Lundi 31 mars 2025

Économie

La revalorisation du Salaire minimum au Burundi : entre nécessité sociale et défis économiques

26/03/2025 4
La revalorisation du Salaire minimum au Burundi : entre nécessité sociale et défis économiques
Jean Ndenzako, ancien professeur d’Analyse Economique à l’Université du Burundi et ancien économiste à la Banque Mondiale, à la Banque Africaine de Développement et à l’Organisation Internationale du Travail

La question de la revalorisation du salaire minimum constitue un enjeu central des politiques économiques et sociales dans les pays en développement. Au Burundi, cette question revêt une importance particulière compte tenu du contexte socio-économique fragile caractérisé par une forte prévalence de la pauvreté, un taux de chômage élevé et un secteur informel prédominant. Cette analyse se propose d’examiner les implications économiques potentielles d’une revalorisation du salaire minimum au Burundi, en s’appuyant sur les fondements théoriques de l’économie du travail et sur des données comparatives avec d’autres pays de la région d’Afrique de l’Est.

Contexte économique et marché du travail burundais

Le Burundi figure parmi les pays les moins avancés selon les classifications internationales avec un PIB par habitant qui demeure parmi les plus faibles au monde. Le marché du travail burundais se caractérise par une structure duale prononcée : d’une part, un secteur formel relativement restreint, principalement composé de l’administration publique et de quelques entreprises structurées, et d’autre part, un vaste secteur informel qui absorbe la majorité de la main-d’œuvre. Cette configuration pose des défis considérables quant à l’efficacité d’une politique de salaire minimum, dont l’application effective reste limitée au secteur formel.

Au fil des années, la fixation du salaire minimum au Burundi a souvent été déconnectée des réalités économiques du pays, avec des revalorisations sporadiques qui n’ont pas suivi l’évolution du coût de la vie. Cette situation a progressivement érodé le pouvoir d’achat des travailleurs rémunérés au salaire minimum, contribuant ainsi à l’aggravation des inégalités sociales et à la précarisation d’une partie significative de la population active.

Structure sectorielle de l’emploi au Burundi (1990-2023)

La structure de l’emploi au Burundi a connu une lente évolution entre 1990 et 2023, comme le montre le tableau suivant :

Évolution sectorielle de l’emploi de 2000 à 2023

Une analyse plus détaillée de la période récente (2000-2023) montre une évolution significative dans la composition sectorielle de l’emploi au Burundi. Le graphique ci-dessous illustre cette transformation :

Ces données montrent que la part de l’agriculture dans l’emploi total est passée de 89,2% en 2000 à 84,5% en 2023, enregistrant ainsi une diminution de 4,7 points de pourcentage. Cette baisse s’est faite principalement au profit du secteur des services, qui a progressé de 8,1% à 12,2% (+4,1 points), tandis que le secteur industriel n’a connu qu’une très légère augmentation, passant de 2,7% à 3,3% (+0,6 points).

Cette transformation structurelle, bien que réelle, demeure extrêmement lente et révèle une économie qui peine à s’industrialiser. La part du secteur agricole reste écrasante, témoignant d’une économie encore fortement traditionnelle et rurale.

Évolution comparée du PIB par habitant en Afrique de l’Est

La faiblesse structurelle de l’économie burundaise se reflète également dans l’évolution du PIB par habitant, en comparaison avec les autres pays de la région d’Afrique de l’Est :

Le Burundi présente le PIB par habitant le plus faible de la région, avec une stagnation relative comparée à ses voisins qui connaissent une croissance plus dynamique, notamment le Rwanda. Cette faiblesse structurelle limite la capacité d’absorption d’une hausse significative du coût du travail par les entreprises burundaises.

Évolution de l’inflation en Afrique de l’Est

L’inflation constitue un facteur crucial à prendre en compte dans l’analyse de la revalorisation du SMIG, car elle affecte directement le pouvoir d’achat des travailleurs :

Le Burundi a connu des périodes d’inflation élevée, particulièrement en 2017-2018, qui ont significativement érodé le pouvoir d’achat des ménages. Cette volatilité des prix souligne l’importance d’une indexation régulière du salaire minimum pour préserver son pouvoir d’achat réel.

Cadre légal international et fondements théoriques

Cadre normatif de l’Organisation Internationale du Travail

Le salaire minimum s’inscrit dans un cadre normatif international défini principalement par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Deux conventions fondamentales encadrent cette question : la Convention n°131 sur la fixation des salaires minima (1970) et la Convention n°26 sur les méthodes de fixation des salaires minima (1928).

