La journée mondiale de la contraception a été célébrée, au Burundi, le 30 septembre. Rehaussées par la première dame, les cérémonies ont été l’occasion de sensibilisation des hommes sur l’importance de la contraception.
Organisée par le Programme national de santé et de reproduction(PNSR) en collaboration avec le FNUAP, la journée a été célébrée dans la province Kayanza sous le thème « la participation des hommes dans la promotion et la pratique de la planification familiale et la réduction des besoins non satisfaits ». Elle avait pour objectif principal de sensibiliser les hommes sur l’importance de la planification familiale, selon la Ministre de la Santé Publique et de
Lutte contre le sida, Dr Josiane Nijimbere.
Les cérémonies ont vu la participation de différents membres des institutions (Gouverneur des provinces, Administrateurs communaux, etc.), les représentants de différentes religions, la population de Kayanza, la plupart étant des hommes.
Dans son discours, la première Dame a exhorté les participants à utiliser les méthodes contraceptives pour le développement durable du pays. Pour elle, le meilleur moyen pour y arriver est le dialogue entre conjoints sur l’utilisation des méthodes contraceptives. Elle affirme également que les hommes jouent un rôle important dans la planification familiale, étant « chefs de famille». D’où le thème de la journée centré sur les hommes.
Quant à la représentante résidente du FNUAP-Burundi, Suzanne Mandong, la planification familiale est l’un des trois piliers de la réduction de la mortalité maternelle à côté des soins obstétricaux et néonataux ainsi que d’un accouchement par le personnel qualifié.
Encore du pain sur la planche
Selon Dr Juma Ndereye, Directeur du PNSR, le gouvernement s’est assigné l’objectif d’avoir un indice de fécondité de 3 enfants par femme en 2025. Aujourd’hui, l’indice est à 6 enfants par femme. Pour y arriver, la prévalence contraceptive doit être à 60% des femmes qui utilisent les méthodes contraceptives, selon des experts en démographie.
Aujourd’hui, 37,4% de la population utilisent les moyens de contraception moderne, selon Dr Juma Ndereye. Pour lui, ce taux n’est pas satisfaisant. Mais, estime-t-il, le pas franchi est très grand. « Très peu de pays feraient ce que le Burundi a fait en 15 ans. » En 2000, poursuit-il, le taux de contraception moderne était à 2.7%. « C’est un progrès énorme. »
Dans son exposé sur le rôle des hommes dans la santé de la reproduction et la contraception, le Directeur du PNSR précise les objectifs majeurs de la contraception : diminuer la mortalité maternelle et infantile et lutter contre le surpeuplement. A travers cet exposé, les participants ont été sensibilisés sur l’importance des méthodes de contraception. Il a incité les parents à ne pas accepter que leurs enfants se marient à moins de 18 ans car la grossesse est déconseillée à cet âge. Après cette séance de sensibilisation, les hommes présents semblaient convaincus de l’importance de la planification familiale.
L’état des lieux de la santé de la reproduction satisfaisant
A côté de la planification familiale, explique Dr Juma Ndereye, la santé de la reproduction comprend la consultation prénatale, l’accouchement en milieu de soins, les soins obstétricaux néonatals d’urgence et la consultation post natale.
Environ 78% des femmes accouchent en milieu de soins. Tous les hôpitaux du pays peuvent offrir des soins obstétricaux néonatals d’urgence complets, d’après Dr Ndereye.
Mais, des défis ne manquent pas, le principal étant lié à la culture, burundaise. Jadis, le pays était constitué d’une société guerrière. Or, pour avoir une estime, le nombre d’enfants comptait. « Les burundais ont eu tendance à mettre au monde beaucoup d’enfants. »
De surcroît, Nous sommes une société agro pastorale alors que les terrains se font de plus en plus rares à cause de la forte densité. Un autre problème, d’après Dr Ndereye, c’est l’extrême jeunesse burundaise. 25% de la population est composée de jeunes âgés de moins de 25 ans. Or, la plupart de ces derniers n’ont pas d’emploi. Ils vivent au dépend des 35% qui ont un emploi.
Le directeur du PNSR indique que la sensibilisation de la province Kayanza n’est qu’un début. « Nous comptons arriver dans d’autres provinces. » Il explique le choix de cette province : Kayanza est la province la plus peuplée du pays. Elle compte plus de 600 habitants par km2. Or dans les pays Sub sahariens, la densité moyenne est de 35 habitants par km2.
« La population de Kayanza doivent adhérer à la planification familiale. Ce n’est plus une option, mais une question de vie ou de mort. S’ils trainent les pieds, demain sera trop tard. Ils doivent agir maintenant », conclut Dr Juma Ndereye.
A la fin des cérémonies, la première dame n’a pas caché sa satisfaction à l’attention que les participants ont tirée sur les conseils leur prodigués à propos de l’importance de la contraception. « Je suis confiante quant au changement des mentalités de la population de Kayanza par rapport à la contraception. »
Contraception=Action d’empêcher la conception.
Dieu dit: »Multipliez-vous et ne diminuez pas ». Jérémie 29:6
« Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Genèse 1:28
Soyons sur que la malédiction sonne à nos portes. Le Burundi creuse son propre trou noir.
N’oubliez que ce que vous faites est faite selon la sagesse humaine, qui mène toujours vers le désordre, confusion. Selon les humains cela semble bon, mais selon Dieu, c’est une abomination synonyme du Génocide des foetus.
Dieu a toujours encouragé les hommes à se multiplier comme le sable de la mer.
Au lieu de s’empresser à étouffer les foetus, il faudrait plutôt s’empresser à combattre la corruption et la mauvaise gouvernance, arrêter l’impunité des éducateurs et adultes qui engrossent les jeunes filles ici et là.
Je suis surpris de lire et de témoigner que les autorités du pays, ‘chrétiens’, s’acharnent pour empêcher la conception. Dieu vous voit!
Par ailleurs, la parole de Dieu dit qu’on les reconnaîtra sur leurs fruits.
Souvenons de ce qui arriva chez Onan, le fils de Juda, qui refusant d’engrosser la femme en éjaculant a coté! Il fut tué par Dieu. Bible, Genèse 38:9-10
S’il vous plait chères autorités burundaises, arrêtez dans les meilleurs délais, cette campagne contre la volonté de Dieu.
A Dieu de juger.
La bible est un livre qui a été écrit par des hommes. Donc laissez Dieu tranquille le sort des homme depend du hasard et des hommes qui à certains moment savent prendre des décision rationelles et raisonables.
Et puis regarde derriére toi, il y a 100 ans comien de Burundais avaient entendu parler de la Bible? faire de ce livre est tradition burundaise est soit une imposture soit une parresse intellectuelle; je ne sais pas ce qui est pire.