La situation du respect des droits de l’Homme dans la province de Bujumbura s’est améliorée, durant ces derniers quatre mois. Selon un rapport, de ce 11 juillet, de la Ligue Iteka dans cette province, cinq personnes ont été tuées. Avant, 13 cas avaient été enregistrés. Toutefois, le représentant de cette organisation de lutte pour les droits de l’Homme dans cette province, déplore des enquêtes qui n’aboutissent jamais.
Ce rapport mentionne que de novembre 2011 à janvier 2012, 13 personnes ont été tuées, 15 sont victimes de violence sexuelles et 56 autres sont victimes de violence conjugales.
Toutefois, de février à mai 2012, la Ligue Iteka constate une diminution de personnes tuées, passant de 13 à 5 cas, dont 4 cadavres trouvés au bord de la rivière Rusizi, mais fustige le fait que les auteurs de ces crimes n’aient pas été arrêtés.
Sebakungu Meshak, représentant de la Ligue Iteka dans la province de Bujumbura, se réjouit de cette diminution des cas d’assassinats, mais demande aux autorités compétentes de lutter de façon effective contre cette habitude d’annoncer des enquêtes qui n’aboutissent jamais. « Nous demandons à l’administration locale de pointer du doigt les auteurs de ces forfaits et de collaborer dans la recherche de la provenance de ces cadavres qu’on retrouve flottants sur la Rusizi », indique-t-il.
Un autre fait que la Ligue Iteka déplore est les mauvaises conditions carcérales qui caractérisent les milieux de détentions, dans la province Bujumbura. Les détenus ne sont pas traités humainement, dénonce la Ligue Iteka.