Burundi Leadership Training Program, Initiatives et Changement Burundi, en collaboration avec le programme de Développement du Secteur de la Sécurité (DSS), réunissent les corps de défense et de sécurité, la société civile, les médias et l’administration territoriale. Objectif : renforcement de la confiance entre ces derniers.
« On ne peut pas séparer la sécurité du développement, quand il n’y a pas de sécurité, il n’y a pas de développement », déclare Fabien Nsengimana, coordonateur de l’organisation Burundi Leadership Training Program (BLTP). Plus d’une cinquantaine de participants ont répondu à l’invitation. Au nom de son organisation et d’Initiatives et Changement Burundi (ICB), M. Nsengimana estime que cela témoigne de l’engagement des organisations qu’ils représentent. Et ce, pour la bonne gestion de la question sécuritaire en toute concertation.
Désormais, insiste le coordonnateur du BLTP, la sécurité doit être comprise, perçue comme une affaire de tous. « En plus des hommes et femmes en uniforme, la société civile, l’administration territoriale, les médias sont interpellés. »
Il précise que les organisations de la société civile sont des contrôleurs de la sécurité d’une part et les corps de défense et de sécurité sont des fournisseurs de celle-ci de l’autre. D’après Fabien Nsengimana, ce n’est pas pour la première fois que ces deux acteurs se rencontrent. D’abord, à maintes reprises, ils ont mené des séances de réflexions sur le concept général de réforme du secteur de la sécurité (RSS).
Ensuite, ces deux groupes ont échangé sur des questions particulières, notamment la bonne gouvernance sécuritaire.
La motivation
Au cours de ces deux rencontres, deux constats se sont dégagés, notamment le besoin d’en organiser d’autres pour continuer de renforcer la collaboration. En outre, les participants ont exprimé le souci de décentraliser ces échanges.
Les organisateurs ICB et BLTP, lance le coordonateur du BLTP, ont retenu la bonne participation, des échanges avec réalisme, etc. Ainsi, se sont-ils engagés de travailler ensemble sur les questions de sécurité. Pour y arriver, des participants ont proposé d’offrir des opportunités d’évaluation de la mise en œuvre des engagements pris aux bénéficiaires.
C’est pour répondre à cette demande, conclut Fabien Nsengimana, qu’ils entament ce 22 septembre, l’atelier qui inaugure trois autres du même genre.
Signalons que du 22 au 26 septembre, dans les enceintes du Ceprodilic, sis à l’avenue du large, des thématiques sur la bonne gouvernance sécuritaire, les manifestations de la communication non violente, la gestion et la résolution efficace des conflits… seront abordées.
Mr Nsengimana la securite actuellement englobe beaucoup de facteurs. La bonne gouvernance avec une justice equitable au sommet, une bonne production alimentaire, une meilleure partage des infrastructures, les ressources naturelles etc. Donc ce n’est plus seuelement la securite des fronitieres ou physique des gens……developpez davantage