La rivière Kanyosha continue d’emporter tout sur son passage à cause du curage illégal du gravier et du moellon. La situation a empiré avec la pluie diluvienne du mois de mars. Les riverains dénoncent l’incurie des autorités publiques.
« Le salon et le corridor se sont déjà écroulés, il ne reste qu’une partie de la fondation », J’ai essayé, avec l’aide de quelques voisins, de soutenir la falaise devant ma maison avec des sacs remplis de sable et des branches d’arbres », se lamente Noëlla Shurweryimana du quartier Musama I de la commune Kanyosha urbain. Elle se plaint qu’aucune autorité ne leur est jamais venue en aide et les dégâts s’empirent de jour en jour. Selon elle, c’est en grande partie à cause du curage illégal du gravier et du moellon qui se fait au vu et au su de tout le monde. Elle indique que la population a approché l’administration locale, mais elle n’a pas eu de réponse convaincante.
En bas du pont sur la 12ème avenue qui sépare la commune de Musaga et celle de Kanyosha, un bar est sur le point de s’écrouler. « Vous êtes journaliste? », me lance le propriétaire en train de balayer devant sa maison sise à proximité. Il martèle qu’il ne parlera plus aux médias ni même à quiconque parce que personne n’a la volonté de les aider réellement.
A une cinquantaine de mètres en aval, le curage bat son plein. Les ouvriers m’injurient voyant que je suis en train de les prendre en photo. « Arrête de nous prendre en photo, sinon tu verra de quel bois nous nous chauffons. SI tu n’as rien d’autre à faire, va dormir », lancent-ils.
Abraham Aoudou Bampoye, administrateur communal, reconnaît que ce problème est très complexe et nécessite beaucoup de fonds pour le résoudre. Il affirme que la rivière Kanyosha a été dévié de son lit et c’est pour cette raison que les dégâts sont très alarmants. « Nous avons demandé à la population de ne plus construire sur les rives de la rivière Kanyosha, mais certains ont fait la sourde oreille. » Pour ces derniers, ajoute l’administrateur, l’indemnisation est impossible.
Concernant le curage du moellon et du sable, il signale que ce sont des coopératives agréés qui s’en occupent et qui utilisent plus de technicité pour protéger l’environnement. Pour une solution durale, il recommande le concours des ministères de l’Urbanisme, de l’Environnement, des Travaux publics et de la Mairie de Bujumbura.
Pour quelques sous les autorités locales laissent le curage illégal du gravier et du moellon détruire les habitations des gens mais demain ils vont courir derrières eux pour solliciter leurs voix.
C’est vraiment un manque de leadership puis je pense yuko kwisamburirako ari abanrundi twabizanye kw’isi basi.
Abo babikora kubera babona leurs supérieurs nabone batari exemplaires hanyuma bagaca bahitamwo kurisha aho baziritswe.
Dommage nibaza yuko turiko turegereza canke turiko turasiga Zaïre ya Mobutu.
Pour quelques sous les autorités locales laissent le curage illégal du gravier et du moellon détruire les habitations des gens mais demain ils vont courir derriers eux pour sooliciter les voix.Pour
Attention, la nature en general est fachee contre nous! On n’a rien vu encore, attendez.
Si l’autorité a déserté, la population doit prendre les choses en main. Comment on permet à des coopératives d’extraire le moellon, le sable quand on voit les dégâts que cela cause? comment continuer à distribuer des parcelles sur ces zones à haut risque, et dire qu’ils ne seront pas indemnisés? au lieu de s’en prendre au journaliste qui fait un cri d’alarme, il faut s’en prendre à ces administrateurs, DG et Ministres qui outrepassent ce que prévoit la loi, et surtout le minimum d’éthique et d’humanité. Un jour viendra où nous aurons à revoir tous ces discours tenus pour les déferler devant la justice, justement une fois que cette dernière sera rétablie dans son droit de protéger, de juger et de punir. Attendons évidemment que l’utilité marginale de la colère populaire soit atteinte.
A bon entendeur Salut
POUR LA N ieme FOIS, OU ALORS EST LA LOGIQUE?
1. D’un cote, tout le monde est d’accord que le probleme de logement est presque? catastrophique a Bujumbura (et ailleurs dans le pays);
De l’autre cote, le pouvoir public n’arrive pas a proteger la propriete, LE PEU DE MAISONS (voire meme la vie?) des citoyens/contribuables/(ou gondwanais d’apres Marmane?, le gars de RFI) de la « tres, tres, tres democratique » Republique du Burundi.
