi…Et c’est enfin les propos haineux de Louis Michel s’agissant du président….C’est le rapport militant de Monsieur Thierry Vircoulon de l’ICG, etc..
      Et ben, comme on ne peut pas abolir un peuple sinon cela aurait déjà fait, « La société burundaise résiste et résistera encore ! ».

      Au nom des sans-voix.

  21. Ayuhu Jean Pierre

    Cher Monsieur Thierry Vircoulon,

    Monsieur Madirisha titre votre interview en « La société burundaise résiste encore ! ». Je m’apprprie ce titre mais sans adhésion au contenu de votre analyse et observations, qui sont purement et simplement les propos d’un militant d’une cause contre la société burundaise. Oui « La société burundaise résiste encore ! ». Dans votre ananalyse, vous ne faites que reproduire les propos de ceux qui s’opposent à la volonté de ce peuple. Visiblement, vous méconnaissez le Burundi. Je vous rappelle juste que de 1994 à quelques années plus tard, les quartiers de Musaga, Nyakabiga, Ngagara, Cibitoke, Jabe se sont illustrés dans ce que vous n’avez denoncé, la purification ethnique en faveur de la population Tutsi. Les Hutu de ces quartiers ont été, soit tués, parfois atrocement car brulé vifs, soit contraint de quitter les quartiers cités. Avec la contestation du 3ème mandat – selon les acteurs-, ce sont les mêmes quartiers qui ont été à la tête de la contestation. Je vous laisse tirer les conclusions qui s’imposent. L’histoire retiendra simplement les propos sages de l’ambassadeur et ex-ministre M. Cyprien Mbonimpa qui , commentant les événements actuels, dira que les jeunes de ces quartiers ont été amenés à s’armer et ont des hommes qui les arment. On peut emettre des suppositions. Qui d’autres les arment en dehors de ceux-là qui les ont mobilisé à savoir la société civile et en tête, le Forsc? Et plus tard, les organisations, y compris des NU, ont clairement révélé que le Rwanda a entrainé les rebelles pour s’attaquer au pays. On est face aux faits et loin de ce que vous qualifiez de  » développement d’une obsession du complot « . Quand à votre obsession de demander à ce que les militaires burundais en mission de maintien de la paix dans le monde soient rapatrié, personne n’est dupe. C’est la poursuite de ce processus d’étouffer le régime de Bujumbura, certes populaire aux yeux du peuple, impopulaire à vos yeux et à certains milieux occidentaux. Et vous le dites bien que « cette recommandation s’inscrit dans une approche de pression graduelle. Nous préconisons d’abord de changer les modalités de financement, puis d’envisager le remplacement du contingent burundais si le régime refuse d’engager des discussions ». Tout le monde sera d’accord avec moi. Nous sommes en face d’un ICG militant contre le pouvoir burundais et non d’une analyse intellectuelle, neutre par essence.
    Meilleures salutations, Cher Monsieur.

    • Niyonsaba Caroline

      Mr Vircoulon , essayons d être honnête! vos analyses sont d’un partis pris et me font parfois penser que heureusement le peuple burundais actuellement connais la vérité sur son passé , son présent et son avenir . Le peuple burundais n’est plus celui de 65, 72, ,88, 93 et 2015 ect .Ce peuple a grandi et apparemment vous ne vous rendez compte de rien . J’aimerai croire que c’est pour votre pain quotidien que vous écrivez ce genre d’article ( crise oblige) . Comme en 1789 le peuple français s’est révolté contre la féodalité et la « Marseillaise  » a pris tout son sens , oui Mr Vircoulon la société burundaise résiste encore et ne s’arrêtera jamais sauf le jour où il n’y aura plus des guerres cycliques et qu’elle pourra construire son pays librement sans contrainte et spéculateur comme vous. Oui la société burundaise qui est composé de Hutu , Tutsi et twa résiste encore . Vive le peuple Burundais

    • NGENDAMBIZI

      Excellente réplique mon Cher Ayuhu Jean Pierre.

      Quant à Monsieur Thierry Vircoulon, on voit bien qu’il roule contre la volonté de la majorité du peuple burundais et qu’il intoxique la communauté nationale et internationale par des propos mensongers qu’il tire je ne sais où.

