Tel est message du Premier vice-président livré ce mercredi 4 novembre dans les quartiers sud de la capitale, Bujumbura. Objectif : relayer l’ultimatum de 5 jours lancé ce lundi 2 novembre par le Chef de l’Etat aux groupes de jeunes des quartiers dits contestataires de remettre leurs armes.
A quelques heures de l’expiration de ce délai, le gouvernement hausse le ton. Des descentes pour relayer le message du Chef de l’Etat se multiplient. Le Premier vice-président de la République était épaulé par cinq ministres. Les administratifs à la base sont appelés à persuader ces ’’groupes de jeunes responsables de l’insécurité’’ de rendre leurs armes avant qu’il ne soit trop tard.
«On vous aura prévenu, nous allons utiliser tous les moyens même des avions. Que les leaders politiques avertissent leurs militants, les polémiques n’ont plus de place, la récréation est finie», a martelé Gaston Sindimwo.
Et le ministre de l’Intérieur et de l’Education patriotique, Pascal Barandagiye, de donner une proposition… un peu bizarre : «Si ces groupes de jeunes armés ne peuvent pas remettre leurs armes aux forces de l’ordre, qu’ils les rendent au moins aux prêtres ou aux pasteurs!»
D’après le ministre burundais de la Défense, Emmanuel Ntahomvukiye, quand cet ultimatum va expirer, les Forces de l’ordre et de sécurité seront appelés à exécuter ’’une mission de défense’’, avec tout ce que cet aval implique comme conséquences. «Il faut que ces groupes de jeunes acceptent de collaborer.»
L’autre dernier appel est venu du ministre de la Sécurité publique, Alain Guillaume Bunyoni : «Ce que nous disons ici, ce n’est pas du blabla ! Il faut prévenir ces gens qui sèment les troubles, nous avons des moyens techniques tout neufs et nous n’allons pas hésiter à les utiliser. Il ne faut pas qu’il y ait des regrets par après. Ceux qui vont entraver les opérations des forces de l’ordre et de sécurité en payeront le prix», a-t-il averti.
Cette délégation gouvernementale appelle les administratifs à la base d’être des ambassadeurs auprès de ces ’’groupes détenant illégalement des armes’’ «Il faut les remettre il ne faut pas qu’on en arrive à l’ultime recours : l’usage de la force.»
Il est fâché parce qu’il occupe une fonction qu’il n’espérait pas, on lui a fait un cadeau, il faut le comprendre, il espère au moins profiter pendant cinq ans, batsinzwe boba bamukuye amata mu kanwa, le pauvre, il doit être fâché
Mefiez-vous de ce congolais illegal qui na rien n’a perdre. Il ne fait que defendre son assiette. Et c’est pour ceux qu’il vient de dire qu’il a eu ce job illegalement. Ils sont prets a tout pour tenter de manger tranquillement.
C’est par respect pour l’arbre que la sauve-souris le grimpe de bas en haut dit un proverbe du sud de la Guinée Conakry, Monsieur le ministre personne n’a le monopole de la violence, même un bébé dans le vendre de sa mère peut tuer une personne, si tu penses que c’est avec les menaces que tu pourrais obtenir l’obéissance des jeunes braves burundais, tu te trompes lourdement. Au contraire tu énerves les gens.
certains detiennent les armes illegalement autant que les autres detiennent le pouvoir illegalement! donc ceux qui detiennent les armes illegalement contre un pouvoir illégal sont légitime!mais possseder un pouvoir illégal n’est pas légitime! alors il faut imperativement un pouvoir legitime pour désarmer ceux qui possedent les armes ilegalement!
Pourquoi la police ne va pas désarmer les jeunes à Kamenge? La-bas les armes sont détenues légalement?
Il y a à Kamenge des jeunes qui tirent sur les forces de l’ordre???
Est-ce que les jeunes de Kamenge detiennent les armes pour soigner les gens?
Oui à Kamenge, les Imbonerakure detiennent les armes « légalement ».