La Convention n°131, qui constitue l’instrument le plus complet sur le sujet, stipule que les systèmes de salaires minima doivent couvrir “tous les groupes de salariés dont les conditions d’emploi sont telles qu’il serait approprié d’assurer leur protection”. Elle précise que la détermination du niveau des salaires minima doit tenir compte des “besoins des travailleurs et de leurs familles, eu égard au niveau général des salaires dans le pays, au coût de la vie, aux prestations de sécurité sociale et aux niveaux de vie comparés d’autres groupes sociaux”, ainsi que des “facteurs d’ordre économique, y compris les exigences du développement économique, la productivité et l’intérêt qu’il y a à atteindre et à maintenir un haut niveau d’emploi”.

La Recommandation n°135 qui l’accompagne préconise une révision périodique des taux de salaires minima “pour tenir compte des modifications du coût de la vie et des autres conditions économiques”. Elle insiste également sur l’importance de mécanismes de consultation des partenaires sociaux et sur la nécessité de mesures d’application efficaces.

Le Burundi, en tant que membre de l’OIT depuis 1963, est tenu de respecter les principes fondamentaux de l’organisation, même s’il n’a pas encore ratifié la Convention n°131. La ratification de cette convention constituerait un signal fort de l’engagement du pays en faveur d’une politique de salaire minimum conforme aux standards internationaux.

Fondements théoriques et débats sur l’impact du salaire minimum

La théorie économique standard suggère qu’une augmentation du salaire minimum au-delà du niveau d’équilibre du marché pourrait engendrer des effets négatifs sur l’emploi, particulièrement pour les travailleurs les moins qualifiés. Selon ce paradigme néoclassique, l’imposition d’un prix plancher sur le marché du travail réduirait la demande de main-d’œuvre et créerait un excédent d’offres, se traduisant par une hausse du chômage.

Cependant, des approches théoriques alternatives, comme le modèle du monopsone ou les théories des salaires d’efficience, nuancent cette vision. Dans un marché du travail caractérisé par des imperfections, une hausse modérée du salaire minimum pourrait au contraire stimuler l’emploi en réduisant le taux de rotation de la main-d’œuvre, en améliorant la productivité des travailleurs ou en stimulant la demande globale via l’augmentation du pouvoir d’achat.

Les études empiriques menées dans divers contextes économiques présentent des résultats contrastés, suggérant que l’impact du salaire minimum dépend fortement des spécificités institutionnelles et économiques de chaque pays. Dans le cas des économies en développement comme le Burundi, la prédominance du secteur informel constitue un facteur crucial à prendre en considération dans l’analyse des effets potentiels d’une revalorisation du salaire minimum.

Analyse des impacts potentiels d’une revalorisation au Burundi

Impact de la structure sectorielle de l’emploi sur la revalorisation du SMIG

La structure sectorielle de l’emploi au Burundi exerce une influence déterminante sur les possibilités de revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG). Cette influence s’articule autour de plusieurs dimensions fondamentales.

Premièrement, la prépondérance persistante du secteur agricole, majoritairement informel et de subsistance, constitue un frein structurel à l’efficacité du SMIG. Dans ce contexte, la majorité des travailleurs burundais évoluent dans un environnement où les mécanismes formels de fixation des salaires ne s’appliquent pas ou très peu. Les exploitations agricoles familiales, qui constituent l’essentiel du tissu économique rural, fonctionnent selon des logiques économiques où la notion même de salaire minimum est difficilement applicable.

Deuxièmement, la faiblesse du secteur industriel (3,3% de l’emploi en 2023) témoigne d’une base productive formelle très restreinte. Or, c’est précisément dans ce secteur que les gains de productivité pourraient justifier et soutenir des revalorisations significatives du SMIG. L’étroitesse du secteur manufacturier burundais limite considérablement la marge de manœuvre des autorités en matière de politique salariale, car toute augmentation substantielle du SMIG risquerait de fragiliser davantage un secteur déjà peu développé.

Troisièmement, la progression modeste du secteur des services (passant de 8,1% à 12,2%) offre néanmoins quelques perspectives encourageantes. Ce secteur, plus hétérogène, comprend à la fois des activités informelles à faible productivité et des services modernes à plus forte valeur ajoutée. La croissance de ces derniers pourrait constituer un levier pour une revalorisation progressive et ciblée du SMIG.

Impacts économiques plus larges

Une revalorisation du salaire minimum au Burundi pourrait engendrer plusieurs effets économiques qu’il convient d’examiner dans leur complexité.