      • Gagnon

        Chers Ayubu Jean Pierre, Ngendambizi ,Niyonsaba caroline et autres qui ont presque les mêmes idées sur l’analyse de Mr Vircoulon , personnellement je suis pas Burundais mais j’essaie de suivre de prêt la situation depuis plusieures années car je suis marié avec un Burundais. Donc, j’ai intérêt a ce que la situation se normalise et que mes beaux frères et belles soeures vivent en paix. J’ai apprécié enormement la réponse d’Ayubu Jean Pierre sur cette soit disant analyse et d’ailleurs et finalement il est devenue ma référence car chaque fois que je lis un articles qui parle ce beau pays ,je ne peux pas m’empêcher de lire aussi les commentaires d’Ayubu. Pour moi ,Mr Vircoulon n’est pas un analyste mais plutôt un partisant, un espion ,un ennemi du Burundi et j’aurrai aimer qu’il lui soit réfusé l’entrée sur le territoire Burundais. Vous me direz peut être que j’exagère mais c’est ca qu’il merite. Bon courage et résister toujours ensemble et Dieu sera de votre côté. Votre beauf.

        • Stan Siyomana

          @Gagnon
          De nos jours, l’on parle souvent d’espionage economique. Le Burundi etant parmi les derniers pays pour ce qui est de la competitivite economique, il n’a pas donc a se soucier de ce genre d’espionage.
          Mais il y a quand meme des secrets de l’Etat qu’il faut proteger, et il pourrait y avoir des menaces contre les installations militaires burundaises (menaces proferees par les mouvements rebelles burundais et le groupe terroriste somalien .
          Il faudrait donc montrer a quel genre d’espionage Monsieur Vircoulon s’adonne.
          Certains commentateurs soutiennent les idees exprimees par Monsieur Vircoulon et le Burundi deviendrait une autre Coree du Nord si ces gens etaient consideres comme « ennemi du Burundi ».

          • neutre

            Le burundi était toujours le dernier pays du monde il ne faut pas dire de nos jours. Pourquoi ? Il y avait toujours la crise sociale entre, tutsi, hutu et toi. Un exemple : un twa du Rwanda est différent du twa du burundi ; les toi rwandais sont évolués. Soit ; ségrégation social depuis les années , je peux commencer de 19961 après la mort du prince Louis RWAGASORE qui a voulu faire l’ unité entre hutu et tutsi. Alors en ce temps là je peu dire que les hutus ont subi le malheur du monde. Pour te dire que il ne faut pas parler que c’ est de nos jours où il y a la pauvreté au pays. Tu peux le dire parce que ce temps là il n’ y avait que les hutus qui voient la pauvreté donc dans ce sens là je te comprend mais de l’autre sens ce n’ est pas juste parce que les hutus mandier en exile et les autres mangeaient 4 fois par jours et les autres hutus ne vivaient que la houe et après les tutsis achetaient à un prix insignifiant après la sueurs alors pour toi le burundi étaient riche avec tous ces ségrégation social.
            Autre chose un pays qui est vécu comme ça tu ne peu pas réfléchir sur les conséquences ; ex : économique à cause des sabotages, des manipulations, des corruptions, la vison des choses, etc donc c’ est comme commencé à zero. C est dire : il faut le changement social pour tous les burundais qui n’ est pas facile à gérer . Pour un murundais patriote qui aime tous les barundis sans distinction devrait participer à l’ avenir du pays devrait bâtir le pays en se basant sur les exemple cités ci-hauts.
            Mais je ne peux pas dire que mon pays est pauvre comme toi , parce que moi je ne suis que l’ évolution de l’ histoire. Pour le moment mon pays est riche parce que il n’ y a pas la ségrégation sociale comme avant 60 ans. Ce n’ est que ça qui est mauvais dans le pays. Autres choses peuvent venir tout doucement que ça soit niveau économie. La preuve à l’ interieur du pays tous le monde maintenant vivent de la même façon et ils se lamantent pas qu’ ils meurent de faim. donc pour eux il ne veulent que la paix et il ne veulent que chasser cette ségrégation social est plus jamais.
            Je conseil que il faut participer pour bâtir le pays mais pas le détruire, les gens comme vous qui ont des cerveaux , il faut amener au pays des entreprises pour que le chômage diminue , songer à la créativité, chercher les investisseurs , beaucoup qui sont à l’ étranger ils se connaissent avec les blancs qui sont des millionnaires, il ne faut pas faire la politgique seulement, penser à construire le pays arrêtons tous ceux qui divisent les barundi si non quand est ce que un murundais va& se sentir fier de son pays natal , quand est ce que un murundais va se sentir en sécurité dans son pays natal.
            Attention il y a les gens qui ne voient que faire du mal qui ne change jamais et qui sont construit comme ça du genre des gens mal intentionnés. Et c ‘ est mieux la cvr pour se reconcilier.

