«La Parcem reste convaincue que l’Accord d’Arusha est la pierre angulaire, le ciment, la fondation de la stabilité politique dans notre pays », a martelé Faustin Ndikumana, président de la Parcem. Déclaration faite, jeudi 24 novembre, lors d’un point de presse sur la position de son organisation à la prochaine session à Arusha.
Il appelle à la protection de la Constitution. Il rappelle qu’elle émane de l’Accord d’Arusha. En cas de modification, Faustin Ndikumana souhaite qu’elle ne vienne pas dans le sens contraire à l’esprit de l’Accord d’Arusha.
Cet activiste de la société civile défend de bonnes conditions pour la tenue des élections libres et transparentes. Afin d’avoir des institutions légitimes.
En outre, M. Ndikumana a insisté sur la nécessité de concevoir une stratégie de sécurité pour tous. « Comment garantir la sécurité pour tous ? Comment en finir complétement avec le mouvement de réfugiés ? »
D’après lui, les invités doivent répondre à toutes ces interrogations. «Il est inadmissible que le Burundi ait plus de 300 mille réfugiés, plus de 50 ans après l’indépendance.»
Faustin Ndikumana évoque le besoin du rétablissement de la coopération : «L’urgence est de redresser le pays.» Et de conclure que la première mission des autorités est de garantir le bien-être des citoyens.
Ce que vous dites est vrai Mr Faustin. Il faut proteger l’esprit et la lettre des Accord d’Arusha. Ce n’est pas la personne qui refusait de les signer hier qui viendrait les changer quand les autres ont fui le pays. ce n’est le moment propice de changer quoi que ce soit si on est de bonne foi. Il faut sauver le pays. Il est au bord du goufre dans tous les aspects. Tous les fonctionnaires de l’Etat touchent un salaire avoisinant le seuil de pauvrete, sauf quelques privilegies. USD1×2.800Fbux30= 84.000 Fbu, n’est- ce pas le salaire d’un cadre non-militant au Burundi?
Ndi n’akabazo : mbe muri Parcem nta mandats zibaho none Faustin ni président à vie ?? Ou tout simplement parcem = Faustin? ?
@Matiba
Poser une question c’est y répondre!
@Matiba
1. En politique/democratie, la tendance est l’alternance au sommet, donc limitation des mandats presidentiels.
Par exemple, le citoyen burundais lambda/MUNYAGIHUGU NYARUCARI en a marre des dictatures au BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
2. Dans les affaires, une entreprise peut dependre d’un certain nombre DE SES FEMMES ET HOMMES CLES (donc ici le principe de « limitation des mandats » n’entre pas en jeu).
« PROTEGEZ-VOUS DE LA PERTE DE VOS HOMMES CLES.
Pour pallier l’absence temporaire ou definitive de leurs collaborateurs les plus precieux, les entreprises peuvent souscrire aupres de leur assureur des contrats dotes de multiples garanties… »
(Voir Assurance pour pallier l’absencetemporaire ou definitive…www.usinenouvelle.com, 13 mars 2003).
Par exemple au Zimbabwe ou Robert Mugabe n’a pas pu finir son mandat, la constitution avait deja prevu que (normalement?) c’etait le vice-president qui devait acceder au pouvoir.
3. Je n’ai pas lu les reglements d’ordre interieur de PARCEM et je n’ai pas fait des analyses pour savoir combien Faustin Ndikumana est indispensable a la tete de PARCEM.
Je crois que vous et moi ou toute personne qui n’appartient meme pas a la PARCEM pourrait se tromper en y imposant des « limitation des mandats ».
Les anglophones dissent « DON’T KILL THE MESSANGER »/Ne tuez pas le messager.
PLUTOT JUGEZ SI LES ANALYSES QUE FAIT FAUSTIN NDIKUMANA SONT VRAIES OU FAUSSES (A PROPOS DE L’ECONOMIE DU BURUNDI).
UKURI GUCA MUZIKO NTIGUSHA/La verite peut passer l’epreuve du feu.