Sur le plan de l’emploi formel, l’impact dépendrait largement de l’ampleur de la revalorisation. Une augmentation modérée, alignée sur les gains de productivité et l’inflation, pourrait être absorbée par les entreprises sans conséquences majeures sur l’emploi. En revanche, une revalorisation substantielle risquerait d’accroître le coût du travail au-delà des capacités d’adaptation des entreprises, particulièrement dans un contexte de faible compétitivité de l’économie burundaise. Cela pourrait conduire à des ajustements par les quantités (réduction des effectifs) ou par les prix (répercussion sur les consommateurs), voire à une accélération de la substitution capital-travail dans certains secteurs.

L’effet sur le secteur informel mérite une attention particulière. Bien que le salaire minimum ne s’y applique pas directement, il peut exercer un effet d’entraînement (lighthouse effect) sur les rémunérations informelles. Par ailleurs, une revalorisation significative pourrait inciter à une migration de travailleurs du secteur formel vers l’informel si les entreprises formelles réduisent leurs effectifs, accentuant ainsi la précarité globale du marché du travail.

L’impact sur la pauvreté et les inégalités dépendrait de la distribution des bénéficiaires de cette revalorisation au sein de la population. Si les travailleurs concernés appartiennent majoritairement à des ménages situés au bas de l’échelle des revenus, l’effet sur la réduction de la pauvreté pourrait être significatif. Cependant, si les principaux bénéficiaires sont des travailleurs qualifiés du secteur formel, déjà relativement privilégiés dans le contexte burundais, l’impact sur les inégalités globales resterait limité.

Sur le plan macroéconomique, une revalorisation du salaire minimum pourrait stimuler la consommation intérieure via l’augmentation du pouvoir d’achat, contribuant ainsi à dynamiser la demande agrégée. Toutefois, cet effet positif pourrait être contrebalancé par des pressions inflationnistes si les entreprises répercutent la hausse des coûts salariaux sur leurs prix, ou par une détérioration de la compétitivité extérieure dans les secteurs exportateurs intensifs en main-d’œuvre.

Enseignements des expériences régionales et internationales

L’analyse des expériences de revalorisation du salaire minimum dans d’autres pays d’Afrique de l’Est offre des perspectives instructives pour le Burundi. Le Rwanda, par exemple, a adopté une approche progressive de mise en place d’un salaire minimum, accompagnée de politiques actives de formation et d’amélioration de la productivité. La Tanzanie a opté pour une différenciation sectorielle des salaires minimums, tenant compte des disparités de productivité entre secteurs. Le Kenya, quant à lui, a mis l’accent sur le renforcement des mécanismes d’application et de contrôle pour garantir le respect effectif de la législation.

Ces expériences suggèrent qu’une politique de salaire minimum efficace ne peut être isolée d’un ensemble plus large de mesures visant à améliorer le fonctionnement du marché du travail, à renforcer la productivité et à faciliter la transition vers le secteur formel. Elles mettent également en évidence l’importance d’un dialogue social inclusif impliquant les partenaires sociaux dans la détermination et l’ajustement périodique du salaire minimum.

Recommandations pour une revalorisation soutenable au Burundi

À la lumière de cette analyse, plusieurs recommandations peuvent être formulées pour une revalorisation soutenable du salaire minimum au Burundi.

Approche différenciée par secteur économique

Face à la réalité structurelle du marché du travail burundais, une approche nuancée s’impose en matière de revalorisation du SMIG. L’analyse de la composition sectorielle suggère qu’une politique uniforme de revalorisation substantielle du SMIG serait probablement inefficace, voire contre-productive.

Il serait plus judicieux d’envisager une approche différenciée selon les secteurs économiques. Dans les segments formels de l’économie, notamment l’industrie et certains services modernes, une revalorisation progressive du SMIG pourrait être envisagée, accompagnée de mesures de soutien à la productivité des entreprises. Cette approche permettrait d’améliorer les conditions de vie des travailleurs concernés sans mettre en péril la viabilité économique des entreprises.

Pour le secteur agricole, qui demeure le principal pourvoyeur d’emplois, les politiques publiques devraient prioritairement viser la modernisation des exploitations et l’augmentation de la productivité. L’amélioration des revenus agricoles passe davantage par des mesures structurelles (accès au crédit, formation, infrastructures rurales, filières de commercialisation) que par la fixation administrative d’un salaire minimum difficilement applicable.

