L’épidémie de variole du singe, également appelée monkeypox ou Mpox, sévit actuellement. Des cas ont déjà été signalés, avec 22 cas enregistrés jusqu’au jeudi 1er août, selon le porte-parole du ministère de la Santé. Cette épidémie est de portée nationale, dispersée dans plusieurs localités du pays, avec une concentration en Mairie de Bujumbura. Des images de personnes atteintes de cette maladie virale circulent sur les réseaux sociaux, suscitant incertitude, peur et anxiété. Le ministère de la Santé a publié des communiqués sur les symptômes de l’épidémie et les mesures de précaution à prendre, notamment le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique, en évitant le contact avec les personnes présentant des signes de monkeypox.
Cependant, la fiabilité de la communication en la matière est remise en cause et les autorités sont critiquées pour un manque de réactivité, entraînant la propagation de rumeurs et de désinformation. La population semble sous-estimer la gravité de cette épidémie hautement contagieuse et mortelle, qui se propage rapidement. Par exemple, la maladie est présente dans 25 des 26 provinces de la République Démocratique du Congo, le pays voisin.
L’absence de mesures efficaces pour la prévention et le contrôle de l’infection est préoccupante, avec un non-respect généralisé des gestes barrières et des règles d’hygiène élémentaires tels que le lavage des mains et la limitation des contacts. Les centres de dépistage, de confinement et de quarantaine font également défaut. En comparaison avec la gestion de la pandémie de Covid-19, où des efforts significatifs ont été déployés, notamment la mise à disposition de savon à un prix réduit, l’aménagement de sites de dépistage de masse à Bujumbura et à l’intérieur du pays, la mise en place d’un centre d’appel pour l’investigation précoce des alertes et la sensibilisation accrue, il est urgent de tirer des leçons pour agir rapidement face à cette situation.
En conclusion, la maladie existe et elle est réellement là. Il est impératif que les autorités publiques, les partenaires de la santé, la société civile, les confessions religieuses et les médias unissent leurs efforts pour sensibiliser la population et prendre des mesures efficaces afin d’endiguer cette épidémie de monkeypox.
Carence d’eau, les gens qui s’entassent dans les bus de transport en commun, paupérisation généralisée qui ne permet pas de s’acheter un savon, le laxisme de l’administration…. Si on n’y prend pas garde, cette épidémie risque de faire trop de dégâts.
@Iwacu
Mbega iyo Mpox muvuga ni Mbandakara?
La force de votre journal est qu’il a cette sensibilitE de ne negliger aucune information utile A la population. Esperons que votre appel A la conjugaison des efforts pour limiter cette epidemie sera entendu et tout personne qui vous lit en copie posera dans son quotidien des gestes afin d’endiguer cette épidémie de monkeypox.
Combien de Burundais maîtrisent le français pour qu’ils lisent le journal « Iwacu »?
On n’aurait du jamais abandonner les gestes barrieres instituees contre le COVID-19: lavage systematique des mains, interdiction de serrer les mains etc. Meme sans COVID-19, les maladies des mains sales deciment des milliers chaque annee: dysenterie bacterienne, cholera. Sans oublier la si debilitante grippe saisonniere. Pendant l’epidemie du COVID-19, les autres maladies infectieuses avaient disparu du fait des gestes barrieres. Il faudrait y revenir, c’est une question de sante publique.
Pour un pays miserable comme le Burundi, la vigilance devrait etre de tous les instants car la prevention coute presque rien alors que la lutte contre une epidemie est inabordable. Les pouvoirs publics ne devraient jamais oublier par exemple que le virus apocalyptique Ebola rode dans la sous-region (Congo, Ouganda) et se preparer en consequence. Mais cela est trop demander au regime DD qui est en soi un fleau envoye sur terre pour punir les Burundais.