….la haine est si forte que la guerre…..disait Celine Dion. Mr. Sindimwo, pourquoi cette haine envers des population innocentes. Vous promettez publiquement sans vergogne des avions pour les massacrer au lieu d’arreter ces policiers qui tuent et arrachent les coeurs de leurs victimes. La force que vous detenez, peut-etre mais celui qui les a crees n’est pas non plus moins fort. Le pouvoir que vous avez, il est ephemere car pas legal (rappellez-vous que le peuple ne vous a pas elu…). Quel est la recompense de ceux qui tuent?? Etes-vous content de tuer? Le tout puissant observe.
Oh oui sa haine est normal car il n’ est pas Burundaia
Ils n’ont aucune légitimité de demander quoi que ce soit. Ni d’ ordonner. Quant à tuer, tout le monde peut le faire. Qu’ils remettent le pouvoir au peuple et le peuple rendra les armes. Fin.
Mbega yemwe ko mbona gasito yari afise ijisho rishavuriye abari imbere yiwe nibo batuma umutekeno muke? nibaza ko naho yagomba abo akabaraba neza abo ni abiwe be na reta kuko abatabemera no muri iyomibonano nibaza ko atariho bari nkako ntaco baba baje kumviriza ntagishasha kirenga kuvyavuzwe na pita na reveriyano.eka na ndabirabe ubu naho sindimwo nawe ati naje ntavuze sinokwemegwa mubwami bwa nkurunziza.
Si elle n’avait pas des relents aussi sinistres, je trouverais extrêmement originale la proposition d’ « utiliser tous les moyens même des avions » pour récupérer les armes illégales.
Quels sont finalement les objectifs réels du gouvernement ? Avoir dans les mains un bon prétexte pour attaquer par tous les moyens des groupes d’opposants qu’on qualifie – les mots ne coûtent rien – d’insurgés ? Quelle autre interprétation peut-on raisonnablement donner à ces propos ?
Ce gouvernement n’a pas la confiance d’une partie de la population. Seule une force extérieure et neutre pourrait prétendre demander la remise des armes détenues illégalement avec un minimum de succès. Le gouvernement roule des épaules et n’attend que le moment de pouvoir enfin attaquer ses « ennemis ».
J’aimerais bien me tromper, et même lourdement.
Le langage tenu l’autre jour à la VOA a été le même, Gaston évitez d’être la marionnette des radicaux DDs.
Messieurs les fossoyeurs, etez- vous contents maintenant que les parcelles sont vides à Mutakura et Cibitoki? Au lieu de terminer la récréation qui n’a jamais existé du reste puisque depuis que Nkurunziza a usurpé le pouvoir le peuple burundais n’a pas eu de répit , arrêtez plutôt des massacres et des arrestations arbitraires. Tout cela, vous le paieraient très cher. La facture de l’Histoire n’a jamais resté impayee.
Jerewe; rebellion ikogwa n’ abanyagihugu si non rebellion ntimara na 2jrs amuri quartier canke commune abanyagihugu batayishigikiye . reka rero turabe si reelement abanyagihugu badashaka DD. iyo ni vrai test.
La police a déjà commis des assassinats et meurtres ,on nous dit aujourd’hui que l armée va rentrer dans la danse pour égorger la population qui résiste. J espère qu’il y aura un jour un tribunal pour juger la police et l armée. Ça ne peut pas se passer comme en 1972.
C’est le quatrième appel et ultime avertissement invitant la population à désarmer sans succès.Il est clair que cette menace cache une réelle peur des autorités.Qui trompe qui?Pour y arriver,il faudra que le régime désarme d’abord les esprits ce qui est loin d’être facile tant que la cause(le troisième mandat) ayant générée cette crise ne soit résolue.En outre, tant que la police continuera à enlever et tuer des gens de façon inhumaine, la résistance va s’amplifier d’une façon ou d’une autre.
Ce sont des criminels ces membres du gouvernement , ils croient ainsi avoir raison . La meilleure stratégie est de traiter cette affaire raisonnablement avec grand discernement . Kamnege et Kinama 1993 devrait leur servir d’exemple
j’ etait là , tu peux me dire comment l’ intervension à Kamenge kinama yari plus raisonable? abantu bose barahunga hagasigara les rebelles hama abihenze bagahungira ahandi Atari mwishamba imisore n abagabo bagiyeh? sinipfurije mutakura canke kinama kubona ayo abanyakamenge babonye.icutazi urabaza
Les uns détiennent illégalement le pouvoir et les autres détiennent illégalement les armes. Que tous les deux les remettent dans l’urgence pour qu’on ait la paix.
