Vendredi 22 novembre 2024

Société

La ministre Ndirahisha contre la formation du soir

24/01/2018 15

«Comment se fait-il qu’un étudiant du soir travaille de lundi au vendredi en province de Cankuzo alors qu’il est inscrit dans une université à Bujumbura ? », s’interroge, Janvière Ndirahisha, ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieure.

Janvière Ndirahisha : «Nous risquons un jour de ne plus avoir d’étudiants dans les amphithéâtres».

C’était ce mardi, 23 janvier, lors d’une réunion d’échange et de concertation entre les responsables des institutions d’Enseignement Supérieur.

Elle indique que le système BMD vise la promotion et l’enrichissement de l’éducation : «enseigner autrement, évaluer autrement». Ainsi, chaque étudiant devrait suivre les cours de lundi jusqu’à samedi. «Sinon, nous risquons un jour de ne plus avoir d’étudiants dans les amphithéâtres».

Pour ce membre du gouvernement, cette habitude est à décourager : «On ne peut pas quitter Cankuzo à 15h30 et se rendre à Bujumbura étudier le soir ». Elle martèle que de tels étudiants ne peuvent pas avoir des diplômes : «Je le refuse, je le refuse car de tels étudiants n’auront pas étudié».

D’après elle, tous les responsables de l’enseignement supérieur devraient s’auto-évaluer et évaluer la qualification des enseignants ainsi que les méthodes d’enseignement.

Gaspard Banyankimbona, Recteur de l’université du Burundi, insiste sur la nécessité de bien étudier : «Le diplôme est juste un papier, le plus important est d’avoir des connaissances nécessaires».

Forum des lecteurs d'Iwacu

15 réactions
  1. Gacece

    Mbe mu Burundi mushaka bigende gute muri ibi bihe? Pays pauvre donc vyose nuguchenckota !

    • Gacece

      @☝?Usurpateur de pseudo

  2. Gacece

    De n’importe quel point de départ au Burundi, on peut rejoindre Bujumbura en un maximum de 4h00. Si on partait de l’endroit où on est disons à 15h30, on arriverait à 19h30. Et si les cours commencent après cette heure, pourquoi y a-t-il un problème? Qu’importe d’où on part, l’important c’est l’assiduité et la discipline personnelle.

    Un étudiant peut bien se trouver à Bujumbura et ne pas réviser ses cours, tandis que celui qui part de Cankuzo, aura amplement de temps pour lire ses notes en cours de route, surtout s’il prend le tansport en commun.

    Mais j’imagine que Mme la ministre a d’autres raisons, qui pourraient être tout aussi valables.

  3. kabingo dora

    Je ne sais si cette ministre de l’enseignement appartient encore à ce monde lorsqu’elle se permet de critiquer la « formation du soir ».
    D’abord j’imagine qu’elle sait pourquoi certains suivent leurs formations en soirée et les formations de jour ? C’est parce qu’ils sont entrain de gagner l’argent pour payer ces formations .Son inquiétude en fait est de ne pas avoir des étudiants dans les amphi! Ai je bien compris ?
    Elle ignore que le monde change, ce qui était possible hier ne l’est plus aujourd’hui.
    Et puis les universités doivent savoir attirer les étudiants pour les formations du jour si elles ne veulent pas que les amphi soient désertés.
    De plus , si Madame parle de l’université , je pense qu’elle devrait y réflechir par deux fois. La seule présence dans les amphi ne garantit pas l’accès aux connaissances . Les meilleurs étudiants sont ceux qui savent combiner intelligemment la matière du prof et celle apprise via les livres , la bibliothèque , les stages etc Il est devenu impossible de se contenter des syllabus du professeur , il faut beaucoup plus que cela. Le meilleur professeur du monde n’est pas capable d’enseigner tout sur une discipline donnée , il indique les références les plus importantes et il revient à l’étudiant d’apprendre . C’est cela l’apprentissage à l’université. On n’est plus à l’école primaire

    • KABADUGARITSE

      Elle ne critique pas la formation du soir mais elle critique sa qualité et les conditions dans lesquelles elle est dispensée.-

      • harimbari

        Il faut ameliorer ces conditions. En tant que Ministre, elle en a les moyens.

      • kabingo dora

        @ Kabadugaritse
        C’est ce que je lis dans l’article . Quels sont ses arguments alors?

  4. harimbari

    Enseigner, donner des examins a hauteur du niveau, les surveiller de pres et donner la note equivallante. C’est ca la formation!! Ce n’est pas la provenance ou la distance parcurue par l’etudiant qui est importante.

  5. vyiza

    and how about those who work in Bujumbura and follows those evening courses? or it also doesnt make sense for you? and on the other hand why does it matter that someone leaves cankuzo or else where at 15h30 to follow the course in Bujumbura? if he or she pass the exams that means he or she can manage that load if he or she fails then the student himself needs to reevaluate his conditions.
    bottom line this is again one of those nonsense decision just to make headlines for the sake of making headlines.

    • CLAUDIO

      TWESE TWARIZE TURAZI ICARICO KWIGA. GUKORA AKAZI N’AMASHURE NTIBIJANA WICA KIMWE UGAKIZA IKINDI. UWIGA YIGE UWUKORA AKORE PAS LES DEUX A LA FOIS.

      • KABADUGARITSE

        Urakoze mugenzi. En effet iyo uravye un simple et petit texte d’un universitaire contemporain, qu’il soit en français ou encore en kirundi, c’est là qu’il faudrait penser à remettre en question certaines formations.-

      • Karenzo

        Wewe biraboneka ko wahisemwo gikora!

      • Akanyoni katagurutse

        Votre commentaire me fait de la peine cher Monsieur, biraboneka utarenze imbibe z’igihugu. Ailleurs c’est tout à fait possible de combiner les deux dans des proportions variables. Jewe nize nkora, kandi compétences scientifiques et académiques ndasifise zikwiye, ubu nigisha abandi…

  6. KABADUGARITSE

    Il n’y a pas plus clair.-

    • democrate

      Rendu aux etudes supérieurs ,on est déjà adulte voir meme père ou mere de famille . C est a dire pour la plupart sont déjà des travailleurs. Ce sont des etudes qui s inscrivent dans le cadre de formation continue pour permettre d augmenter la competence de nos employers et une mise a jour des connaissances. Ces cours si ils sont donnes le jour seulement les travailleurs ne peuvent pas les bénéficier et leur niveau va être dépasse avec le temps. Vue son importance et la disponibilité des bénéficières l« enseignement supérieur dispose des cours du soir dans le monde entier et la réussite ne cause aucun problème. Le pays doit trouver la cause des problèmes ailleurs.

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