        • Kal

          Mr Gagnon, si vous êtes marié à burundais, apparemment cela ne vous a pas tellement aidé à comprendre son pays. Les propos tenus par Caroline et autres Ayuhu qui sont du même avis sont ceux de tous les extrémistes hutus rancuniers et revanchards qui pensent que l’heure des hutus a sonné et qu’il est temps que les tutsis payent (je ne suis pas tutsi). Si lors du congrès du cndd-fdd le parti avait désigné un autre éminent et respectable membre de son comité central au lieu de celui qui a déjà effectué deux mandants présidentiels, en respect de la constitution et des accords d’Arusha et que ce parti tout entier (puisqu’il s’est divisé à la suite de cette mauvaise décision) et ses alliés, avec le soutien de Nkurunziza lui-même, faisaient campagne pour ce candidat légal, le Burundi aurait connu une autre situation que celle que nous vivons. Mr Gagnon, si vous étiez informés de la situation de ce pays, vous comprendriez que ce sont les frondeurs du cndd-fdd qui avaient choisi l’intérêt de Burundi, du parti, de la paix et du progrès contre celle périlleuse de l’intérêt personnel et la destruction du pays. Aujourd’hui, ce 3ème mandat dont le Burundi n’avait aucun besoin a mis tout le pays en danger: toutes les ethnies sont en danger, l’armée et toutes les forces de sécurité sont en danger; les indivudus et leurs biens; le pouvoir lui-même est en danger. Ceux qui sont contre le pouvoir et ceux qui défendent le pouvoir sont tous des cibles; tuer ou être tué, fuir, avoir peur ou faire peur. C’est ce qu’encoure tout burundais quelle que soit sont ethnie.
          Ceux qui voient dans la situation actuelle un antagonisme éthique ne font qu’exploiter la situation au compte de leurs bas instincts. Au Burundi, la mise à l’écart des tutsis ne peut que mettre en péril le pouvoir des hutus et vis versa. Il n’y a de pays dans ce pays quand des hutus et des tustis sont main dans la mains au pouvoir dans le respect de la loi fondamental et les accords. Quiconque soutien ce 3ème mandat quelles que soient ces raisons ou ses motivations est un naïf qui a pris le chemin de la ruine pour tous. Il y a ceux qui parlent de la volonté du peuple. La volonté du peuple, c’est le respect de la constitution et des règles clairs de la démocratie et non le tripatouillage, la malice et la manigance pour se faire élire.
          Si les observateurs des droits et libertés feront leur travail en dépit des aboiements de ceux qui les violent en jouant les victimes.

        • RUGAMBA RUTAGANZWA

          @GAGNOS,
          « Pour moi ,Mr Vircoulon n’est pas un analyste mais plutôt un partisan, un espion ,un ennemi du Burundi et j’aurai aimer qu’il lui soit refusé l’entrée sur le territoire Burundais »

          Vos idées ne tiennent pas la route. Ici on débat, on avance ses points de vue pour convaincre, exemples à l’appui mais on ne ferme pas la porte de façon violente à toute expression qui ne soutient pas à 100% le 3è mandat sanguinaire de Mr NKURUNZIZA. Thierry VERCULON est un grand analyste des problèmes burundais, et ce depuis très longtemps, n’en déplaise à ses détracteurs. Ici l’autopsie qu’il fait de la crise causée par le 3e mandat est plus que juste, malheureusement.. ! Nkurunziza et ses acolytes font tout pour transformer le 3e mandat en un problème ethnique Hutu-Tutsi mais ils peinent à y parvenir… ! Les mots tels que « KORA N’UDUPARCELLES TUZOCA TUBONEKA »résonnent toujours en moi comme un tremblement de terre… ! ! Sinon, vous pouvez continuer de vous énerver et de chercher à cacher la vérité sur les es maux que le 3è mandat est entrain de causer au peuple burundais (presque 300.000 Burundais Hutu comme Tutsi d’ailleurs ont fui le pays, plus de 1000 tués depuis avril 2015….la des dégâts dû au 3è mandant n’est pas exhaustive, malheureusement…) au monde entier par tous les moyens mais les faits sont là têtus et évidents comme le nez au milieu de la figure… !

      • RUGAMBA RUTAGANZWA

        Le genocide des Tutsi du Burundi est en cours sous le leadership du pouvoir en place. Merci 3è mandat.
        http://afrikarabia.com/wordpress/dix-questions-sur-le-genocide-des-tutsi-au-burundi/

        • Maya

          Votre ancien produit (3ème mandat) a perdu sa popularité, vous inventez un autre (génocide espoir des sans programme).

    • John N

      « L’histoire retiendra simplement les propos sages de l’ambassadeur et ex-ministre M. Cyprien Mbonimpa qui , commentant les événements actuels, dira que les jeunes de ces quartiers ont été amenés à s’armer et ont des hommes qui les arment. On peut emettre des suppositions ».

