La Régie des Services Aéronautiques (RSA) a officiellement reçu ce 8 février les travaux de balisage exécutés à l’Aéroport International de Bujumbura par le PNUD. Objectif : sécuriser tout le réseau d’énergie électrique.
<doc2944|right>Beaucoup de choses ont été changés et sont déjà fonctionnelles depuis le mois d’août dernier. Tous les feux en bordure, aux extrémités, au seuil et à l’approche des pistes ont été remplacés. Ils s’allument à l’aide d’un nouveau pupitre de télécommande du balisage. Avant, la luminosité pour certains feux était faible par rapport aux autres, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Des assurances sont données par les autorités de l’Aéroport International de Bujumbura.
Le projet financé par le PNUD a permis d’installer de nouvelles cellules à moyenne tension et de nouveaux tableaux à basse tension pour la distribution du courant électrique. Pour la première fois au Burundi, deux femmes deviennent contrôleuses aériennes ou de la piste dans la tour de contrôle : « Concernant les coupures de courant à partir de la Regideso, le groupe électrogène est là pour réalimenter le circuit. En cas de panne, un onduleur (pour emmagasiner le courant électrique) a été installé. Avec ce dernier, la coupure d’électricité est presque invisible », rassurent les autorités de l’Aéroport International de Bujumbura.
<doc2946|right>« Il fallait agir de toute urgence »
« Le projet avait comme objectif de sécuriser tout le réseau d’énergie électrique de l’Aéroport International de Bujumbura », explique Xavier Jouanin, consultant au PNUD et expert en électricité et balisage de piste. Pour lui, il fallait agir de toute urgence : « La RSA avait des difficultés à trouver des pièces de rechange et, il y avait un risque élevé d’accidents », fait-il remarquer.
Moïse Hervé Harubundi, chef adjoint du service des télécommunications aéronautiques et chargé de l’électricité et du balisage à l’aéroport tranquillise. « Nous rassurons tous les usagers de notre piste, passagers, pilotes, compagnie d’avions que, désormais, les accidents évités de justesse, il y a quelques mois lors des atterrissages, ne se reproduirons plus. »
Il promet qu’un contrôle général sera fait tous les dix ans, en plus de vérifications quotidiennes du nouveau matériel. Avec raison : les pièces qui ont été remplacées étaient là depuis 32 ans. L’Aéroport International de Bujumbura a été construit en 1953, il y a eu au fur des années des améliorations.