Le président de l’Olucome allait débuter ce mercredi matin une série d’actions dans le cadre d’une campagne contre l’enrichissement illicite des responsables publics. La police l’en a empêché, avant qu’il ne comparaisse dans l’après-midi.
Gabriel Rufyiri est appelé à comparaître, à 15h, devant le procureur de la mairie de Bujumbura pour donner les noms de ceux qu’il accuse d’enrichissement illicite : « Je vais donner leurs noms et toutes les preuves à l’appui », lance-t-il à la presse, après une entrevue avec le procureur. Comme il n’était pas accompagné par ses avocats, cet activiste fait savoir qu’il n’a pas répondu aux questions du procureur.
Depuis 3 h du matin, le domicile de Gabriel Rufyiri était encerclé par la police. C’est en commune Ngagara, Quartier IX, Extension II. Le matin, à notre arrivée sur place, on pouvait voir des policiers tout autour de la maison, même sur les toitures des maisons environnantes. Tout était contrôlé. Selon les sources policières, l’objectif était d’éviter que quelque chose de mal lui arrive et que la responsabilité soit collée à l’Etat. Hormis les journalistes et les membres de la société civile, personne ne pouvait y accéder.
A 9h, Gabriel Rufyiri sort de son domicile pour une petite entrevue avec l’officier de police sur place. A presque 100 m de là, des gens, surtout les jeunes, s’attroupent pour voir ce qui se passe. Des femmes voilées criaient : « Nous sommes derrière vous. » D’autres lancent à la police : « Vous voulez l’emprisonner, comme vous l’avez fait pour Mbonimpa. Nous sommes fatigués ».
« Une preuve de plus de restriction des libertés publiques »
S’adressant à la presse, à son domicile ce matin, M.Rufyiri juge que l’empêcher de manifester individuellement est une preuve de plus de restriction des libertés. « C’est une violation de la Constitution. » Sur ses habits en blanc, on y voit un dessin. Idem sur un drapeau qu’il comptait montrer lors de sa manifestation. Il donne l’explication : « L’homme gros, cravaté, la bouche grandement ouverte représente le gouvernement. Et l’autre, à moitie-nu, famélique, tenant dans ses mains une casserole et une cuillère, en train de nourrir le premier, symbolise le peuple pauvre. »
Cet homme famélique adresse deux questions au gouvernement : « D’où as-tu tiré ta richesse ?» et « Jusqu’à quand la fin de ma misère ? ». Pourquoi pas directement aux détourneurs des deniers publics ?
Face à cette interrogation, M. Rufyikiri rappelle que l’Etat a le mandat de protéger la population, de développer le pays et de sanctionner l’enrichissement illicite. « Ce qui n’est pas le cas », déplore-t-il en soulignant qu’il doit répondre à ces questions.
j’exprime ma profonde gratitude à toi Rufyiri comme tes compagnons de lutte, Pacifique et Mbonimpa. ng’uwutosora ifuku yamizayo agatoke, n’uko atabo muhanura kuko aho kubumvira babata mu mvuto,yamara baribesha kuko uta inkoko udata icibitse. ndabavunira akagohe siwo mwanya wo kubajuragiza babahora ukuri bajuragiza imigambwe, ahubwo iyaba abumva bogeza aho! kuko amatora yotora uwo batoteza, dossiers z’amakaye y’ibuganda, na falcon 50, n’igitoro ca nigeria, nubwicanyi ndenga kamere, vyobahitana.asanga biryabizu bidafise amapine pneus. bizofatwa.kandi ntibazoronka abantu babashihikira nkarirya sinzi ryaje gushigikira Mbonimpa.
ivyo ibohore avuga nivyo gushira ubwoba ni devoir yacu twese kandi ukuri gutegerezwa kuvugwa
nibaza ko rufyikiri inzego za justice zo mwinviriza hanyuma avuga ukuri bigashikirizwa, avuga ububeshi naho, akabeshuzwa.
Le prix de l’essence vient d’être revu à la hausse pour la troisième fois en moins de 3 mois.
Regardez encore ce dessin mes amis!!!
@ redaction gerageza muturondere iyo scoop des noms ziri kuriyo liste yahaye Mr le procurateur.
Murakoze