Ce vendredi 22 janvier 2021, la commission nationale indépendante des droits de l’homme a pris la parole pour dénoncer la maltraitance des enfants.
« Depuis quelques jours, la CNIDH observe la recrudescence des cas de violation des droits de l’enfant dans différents endroits», déplore Consolate Habimana vice-présidente. Elle ne donne ni des chiffres ni la suite judiciaire réservée à certains cas de violation des droits de l’enfant. Mais elle se veut rassurante : « Des enquêtes sont en cours.»
Mme Habimana rappelle qu’aucun parent, tuteur ou enseignant ne devrait infliger à un enfant des sanctions physiques, traitements inhumains, cruels ou dégradants. « L’enfant devrait grandir dans un environnement de bonheur, d’affection, de compréhension et de sécurité pour son développement physique, mental, moral et social».
La vice-présidente de la CNIDH a rappelé que le Burundi a mis en place un arsenal juridique permettant la répression de tels crimes. Elle a évoqué notamment les lois nationales et les conventions relatives aux droits de l’enfant. Elle recommande aux autorités judiciaires d’appliquer la loi pour décourager toute pratique incompatible avec les droits de l’enfant. Elle invite les témoins de tels cas à la saisir via ses bureaux de Bujumbura, Gitega, Makamba&Ngozi, tél 22277121/68226767(WhatsApp).
Cette déclaration de la CNIDH intervient après plusieurs informations faisant état de maltraitance d’enfants et traitement inhumains par leurs parents ou leurs enseignants. La dernière en date est celle d’un enfant brulé dont la main droite a été ébouillantée par son père en guise de punition pour avoir volé dans la marmite du voisin. Les faits se sont produits en commune Kiremba, province Ngozi.