2. Dans les ghettos des villes americaines, si ce n’est pas l’anarchie, ce sont les gangs/groupes de malfaiteurs font leur loi. Est-ce que l’Etat burundais (surtout avec ces cooperatives qui ignorent toute loi environnementale) aurait opte pour « le modele des ghettos »?
3. Dans les milieux americains de la classe moyenne ou la classe aisee, les citoyens rassembles en associations/Homeowners associations (et meme les banques et les compagnies d’assurance?) s’opposeraient a toute activite qui va DETRUIRE DES MAISONS CONSTRUITES A LA SUEUR DE PLUSIEURS ANNEES/Le reve d’avoir son propre toit/Sweet dream of home ownership detruit par quelqu’un qui (dans ce monde tres competitif) dit que c’est le seul moyen que lui et les siens peuvent survivre/kurondera ratio y’umugore n’abana bane batanu. Les droits des uns devraient s’arreter la ou les droits des autres commencent.
Ca demande, tout simplement, une societe qui fonctionne plus ou moins normalement, avec un peu de logique ici et la!!!
Merci.
‘Igihugu kiragwaye!’
Les citoyens devraient écouter leurs leaders. Je me souviens que l’Administration a supplié à maintes reprises la population de na pas construire tout près de pont. A titre d’exemple le cabaret qui surplombe la rivière a été construit malgré les supplication de l’Administration de ne y ériger des maisons. Intabarirwa ibwirwa n’amaso gutukura’ kandi ngo agasozi k intab arirwa kahiye abagabo babona.
De l’autre coté, l’Administration devrait interdire ceux qui curent la rivière en dehors de toutes normes géologiques et géographiques. Il devrait y avoir la protection de la rivière par les agent de sécurité puisque ceux qui curent en désordre constituent un danger public d’ou l’Etat devrait protéger la population. L’Etat a l’obligation de protéger ses citoyens.
C’est plutôt une honte que l’Administrateur admet être au courant de ce qui se passe et ne rien faire. On dirait qu’il est plutôt complice. Il faut qu’il arrête ses faux-fuyant. Avant que ceux qui curent le gravier ne commencent leur travail ils versent une somme d’argent dans les caisses de la mairie. Par ailleurs, quel est le rôle des ‘nyumba kumi’ ou chefs des quartiers? La mairie ou la commune devrait mettre en place des gens qui assurent le suivi du curage et que ceux qui vont l’encontre des normes établis soient punis exemplairement.
Il ne faut pas qu’on soit dans un pays de LAISSER-FAIRE dans lequel chacun fait les choses comme il l’attend pourvu que son intérêt égoïste soit atteint.
Tuyau pour solution durable: Le noeud du problème réside chez l’Administration locale.
‘Le pays va mal!’
Les citoyens devraient écouter leurs leaders. Je me souviens que l’Administration a supplié à maintes reprises la population de na pas construire tout près de pont. A titre d’exemple le cabaret qui surplombe la rivière a été construit malgré les supplication de l’Administration de ne y ériger des maisons. Intabarirwa ibwirwa n’amaso gutukura’ kandi ngo agasozi k intab arirwa kahiye abagabo babona.
De l’autre coté, l’Administration devrait interdire ceux qui curent la rivière en dehors de toutes normes géologiques et géographiques. Il devrait y avoir la protection de la rivière par les agent de sécurité puisque ceux qui curent en désordre constituent un danger public d’ou l’Etat devrait protéger la population. L’Etat a l’obligation de protéger ses citoyens.
C’est plutôt une honte que l’Administrateur admet être au courant de ce qui se passe et ne rien faire. On dirait qu’il est plutôt complice. Il faut qu’il arrête ses faux-fuyant. Avant que ceux qui curent le gravier ne commencent leur travail ils versent une somme d’argent dans les caisses de la mairie. Par ailleurs, quel est le rôle des ‘nyumba kumi’ ou chefs des quartiers? La mairie ou la commune devrait mettre en place des gens qui assurent le suivi du curage et que ceux qui vont l’encontre des normes établis soient punis exemplairement.
Il ne faut pas qu’on soit dans un pays de LAISSER-FAIRE dans lequel chacun fait les choses comme il l’attend pourvu que son intérêt égoïste soit atteint.
Tuyau pour solution durable: Le noeud du problème réside chez l’Administration locale.