La Parcem réunit, ce 15 janvier, la classe politique, la société civile, le secteur privé, les médias… pour les interpeller à faire preuve d’un leadership responsable.
C’est. « Notre pays reste dans une situation de morosité sur tous les plans », déplore Faustin Ndikumana, représentant légal de la Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, dans le cadre d’une campagne lancée ce 12 janvier, lors d’une conférence de presse.
Au niveau politique, il affirme que ni l’opposition ni le pouvoir n’ont de vision lucide pour trouver des solutions aux véritables défis nationaux. « Cela se remarque dans les débats radiodiffusés où se dégagent la cupidité, la communication des pyromanes, l’impatience, le manque de retenue, le sentiment de tricherie, la crainte de la compétition sincère et l’égoïsme. » Il fait savoir que cela risque d’hypothéquer gravement la confiance qu’ont les citoyens en leur classe politique.
Au niveau économique, il observe que le pays peine à décoller au moment où d’autres pays, au lendemain de la guerre, affichent un taux de croissance à deux chiffres (Rwanda, Sierra Leone, Ouganda, Libéria…). « Le Burundi a un PIB de 300 dollar américain/ habitant, alors que la moyenne subsaharienne est de 600 dollars américain. »
La Banque Mondiale vient de sortir un document où elle mentionne que si le Burundi garde le rythme de croissance actuel entre 4 et 5%, il restera le pays le plus pauvre. Selon le rapport des Etats généraux de l’Agriculture, 58% des enfants burundais souffrent de la malnutrition chronique, alors que le seuil d’alerte de l’OMS est de 40%. Pourtant, le pays s’est doté d’instruments qui devraient lui permettre de décoller : Vision 2025, CSLPII, SNBGLC, PNSA, PNIA, la stratégie de l’environnement et très récemment la stratégie minière.
Pour M. Ndikumana, c’est la jeunesse qui en fait les frais. « Elle est instrumentalisé comme nous l’avons vu avec la milice qui a attaqué dans la province de Cibitoke. Dr Monroe n’avait-il pas déclaré qu’un vrai leader protège les générations futures. » Mo Ibrahim, le chantre de la gouvernance en Afrique, vient de déclarer : « Nous avons besoin d’une nouvelle génération de dirigeants en Afrique. »
Plutôt d’ accord avec vous!!!Ni le pouvoir ni l’ opposition ne m’ inspire confiance!!!!!
Triste réalité burundaise!!!!!!
Plutôt d’ accord avec vous!!!Ni le pouvoir ni l’ opposition ne m’ inspire confiance!!!!!
Triste réalité burundaise!!!!!!