Bonne gouvernance, développement du secteur privé et des statistiques locales, mobilisation des ressources de la commune, entre autres axes stratégiques pour le développement d’une commune.
C’est ce qu’a dit Faustin Ndikumana, président de Parcem, ONG locale notamment pour la bonne gouvernance, ce mardi 3 avril. C’était lors d’une conférence de presse sur la décentralisation des communes prévue par le projet de la Constitution.
Pour lui, il faut que l’administrateur soit doté d’un véritable pouvoir. Il plaide pour l’autonomie des communes. Néanmoins, cet activiste de la société civile met l’accent sur la transparence dans leur gestion. Il souligne la nécessité de doter des communes du personnel expérimenté dans la planification des projets.
Faustin Ndikumana s’interroge sur la gestion des 500 millions accordés par an à chaque commune depuis bientôt 2 ans. «Est-ce que cet argent a déjà produit une valeur ajoutée ?» Au bout de deux ans, les réalisations dans une commune ne devraient-elles pas être bien visibles ?
D’après lui, l’alimentation, la santé et l’éducation devraient être offerts par une commune. «C’est primordial de savoir comment un citoyen perçoit la qualité des services octroyés par sa commune».
Au sujet des statistiques, M. Ndikumana soutient qu’elles sont indispensables : «Elles permettent de se projeter dans l’avenir sur base des critères objectifs». Avant d’insister sur le contrôle du budget alloué à la commune et l’évaluation de la gestion interne des fonds.
Je me suis toujours demandé si une commune peut contracter des crédits dans des banques pour réaliser des projets rentables et utiles aux populations. Par exemple la construction de petits barrages hydroélectriques sur des rivières, installation de parcs éoliens ou plaques de production d’énergie solaire; des aménagements des lieux touristiques (amashuha, chutes, pistes de randonnées en montagnes…); des petits projets comme cela sont capables de booster l’économie d’une région tout en étant également une source de revenues pour la commune. Pourquoi l’état lui-même n’accorderait pas des crédits aux communes pour cela. Je suppose qu’à long terme la commune reste solvable.
Il me semble que la gestion des communes devrait répondre à une logique plus moderne visant à attirer les entreprises et autres investisseurs mais à condition que ces derniers puissent en retour contribuer à la vie économique des communes dans lesquelles ces entreprises sont implantées. L’idée principale est que ces entreprises payent les impots dans les communes d’implantation .En retour les communes peuvent leur accorder des facilités comme l’octroi des parcelles pour les infrastructures , les remises sur impot etc .Il faut pour cela des gens suffisamment intelligents à la tête des communes capables de comprendre et de mettre en place ces actions. Le temps ou le administrateurs des communes passaient le temps à sillonner les bistrots doit être révolu.
@kabingo dora
A vous lire celui qui sillonne les bistrots ne peut être intelligent? Déduction intelligente!