C’est une des entreprises mixtes qui fait un travail louable et qui se porte bien financièrement, bien que certains ne voient pas son apport. Cependant, la Sobugea a besoin d’une bonne législation pour combattre une concurrence illégale.
Le directeur général de la Société burundaise de gestion des entrepôts et assistance des avions en escale, Sobugea, est satisfait de ses performances. Anatole Manirakiza affirme que pendant les cinq dernières années, la Sobugea a réalisé un chiffre d’affaires de 26.940.986.842 Fbu : « Celui-ci a permis de contribuer aux finances publiques pour un montant de 3.864.003.664 Fbu. »
Il ajoute que la société a également distribué ces cinq dernières années des revenus au niveau des frais du personnel (299) se chiffrant à 10.775.421.877 Fbu. Ce qui a aussi généré d’autres revenus dans le chef des bénéficiaires. En dehors de l’impôt sur le bénéfice des sociétés, la Sobugea a versé au trésor public, poursuit M. Manirakiza, des impôts d’un montant de 5.529.498.254 Fbu couvrant la TVA, l’impôt mobilier et l’impôt professionnel sur les rémunérations.
Cette performance semble avoir fait des envieux. En effet, poursuit M. Manirakiza, la Sobugea est la seule société au Burundi qui s’occupe de l’assistance des avions au sol. La loi n’a pas encore libéralisé les prestations de ces services, souligne-t-il. « Le problème est qu’Air Burundi, qui est actionnaire majoritaire de la Sobugea, commence à rendre les mêmes services que nous, en devenant ainsi une concurrence. Ce qui inquiète le personnel de la Sobugea », ajoute le DG de la société.
A un certain moment, il a même été question de privatiser Air Burundi et la Sobugea en même temps : « C’est incompréhensible puisque la Sobugea est déjà privée, car c’est une société mixte. Une entreprise qui a un excellent rendement et qui contribue largement à l’économie nationale. » Mais aujourd’hui, un mémorandum a été élaboré entre la Sobugea et Air Burundi, grâce à l’arbitrage du ministère des Transports, et il n’y a plus de problème.
La Sobugea s’occupe aussi de la fourniture de restaurations sur le territoire national. Ainsi que la construction, l’acquisition et l’exploitation d’entrepôts et magasins généraux au Burundi. Y compris les concessions d’entrepôt de douane. La Sobugea s’occupe aussi de l’entreposage, la consignation, la manutention et la garde des marchandises et autres objets de valeur. Elle est un des maillons de la chaîne logistique du circuit de traitement des marchandises transportées par avions.
La Sobugea est locataire de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi dont il loue les bâtiments. Mais elle a un projet de construire pour bientôt un bâtiment qui lui est propre et a déjà acquis une parcelle à Kiyange.
La commune Mutimbuzi en veut aussi
M. Manirakiza condamne aussi certains « commissionnaires » qui rendent les mêmes services que la Sobugea à certains vols irréguliers, en utilisant le matériel que la Société loue. « C’est une autre concurrence qui naît, mais qui est illégale », déclare-t-il.
L’Aéroport international de Bujumbura est implanté en zone Rukaramu de la commune Mutimbuzi, en province de Bujumbura rural. Cependant, les autorités administratives de cette zone et la population déclarent ne tirer aucun profit de la gestion de cet aéroport. Pourtant, il fut un moment où la population de cette localité trouvait un emploi pour le déchargement des avions, mais plus aujourd’hui.
Selon Jean Marie Vianney Mutabazi, administrateur de Mutimbuzi, cette commune percevait jadis quelques taxes. Mais, par après, cela a été cédé aux institutions chargées de la gestion de cet aéroport. D’après des sources communales, de 1993 jusqu’en 1998, la commune percevait une quotte part. « Il y a un problème quelque part, car il est incompréhensible que la commune ne profite pas d’un aéroport implanté chez elle », souligne l’administrateur de Mutimbuzi.
Pour M. Mutabazi, l’une des causes serait la suspension de la mesure qui autorisait le gouverneur de la province de Bujumbura à accompagner ou accueillir le Président de la République à cet aéroport. Rôle qui a été confié au Maire de la ville de Bujumbura. Mais il trouve tout aussi incompréhensible que la province de Bujumbura soit mise à l’écart au profit de la Mairie dans la gestion de l’aéroport.
A défaut, M. Mutabazi souhaite que ce que l’aéroport international de Bujumbura fait entrer dans les caisses de la Mairie soit versé au ministère des Finances. Ainsi, tout le peuple burundais pourrait en bénéficier d’une façon ou d’une autre. Notamment par le biais du Fonds national d’investissement communal.
Espérons que les fossoyeurs de la cotebu et autres ne l’ont pas déjà en ligne de mire. Bientôt, je vous le dis, M Rufyiri aura du pain sur la planche.
Ubwiza bw’inka n’ukuba imwe.Mugabo nahone nikuri baborozi b’inka za kera zo guta amase zikamwa icansi kimwe c’amata.Kugire ishirahamwe ritere imbere ribwirizwa kugira izo bihiganwa gutryo ushobora kugereranya uwukora neza kandi yinjiza amhera menshi gusumvya uwundi.Ivyo uyo mugabo avuga ni nk’umunyeshure yoba yiga mw’ishule ari we wenyene na mwalimu wiwe ntacobuza rero ko yama yabaye uwambere igihe cose kuko atawundi bahiganwo muri iryo shule.
Des impôts d’un montant de 5.529.498.254 Fbu couvrant la TVA, (l’impôt mobilier) et l’impôt professionnel sur les rémunérations?
La TVA comme l´impôt professionnel sur les rémunérations sont pays par les consommateurs et les salariés et pas la SOBUGEA. Il faudrait nous parle de l´impôt sur les bénéfices, la distribution des dividendes aux actionnaires, les investissements de production réalisés par l´entreprise et votre plan de développement sur 10 ans ou 15 ans.
Quand on a peur de concurrence c’est qu’au fond on reconnait qu’on a des lacunes et qu’il y a d’autres qui peuvent faire mieux. Une économie basée sur un monopole ou le protectionnisme est condamnée aux échecs qu’ont connus les autres économies qui ont refusée de bouger vers une libéralisation (réglementée). On se souviendra ici de l’ex URSS.
Ne soit pas naïf monsieur l’Administrateur communal! Le Maire de la Ville de la Capitale a toujours accompagné ou accueilli le Chef e l’État lors de ses différents déplacements. Il ne faudrait donc pas que l’Administrateur communal de Mutimbuzi soit aveuglé par la méconnaissance des dossiers. Qu’il se renseigne et constitue un dossier consistant pour réclamer les droits de son entité administrative. Au besoin, qu’il se fasse aider.
Enfin une bonne nouvelle. Komere komere.
Iwacu, murakoze kuturangira ahari ibifaranga ukuntu twari tubikeneye kugire twikorere campagne nyene!