Les invités à l’émission passée de club de la presse ont fustigé énergiquement certains politiques qui viennent, ces derniers temps, dans des émissions, soit pour les brouiller, soit pour ne rien dire, poussant parfois les animateurs à prendre congé prématurément au grand dam des auditeurs. D’autant que les politiciens en cause n’avaient pas cette « mauvaise habitude » de fuite en avant faute d’arguments pour convaincre les auditeurs. D’autres veulent prendre la place du journaliste animateur en posant des questions au lieu de répondre, ont encore déploré les invités de club de la presse.
De l’avis de Patrick Nduwimana, directeur de Bonesha FM, «quand vous acceptez de venir à une émission, c’est le journaliste qui en est responsable ». Il faut aussi, ajoute-t-il, savoir respecter le public qui est à l’écoute. Et de déplorer le fait que ce sont souvent les appareils des partis qui désignent les invités.
L’avis a été partagé avec Teddie Mazina, journaliste photographe indépendant, qui a déploré le cas des invités qui n’ont pas de proposition sérieuse, alors que les sujets sont souvent graves.
Pour Gorgon Sabushimike, directeur de la radio scolaire Nderagakura, il faut tout simplement cesser d’inviter ce genre d’individus. « On n’est pas non plus là pour influencer les opinions des invités. Chaque personne a ses propres opinions », a-t-il nuancé. L’animateur du débat, souligne-t-il, doit aussi savoir recentrer le débat.
Bob Rugurika, directeur de la radio publique africaine (RPA), quant à lui, a estimé que l’autre problème lancinant pour la profession est le manque ou la réticence des sources à livrer l’information. « Je ne m’abstiendrai pas de diffuser une information parce que tel ministre n’a pas voulu réagir. Je vais tout simplement diffuser l’information et signaler au public que telle personne n’a pas voulu réagir sur ce qui la concerne », a-t-il conclu.
C’est le résultat logique de la situation burundaise.
Journalistes médiocres, politiciens médiocres, médias médiocres, débat médiocres aussi.
Comment se fait-il que même des journalistes posent des questions avec leurs positions idéologiques/politiques ? Quand un journaliste veut poser une question, on sait déjà ce qu’il va demander et facilement on sait pourquoi il la pose. Comment inviter des gens qui n’ont rien à dire quand ils n’ont pas la dictée de leurs partis politiques ? Alors il faut inviter les décideurs, libres de s’exprimer. Et vos médias, tout le monde sait que telle chaine roule pour tel, telle autre pour tel. C’est bien bidon.
Ntimuce mushavura cane chers journalistes umwuga wanyu ntiworoshe kandi ntimuce muvuga ngo ntimwosubira kubatumira. muramenye kuvuga si impano ya bose, mwebwe mwize kuvuga niwo mwuga wanyu. Muramenya abantu beshi baratandukanye hariho abategura no gutegura ivyo baza kuvuga hama bagaca banavyibagira bageze ku rubuga. Murabaza Rick Perry , le Gouverneur de Texas au moment des debats politiques presidentiels de 2010 ingene yamaramaye akarondera ivyiyunviro bigakama rwose kandi uzi ivyo muri USA bikurikiranwa kwisi nzima . Ikindi naco urya mutumiye mwibwira ko anezerwa wewe iyo aje akamaramara imbere y’abantu. Nta numwe abigira nkana biva kumvo kandi nyishi . Muribuka aussi Le president Obama lui meme ingene vyamugendeye muri debat yambere yo muri 2010 avec Romney ko bitanse rwose akabura ico avuga kandi muzi eloquence yiwe agatsindwa muri iyo debat. Muri debat ikurikira yarahejeje rero arikora mu ga hogo pour effacer la defaite anterieure.Kuvuga c’est pas pour tout monde ahubwo ico twobasaba nukubafata neza ntimubamaramaze ngo musongere isibe, mwogerageza kuborohereza ntimutwarwe nagashavu mukamenya ko uwariwe wese bishobora kumushikira kandi ko ata numwe anezerwa iyo nyagenze nkuko. Ahubwo abo baba bananiwe nashaka ahubwo ko aribo mwoheza mugasubira gutumira mbere vyihuta kugira bazimanganye defaite baba bagize kandi muri debat ikurikira la defaite muzotangazwa nubuhinga ils feront tout possible pour effacer l’humiliation. Sinogenda ntavuze ku ba Journaliste nabo. Namwe mutanga ivyo biganiro mwogerageza kuba neutre niho umuntu wese yovuga umutima uri munda yisanzuye akabanza kukwiyumvamwo.
C’est vrai,
Les journalistes aussi devraient toujours être neutres même si c’est difficile quand on gère un débat sur un sujet qui concerne son pays mais ils doivent garder cette neutralité dans leur tache.
Les politiciens eux devraient essayer de rester polis en maitrisant leur colère car ils doivent à tout moment et en tout lieu avoir un comportement irréprochable au lieu de claquer la porte des émissions, s’insulter sur les plateaux ou narguer ouvertement ceux qui ne partagent ses opinions politiques.
Ntibitangaje kubera naba journaliste beshi ntibazi kuba hagati na hagati wamumenga barahengamye ninaco gituma des ivités veullent poser des questions kubera le journaliste ataba ariko arakora icamuzanye!!!! ntimurabe mujisho ryuvundi namwe mutiravye…. hanyu mumenye no kugira eqilibr muba invites si mission yanyu yoba ari kurondera ukuri