La« violence électorale » est une invention ! A l’origine, cette violence est structurelle faute de volonté politique de la part des acteurs concernés ; elle n’est que conjoncturelle avant les élections.
Peu avant les élections burundaises, le gouvernement américain lance son initiative et appel à proposition : « Appui aux efforts de prévention de conflit au Burundi ».
L’initiative, dont le montant de 2.4 millions de dollars américains n’est pas encore alloué, a comme objectif de « réduire le risque de violence au Burundi avant, durant et après la période des élections de 2015 », en impliquant tous les acteurs concernés.
Cet appel à proposition, certes important, semble chétif au niveau de la méthodologie, étant donné le déséquilibre entre l’objectif visé et le panorama politique. Ce dernier est déchiqueté par un interventionnisme étatique qui a intelligemment profité de la fragilité des partis politiques pour créer ses filières partisanes.
Les deux premiers axes de l’appel à proposition visent les jeunes acteurs politiques et les communautés, avec pour objectif la pacification de la saison électorale au niveau national. Le troisième axe vise le dialogue entre les élites politiques du parti au pouvoir et de l’opposition. Mais de quelle opposition politique s’agit-il? Et est-ce que le promoteur de cette initiative, et avec lui les organisations candidates – sous-entendu des ONG internationales et nationales « neutres », qui espèrent devenir les partenaires opérationnels du Département d’Etat américain, ont le levier politique nécessaire pour réussir ce dialogue, là où l’initiative onusienne de la Feuille de route pour les élections de 2015 est en suspend?
Selon le calendrier surréaliste proposé dans l’appel, les ‘winners’ ne pourront pas lancer leurs activités avant le premier mars 2015, tandis que les élections burundaises commencent en mai de la même année.
Dulcifier la violence durant la saison électorale de 2015 ne nécessite pas de nouvelles initiatives onéreuses, la veille des élections, mais plutôt une volonté politique réelle quant à la création d’un consensus entre les différents acteurs nationaux qui dénoncent cette violence. Il suffit d’assister ces derniers par un seul médiateur de haut calibre pour tenter ce consensus. S’il atteint cet objectif, un message de non-violence sera instantanément développé et divulgué aux partisans respectifs ainsi que la population à travers les medias.
L’initiateur américain est-il au courant du programme PACAM qui date de 2010 et qui avait comme objectif de renforcer les capacités des médias burundais en période électorale ? Connaît-il l’initiative du gouvernement néerlandais de 1.6 millions d’euros pour « assurer le respect du pluralisme médiatique avant et après les élections de 2015 » ?
Les zélés de la coopération internationale, bailleurs de fonds et prestataires, votre objectif ne manque pas de noblesse ! Attention à ce que votre coopération ne se métamorphose pas en compétition géopolitique lucrative durant la saison électorale ! Vos millions pourraient servir au citoyen burundais pauvre !
Quelqu’un pourrai avoir le link sur ce fiancement ?
Ewe elections, umuntu wese ashakako akamanyu, medias harageze ko mwisabira…
Ma foi! On dirait que ce monsieur est allergique à toute initiative qui vise à sensibiliser les masses contre la violence! Qu’y a-t-il de mal à allouer des ressources pour permettre aux gens de s’ouvrir et de se parler en vue d’éviter et/ou de dénouer de potentielles violences!
Mais il faudra aussi que le gouvernement ait som mot à dire en ce qui concerne les axes d’intervention de ce programme américain.
Parce qu’il ne faudrait pas que ce Gouvernement réalise trop tard qu’il a donné accès à son peuple, un Cheval de Troie destinée à le consumer et le gruger de l’intérieur.
Multiplier des occasions où les Burundais pourraient se parler sans méfiance pourrait se révéler salutaire. J’ai surtout cette impression que vous, M. Mawad, voulez garder les burundais enfermés dans leurs mentalités d’ignorants et dépendants pour qu’ils continuent à suivre comme des moutons ces élites à qui vous voulez que ces fonds soient destinés en priorité.
Il serait peut-être temps qu’on enseigne aux Burundais comment refuser de suivre les politiciens qui les utilisent en les incitant à la violence ou en exploitant leur ignorance indûment.
Éduquer les masses vaudra toujours beaucoup mieux qu’éduquer les élites (supposément déjà éduqués)!… L’idéal serait de réeduquer autant les élites que les masses! On devrait tous saluer et souhaiter la bienvenue de ce programme américain puisque c’est cela qu’il projette!
Et en parlant de fragilité de l’opposition, c’est cela le jeu politique! Et il en sera toujours ainsi! Si l’opposition n’est pas capable de se relever, de se consolider et de se renforcer, c’est qu’ils ne sont pas prêts à gouverner! Et je ne vois aucun mal à ce que le parti au pouvoir cherche à en profiter!
Et en terminant, même si les pauvres ont le plus besoin de pain, ils ont également besoin de paix… pour pouvoir le manger!…
Mon oeil! Que ces americains reglent d’abord les violences contre les noirs dans leur propre pays! Et qu’ils soient eux-memes patients envers les manifestants avant de le demander (si ce n’est pas de l’obliger )aux autres.
http://rt.com/usa/210459-occupy-wall-street-ferguson/
Les violences contre les noirs? Est-ce que tous les noirs des États-Unis vous ont dit qu’ils sont victimes de violences? Veuillez répondre à cette question s’il vous plaît!
Il faut savoir placer et analyser tout problème dans son contexte!… Et non commencer à débiter des déclarations aussi exagérées que douteuses!
Parce que les noirs de Ferguson (États-Unis) ne vont pas commencer à prendre des armes pour aller tuer leurs voisins les blancs parce qu’un policier blanc à la gachette facile a tué un noir. Et parmis ces noirs qui manifestent, il y a aussi des blancs!
Ce n’est pas comme au Burundi où si un jeune commet un crime, on va toujours vouloir savoir à quel parti ou groupe de jeunesse il appartient pour généraliser tout le crime à tout le parti ou groupe!
Ce n’est pas comme au Burundi où toute la population va vouloir se faire justice elle-même contre le policier ou le jeune fautif!
Ce n’est pas comme au Burundi où les médias vont s’emparer et exagérer le cas pour créer une psychose généralisée dans la population!
Les États-Unis ont et auront toujours des « lessons » à enseigner aux Burundais sur la gestion de la violence, que ce soit parmi les élites ou la population en général, à l’échelle de la taille du Burundi bien entendu!
Faut pas comparer des incomparables! Sans rencune!
si tous les noirs des etats unis n’ont pas dit ca…combien se sont engages dans la rue pour manifester!? (personnellement je suis pas aux USA et je n’ai pas pose a tous les noirs des USA cette question)!
Bien sur si les USA vont enseigner au Burundi de rendre blanc (declarer sans crime ) les fautifs sous quoi que ce soit comme motifs(blanc …policien….), je suis d’accord ils ont beaucoup a enseigner….. ils peuvent aussi nous enseigner comme se comporter devant les manifestant et comment respecter leur droit d’expression…..
Je crois que je suis pas un analyste mais je doute aussi de ton degre d’analyste. merci
ehe mutima ico bazokwigisha! Analyste!
http://www.liberation.fr/monde/2014/12/04/i-can-t-breathe-manifestations-a-new-york-contre-les-violences-policieres_1156475?photo_id=698086