Méthode de détermination du niveau du salaire minimum

La première recommandation concerne la méthode de détermination du niveau du salaire minimum. Il serait judicieux d’adopter une approche fondée sur des critères objectifs, tels que le seuil de pauvreté, le salaire médian, le coût de la vie et la productivité du travail. Un mécanisme d’indexation automatique permettrait également d’éviter l’érosion progressive du pouvoir d’achat entre deux revalorisations.

Renforcement des capacités institutionnelles

Une troisième recommandation concerne le renforcement des capacités institutionnelles pour assurer l’application effective du salaire minimum. Cela implique un investissement dans les services d’inspection du travail, une simplification des procédures de plainte pour les travailleurs et la mise en place de sanctions dissuasives pour les employeurs contrevenants.

Intégration dans une stratégie de développement plus large

Enfin, il est essentiel d’intégrer la politique de salaire minimum dans une stratégie plus large de développement économique et social. Cela inclut des politiques d’éducation et de formation professionnelle pour améliorer l’employabilité et la productivité des travailleurs, des mesures d’appui aux petites et moyennes entreprises pour renforcer leur capacité d’absorption de main-d’œuvre, et des politiques de protection sociale pour assurer un filet de sécurité aux travailleurs les plus vulnérables.

En parallèle, les autorités devraient intensifier leurs efforts pour accélérer la transition structurelle de l’économie burundaise. L’expérience internationale montre que l’élargissement de la base industrielle et le développement des services à forte valeur ajoutée constituent des prérequis essentiels pour une politique salariale viable et efficace.

Conclusion

La revalorisation du salaire minimum au Burundi représente un levier potentiellement puissant pour améliorer les conditions de vie des travailleurs et réduire la pauvreté. Toutefois, son efficacité dépend fortement de sa conception, de son niveau et des politiques complémentaires mises en œuvre.

Une approche équilibrée, tenant compte à la fois des impératifs de justice sociale et des contraintes économiques, semble la plus prometteuse. Cette approche implique une revalorisation progressive, différenciée selon les secteurs, accompagnée d’un renforcement des mécanismes d’application et de politiques actives visant à améliorer la productivité et à faciliter la formalisation de l’économie.

En définitive, la composition sectorielle actuelle de l’emploi au Burundi invite à repenser profondément l’approche du SMIG. Plutôt qu’un outil uniforme de politique salariale, le SMIG devrait s’inscrire dans une stratégie plus large de transformation économique et sociale, visant à concilier amélioration des conditions de vie des travailleurs et développement durable de l’économie nationale.

L’alignement sur les normes internationales, notamment celles édictées par l’OIT dans ses conventions fondamentales, constituerait un signal fort de l’engagement du Burundi en faveur d’un travail décent pour tous. La ratification et la mise en œuvre effective de la Convention n°131 sur la fixation des salaires minima représenteraient une avancée significative en ce sens.

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. Nshimirimana oscar

    C’est Dieu seul qui peut penser au fonctionnaire de l’Etzt.il est temps ou c’est trop tard de revoir cette revalorisation.
    Est ce que il ya l’idée de revoir m e salaire monsieur l’expert?

  2. Otto

    Bonjour Professeur,
    Vos analyses de haut vol. Je vous en remercie. SMIC/SMIG, ce sont les travailleurs du secteur formel qui en ont le plus besoin par les temps qui courent (j’ai l’impression). Pour une journée de travail de 8 heures, un maçon gagne entre BIF12.000 et 25.000. Sur 25 jours, c’est un revenu de BIF. 300.000 à 625.000. L’aide-maçon, c’est la moitié. L’ouvrier de champs est payé entre Bif 5.000 et 10.000, soit BIF 125.000 à 250.000. Certains bénéficient d’un avantage en nature d’un repas. S’il faut fixer un SMIC/SMIG, il faut commencer par les secteurs structurés et formels .

  3. Stéfane

    Monsieur l’expert,

    Pourriez-vous donner juste à titre illustratif un exemple de détermination du SMIG à l’heure actuelle au Burundi en se basant sur les paramètres que vous avez indiqués (seuil de pauvreté, salaire médian, coût de la vie et productivité du travail)? Un tel exemple pourrait faciliter une meilleure compréhension du contenu de cet article qui est fort intéressant comme à l’accoutumée.

    • Jean Ndenzako

      Bonjour Stéphane
      Merci pour l’intérêt que tu portes à cette question importante. Je vais préparer une réponse de type méthodologique et non numérique à ce stade ( ce n’est pas mon rôle). Comme elle peut être longue, ce sera soit un “standalone “ article ici ou un long post sur X. Il faut suivre les deux

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