Hahahahahahahahahaha
Bien dit Muhuza. Izina niryo muntu. Le Burundi n’aura jamais la paix (du moins jusqu’en 2020) tant que le problème du 3ème mandat de Nkurunziza ne sera pas résolu. Le problème, ce n’est pas les jeunes de Mutakura ou Cibitoke seulement. Il y a aussi d’autres groupes bien équipés qui détestent Gaston Sindano et ses collègues.
Barandagiye, de donner une proposition… un peu bizarre : «Si ces groupes de jeunes armés ne peuvent pas remettre leurs armes aux forces de l’ordre, qu’ils les rendent au moins aux prêtres ou aux pasteurs!»
kuberiki iri bizarre . gushira ikigwanisho uwo mugwana nibaza ko bigoye mais kugicisha kuwundi yonakubikira akabanga nibaza ko Atari bizarre . j’ espere que mudaca muyi burizamwo iyi bublication naho itari pour Abbas mon ami
Vous qui détenez illégalement le pouvoir, nous vous invitons de le remettre au peuple sans délais. On ne veut pas vous voir. Voilà!! Laissez la population tranquille, et partez vite
c’est le people qui a vote .a moins que il ya une autre signification de people.comme le mot travailler n existe point .
Oui le ridicule ne tue pas. La sécurité nationale est dans les attributions du Premier Vice-Président de la République. Une situation a dégénérée comme si ces gens étaient en hibernation. Ils ne disent rien de ceux qui arrachent les coeurs mais ont la force de terroriser les démunis. Que des lâches! Oui ils ne peuvent pas ramener la paix des braves mais promettent la guerre des lâches! Qu’ils arrêtent ces sauvages qui tuent tout ce qui bouge dans les quartiers dits « contestataires » au lieu de jouer les caisses résonnantes et ceci leur permettrait d’éviter les regrets inutiles dans les prochains mois car cette situation sera peut-être trop longue pour les assiégés mais éphémère pour ces membres du gouvernement visiblement dépassés par les événements.
Un remake de 93 à Kamenge Kinama. Rappelez-vous seulement qu’à cette époque l’action musclée et létale du gouvernement n’a fait que provoquer la contagion dans tout le pays. Il ne faut pas se tromper : celui qui a une arme est peut-être déjà loin…
Ne compare pas l’incomparable, Kamenge et de cette poignée de communes qui pretendent se lebeller.
Bazovugutirwa umuti .Nukwemera muukabana na bene wanyu nta kindi gisigaye.Nta bwoko bugisumba ubundi nkuko basokuru babahenze.
Après la récréation , ce sont les cours!
Qu’il retourne en classe!
@Ndabashinze
« Après la récréation , ce sont les cours!
Qu’il retourne en classe! »
Ils ne sont plus à l’école maternelle! Ils sont majeurs et vaccinés. Donc, après la pause (café ou thé), ils vont bosser!
C’est très domage que nos dirigeants semblent ne pas vouloir apprendre les leçons de notre passée. En 1993/1994, l’armée se disait qu’elle pouvait soumettre le quartier Kemenge par force. Au lieu de se soumettre les gens qui se sentaient opprimées se sont éloignées et on connaît tous ka suite et aujourd’hui la même chose semble se répéter avec ce/cette message/positiom du gouvernement. La différence aujourd’hui est que même ces autorités ne seront pas épargnées. Le président disait que ceux qui sont à l’extérieur du pays ont laissé des familles au Burundi…..eh ben les autorités ont aussi laissé des familles dans les campagnes. Ces affrontements seront catastrophiques pour tout le pays. Le dialogue devrait primer sur la force car tant qu’une partie se sente opprimée la résistance n’est que logique…. C’est juste ma pensée sur cet escalade des confrontations
En classe? Quelle école l’accepterait dans un pays où l’alphabétisation n’est pas universelle, je dis bien universelle.