Le sucre est devenu une denrée rare depuis plusieurs jours dans différents quartier de Bujumbura. Les commerçants affirment ne pas être approvisionnés sans savoir la cause.
« Nous venons de passer plus de deux semaines sans que le fournisseur nous amène le sucre », a confié un jeune exerçant dans un des magasins grossiste de Kanyosha non loin de la paroisse.
Dans un autre magasin d’à côté, d’autres commerçants détaillants font savoir que cela fait longtemps que les fournisseurs ne leur approvisionnent pas en sucre.
« Nous ignorons la cause, mais nous ne pouvons pas affirmer qu’il s’agit d’une pénurie, nous vendons ce que nous avons », ont-ils réagi sans vouloir donner beaucoup plus d’explications.
A Kinindo, dans l’alimentation Kinindo Supermarket, il n’y avait pas de sucre dans l’avant midi de ce mardi 27 avril 2021. « Les derniers kilos de sucre ont été vendus hier soir », a témoigné une caissière.
D’après elle, l’approvisionnement en sucre n’est ni suffisant ni régulier ces derniers jours. Néanmoins, a-t-elle fait savoir, quand le propriétaire de l’alimentation parvient à avoir un sac, ou quelques sacs de sucre, nous essayons de servir équitablement tous les clients au prix normal. « On ne peut pas donner plus d’un kilo à un client », ajoute son collègue.
Au quartier Kinanira, de la zone Musaga, impossible de trouver un kilo de sucre, les tenanciers de boutiques préfèrent vendre le sucre en le détaillant. Il est par la suite emballé dans des bouts de papier et vendu à 100 BIF. « Je ne vois pas comment on va s’en sortir avec cela », s’est lamentée une maman rencontrée à Kinanira II.
Le sucre au compte-gouttes
Le manque du sucre est signalé presque partout dans la ville de Bujumbura. Ceux qui ont des moyens le remplacent de plus en plus avec du miel. « Notre groom a sillonné toutes les rues du quartier à la recherche du sucre et n’a rien trouvé. Nous avons dû utiliser du miel depuis samedi dernier jusqu’à ce mardi », dira un jeune homme rencontré en zone Rohero.
Les quelques commerçant qui parviennent à s’en procurent privilégient leur clients fidèles et ne dépassent pas deux kilos par client. « J’attends vendre le soir pour pouvoir servir mes voisins qui sont au travail, sinon d’autres clients lointains pourrait tout rafler », a avoué, un tenancier d’une alimentation à Kinindo. Un autre de Rohero, quartier INSS ne donne que deux kilos au plus.
Pour rappel, jeudi 22 avril 2021, la ministre chargée du Commerce et le ministre chargé de l’Agriculture ont effectué une descente à la SOSUMO. « Ces hautes personnalités ont soulignés que le sucre est disponible dans le stock et ont mis en garde toutes formes de spéculation et que des sanctions sévères sont prévues», peut-on lire dans un tweet du ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme.
Le sucre ne fait que causer des problèmes de santé!! J’invite les Burundais à ne pas se soucier de ce produit!!! Nta kamaro isukari ifise yihoze benewacu!!
Abafata isukari nyinshi, gushika n’aho ibatera ibirwara, ni canecane abanyaburaya. Twebwe mu Burundi turya iyibayabaye, ahubwo mbere duhakwa n’ukuyibura. Ubukene bw’isukari mu mubiri navyo nyene biratera ingwara, bikazingamika ubuzima na canecane bw’abana n’imiyabaga bakeneye energies nyinshi zo gukura no gukora.
QU,ILS REMPLACE LE SUCRE PAR DU LAIT. . ., UNE HABITUDE ALIMENTAIRE A CHANGER.
Remplacer le sucre par du lait?????
Drole de commentaire.
Cet article nous laisse sur notre soif.
Pourquoi cette pénurie au mois d Avril?
Isukali ikorewe muri Sosumo ija hehe?
Qu’en est il du méga projet de sucrerie de Buringa?
Il semble qu’il y avait meme des tracteurs zatanzwe je ne sais plus de quel pays arabe