Dans un courrier adressé à ses confrères africains le 7 décembre, le personnel le personnel gréviste de la RFI explique les causes de cette énième grève, depuis le 28 novembre. Selon lui, le gouvernement français a voulu regrouper RFI, désormais propriété avec France 24 et TV 5 d’un holding, l’Audiovisuel Extérieur de la France(AEF), en une seule et même structure juridique. Pour les grévistes, cette fusion avec France 24 se fera au détriment de RFI. Le courrier précise que la grande majorité des syndicats de la radio, prés de 95%, ont rejeté cette fusion (558 employés sur 781). Car, indique ce personnel gréviste, la direction parle de « trans-média », de journalistes qui travailleront à la fois pour la radio, la télévision et internet, qui assureront des directs en plateau, tout en préparant les sujets pour l’antenne. « En devenant des "journalistes–à-tout-faire" et surtout à tout faire vite, comment conserver notre rigueur, notre spécialisation ? »
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La RFI, encore en grève, s’explique à ses auditeurs
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