Nixon Habonimana, président de l’Observatoire pour la Sécurité Routière (OSR), fustige le manque de réactivité de la Police de Sécurité routière (PSR).
14 heures, un après-midi sur le terminus de la descente Bugarama-Bujumbura, à 300 mètres du club « Iwabowabantu » en commune Kamenge de la Mairie de Bujumbura (7km du centre ville). Un camion dérape et percute une voiture avant de se renverser au travers de la route, laissant juste un passage pour un seul véhicule. La voiture endommagée est garée à une dizaine de mètres du camion. Son propriétaire attend l’intervention de la police de sécurité routière (PSR) pour établissement du procès-verbal. La circulation est paralysée. Une queue de véhicules sur au moins 300m (des camions-remorques surtout) sortant de la capitale et une autre encore plus longue de véhicules de toutes dimensions en direction de la ville. 17h50, je passe le premier coup de fil au commandant adjoint de la PSR. L’intervention n’arrivera qu’à 18h30. Pendant quatre heures et demie, des chauffeurs ont fait de leur mieux pour réguler la circulation. Un policier, visiblement éméché, s’est joint aux chauffeurs, trois heures après l’accident.
Le lendemain, le commandant adjoint de la PSR dira qu’il n’a été averti de l’accident que par mon coup de téléphone et qu’aussitôt il a dépêché une équipe sur les lieux (laquelle est arrivée 40 minutes plus tard). Cet officier explique que la PSR ne dispose que d’un seul véhicule pour les interventions d’urgence, ce qui retarde parfois les opérations de déploiement sur le terrain. « Des fois, nous intervenons à bord des véhicules des particuliers », reconnaît-il. En outre, il assure que « trois équipes de garde sont toujours en attente d’intervention. » L’officier jette le tort aux conducteurs de véhicules qui ne renseignent pas les accidents au 113.
Impossible d’avoir le 113
« Le numéro 113 est tout le temps occupé. Il est utilisé par la police de protection civile, parfois pour des conversations privées et qui pis est, les abonnés de la société de télécommunication Econet n’ont pas accès à ce numéro», fustige l’activiste. Ce dernier ne décolère pas contre la PSR qui, selon lui, se comporte comme un service de la fonction publique : « C’est anormal que depuis 14 heures, aucun policier n’a renseigné le cas du véhicule accidenté. Les éléments déployés sur le terrain rentrent à 17 heures, comme des fonctionnaires, alors qu’ils devraient réguler la circulation 24 heures sur 24. »
Il s’indigne du fait que la PSR ne fait diligence que si et seulement si c’est un véhicule d’un dignitaire qui est accidenté. Il reconnaît que la PSR ne dispose que d’un seul véhicule, « le second étant presque propriété privé du commandant ».
Que voulez-vous de mieux?
Le grand probleme dans la Police de Securite Routiere se trouve surement a sa tete.
Il y a tellement de 4 X 4 qui suivent Mr Nkurunziza pierre, les vice président sans parle des ancien en passant par je ne sais qui a des relation avec tel u tel généraux et nous dire que les intervention de la PSR combien si important manque de moyen de locomotion adéquat cela nous f semble normal dans la république de la médiocrité
Pour le 113 c’est aussi la même chose le respect de la chose publique a disparu pour laisse la place à l’incompétence, copinage et toute sorte d’anarchie
c est ca le burundi democratique !!!A quand le recolonisation??On pouvait manger et se faire soigner.. ramenons les belges ou les allemands on pert rien…
Celui qui veut le retour de l’esclavage et la perte de souverainete nationale n’a pas de cervelle