      Ces propos sur lesquels Ayubu s’appuie pour ses arguments et calmonier l’opposition sont tres dangereuses pour l’ambassadeur Cyprien Mbonimpa. Il ferait mieux de donner des eclaircissements le plus vite possible. Tel que je le connais, un umushingantahe tres intelligent comme lui ne peut pas donner une affirmation aussi dangereuse que Ayubu interprete comme il veut pour ses buts que tout le monde peut deviner. C’est a l’ambassadeur Mbonimpa de confirmer ou se debarrasser de ce tres zele avocat du diable Nkurunziza, qui pour lui a deja un temoin de ceux qui arment les opposants. J’espere entendre un jour son opinion sur ce site ou il est souvent invite.

      • Bakari

        @John N
        « Tel que je le connais, un umushingantahe tres intelligent comme lui ne peut pas donner une affirmation aussi dangereuse … »

        Ce ne serait pas la personne qui a instauré et fait appliquer le système de tri en I&U qui est votre référence. Vous cachez à peine votre bord.
        Je ne vois même pas pourquoi cela m’irrite. Car même Hitler a encore de nombreux adeptes!

    • Meurlsaut

      @Ayuhu Jean-Pierre
      Mr Ayuhu laisses-moi te poser quelques questions:combien des tutsi sont-ils restés vivre paisiblement dans les quartiers hutu de Kamenge et de Kinama à la même période où tu parles d’épuration ethnique à Musaga,Nyakabiga,jabe et Cibitoke? N,y a-t-il pas des collines et zones entières à l,intérieur du pays qui se sont vu nettoyées de leur composante éthnique tutsi?Cette épuration éthnique à Kinama,Kamenge,intérieur du pays est-elle l’oeuvre des gens de Musaga,Nyakabiga,Jabe et Cibitoke? Cette politique de vouloir toujours voir le mal d’un côté en dissimulant l’autre n’arrangera rien au Burundi.

      • Bakari

        @Meurlsaut
        Vous avez omis (exprès) qu’il y avait à cette époque une armée (entretenue avec le budget de l’Etat) composée d’une seule éthnie et qui veillait sur cette dernière!
        L’épuration à mains nues face à des blindés, des mitrailleuses, des bazookas, des kalashs, etc, est difficile à imaginer!

        • Meurlsaut

          @Bakari.
          Les rescapés tutsi qu’on trouve aujourd’hui à Ruhororo,Gitega…n’ont pas fui ces blindés ,kalashs et mitrailleuses dont tu nous radotes mais les machettes et autres armes blanches de la fameuse majorité après le massacre de tous les membres de leurs familles.Les jeunes séminaristes à mains nues à Buta n’ont pas été victime de cette armée à une seule ethnie dont tu nous parles.Il y a une myopie historique chez les dd aujourd,hui qui consiste à faire croire que le mal ne vient que d’un camp.C’est un fond de commerce politique mais cela ne changera en rien le passé triste du Burundi où toutes les ethnies ont leurs maux.

      • Gagnon

        @Rugamba Rutaganzwa et Kal, merci pour vos commentaires mais j’aimerais y ajouter une chose. Premièrement je ne suis pas un spécialiste dans la résolution des conflits ,seulement je suis un simple citoyen curieux qui essaie de comprendre l’histoire de la région des grands lacs Africain. Pour cela, j’ai pu visité presque tous les pays de la région et parlé avec pas mal de dignitaires qu’ils soient encore au pouvoir ou pas. Bien sûr vous comprendrez que ce ne sont pas les moyens qui me manque pour faire ces contacts. Alors , ce que j’ai pu comprendre malheureusement ne va pas vous plaire et c’est normal car ce qui est vrai est que dans cette région , la vérité pour un Tutsi radical est un mensonge pour un Hutu radical et vice versa. Dans la région, il ya des Tutsi modérés et des Hutu modérés ,heureusement qu’ils sont majoritaires. Mais les radicaux dans les deux ethnies qui sont minoritaires sont la aussi et selon moi ,ils sont très dangereux. Pour eux ,pas question de partager le pouvoir et ils se font manipuler facilement par les autres radicaux et extrémistes de la région sans oublier quelques puissances occidentales. La ,je n’ai aucun doute car non seulement j’ai été approché par quelques blancs pour aller en Afrique et aider a atteindre leurs objectifs ,mais aussi j’ai eu l’occasion de discuter avec quelques Tutsi et Hutu qui avaient collaboré dans la destruction de notre continent. Alors, si je dit que Mr Vircoulon est au service des occidentaux ,je sais de quoi je parle. Mr Stan Siyomana me parle d’espionage économique seulement ,mais je lui dirai que ce mot Espionage est très large et je ne peux pas préciser dans quel domaine notre soit disant analyste de Criss collabore. En fin, je suis pas donc étonné quand vous dites ques mes idées ne tiennent pas de route car comme je l’ai dit plus haut ,il existe toujours deux vérités dans la région et pour accepter l’une ou l’autre ca depend de la personne. ( radical ou modéré qu’elle soit Hutu ou Tutsi).

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