Dans le cadre de la Semaine dédiée à l’Université du Burundi, ce mercredi 14 septembre au campus Rohero, le professeur Aloys Misago, enseignant au département de Socio-anthropologie à l’Université du Burundi fait savoir que la pauvreté est très extrême dans la ville de Bujumbura. D’après lui, cette pauvreté est source de l’insécurité.
Des ménages des plus riches s’élèvent à 0,5% de la population urbaine. « Des ménages vulnérables existent. Leurs besoins alimentaires ne sont pas satisfaits. Certains fouillent des restes d’aliments jetés par des familles aisées dans les ordures », déplore le professeur Aloys Misago.
D’après lui, les familles souffrent d’une pauvreté dû au faible niveau de développement du pays. Il indique que cette pauvreté se traduit au niveau familial par une autosuffisance alimentaire très réduite, irrégulière et très fragile. « Les disponibilités monétaires ne couvrent pas tous les besoins et la faiblesse d’urbanisation ne permet pas de développer des échanges importants. »
Selon lui, les gens de haut standing ne parviennent pas à supporter le poids de la pauvreté de toute la famille élargie. « Le système traditionnel de solidarité tend à disparaître complètement dans la ville de Bujumbura », regrette l’enseignant.
Il indique que des familles déménagent pour chercher un peu de tranquillité ailleurs afin de fuir des mendiants qui toquent sur leurs portes. Elles se cachent aussi des parentés qui passent des jours chez elles lorsque ces dernières viennent en ville pour se faire soigner.
« La pauvreté est la source de la mendicité, du banditisme armé et des violences politiques. Elle renvoie à des rapports de domination » a fait savoir Aloys Misago.
Ce professeur suggère à la population de promouvoir la transformation des produits agricoles et de l’élevage. Il encourage les Burundais à s’atteler aux activités commerciales via la création des coopératives.
C’est lamentable de voir que plus de 70% des Burundais sont des paysans Mais qui ne parviennent pas a satisfaire leur besoins grace a l’agriculture . Si Cette activite qu’occupe plus de la moitie de la population ne produise pas suffisamment la nourriture et par contre ne contribue pas enormement dans l’economie c’est qu’il y a une mauvaise politique .
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Merci Docteur, j’espère que vous pourrez me soulager du mal qui me ronge depuis des années…
Pour que le Burundi ne continue pas d’être toujours classé comme LE PAYS LE PLUS PAUVRE DU MONDE, nos dirigeants/politiciens pourraient au moins s’inspirer des politiques de développement des autres pays de l’East African Community.
Ainsi, pour éradiquer l’extrême pauvreté et vulnérabilité au Kenya, le manifeste électoral de la coalition Kenya Kwanza (dirigée par le nouveau président kényan Dr. Samoei Ruto) propose (entre autres choses) d’augmenter la productivité dans le secteur de l’agriculture.
Le manifeste est intitulé « The Kenya Kwanza Plan. The bottom-up economic transformation agenda 2022-2027. »
« Ending poverty: Extreme poverty and vulnerability is also an agricultural phenomenon. An
estimated two million households, one in six, are food poor. That means they are unable to
meet the body’s food requirements every day.
The vast majority of these are farmers. They have land but they lack the resources to raise
productivity to meet their subsistence needs.
Kenya Kwanza believes that support to farmers to raise productivity would not only enable them to feed themselves, but also generate a surplus that contributes to national food security and the economy.. »
https://www.nairobiminibloggers.com/wp-content/uploads/2022/07/UDA-Manifesto-2022-Press-Copy.pdf
« …Ce professeur suggère à la population de promouvoir la transformation des produits agricoles et de l’élevage. Il encourage les Burundais à s’atteler aux activités commerciales via la création des coopératives… ». Monsieur le professeur, votre travail académique est sûrement bien fait. Mais dans la vraie vie, le marché de ces produits est où ? Les consommateurs ? Les moyens pour démarrer ces activités ? Vous demandez à ces pauvres l’impossible.
Par contre, ces 0.5 % doivent, eux ils le peuvent, investir dans des activités qui embauchent.
Impinga ni ndende…comme dans la chanson !
@ Mbayahaga
1. Vous écrivez:« Mais dans la vraie vie, le marché de ces produits est où ? Les consommateurs ? Les moyens pour démarrer ces activités ? Vous demandez à ces pauvres l’impossible… »
2. Mon commentaire
a) Dans sa chanson « Tuzaguherekeza », l’Orchestre Impala (du Rwanda) disait: »Tuzaguherekeza Habyalimana mu nzira y’ukuli igana rwose kumajambere… »
https://www.youtube.com/watch?v=C34AHRjaMZ8
b). A l’heure qu’il est au Burundi, toute la raison d’être de « RETA MVEYI, RETA NKOZI » devrait être de réellement guider le peuple burundais vers le développement durable et inclusif.
@Mbayahaga
1. Vous écrivez:« Mais dans la vraie vie, le marché de ces produits est où ? Les consommateurs ?… »
2. Mon commentaire
Lors de l’investiture du nouveau président kényan Dr. William Samoei Ruto (le 14 septembre 2022 à Kisarani Stadium in Nairobi) a dit:« I thought that in order for Uganda and Kenya, and Tanzania, and Congo, and Burundi, and Rwanda, and South Sudan, and Somalia which is coming now, in order for us to catch up the United States, we need also to look at the issue of the regional integration.
Because WHEN YOU PRODUCE, WHO BUYS?
The more people that buy from you, the better for the business, and the better for job creation… »
https://www.youtube.com/watch?v=EeB8eNNm6wI&t=473s
Sorry, j’ai oublié d’écrire que c’est le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni qui a fait ce discours.
« Mais dans la vraie vie, le marché de ces produits est où ? »
J’ajouterais: dans la vraie vie, il n’y aura plus de coupure d’électricité? Plus de route impraticable? Des consommateurs solvables?