Plus de 40 directeurs d’écoles secondaires publiques devront perdre leurs postes dès le début de l’année scolaire 2017-2018. Toutes les écoles concernées ont un point en commun : elles ont réalisé un taux de réussite inférieur à 30% au dernier concours national.
Dans une lettre du 30 août aux directeurs provinciaux de l’enseignement, Janvière Ndirahisha, ministre de l’ Education, les accuse de ne pas s’impliquer pour relever le niveau de leurs éduqués. : «Ces résultats médiocres témoignent du faible encadrement de ces établissements pour mobiliser les enseignants autour de la recherche permanente de la performance.»
Mme Ndirahisha demande aux directeurs provinciaux de l’enseignement de proposer des remplaçants au plus tard le vendredi 8 septembre à 12 heures.
Signalons que le cycle fondamental de 13 établissements privés a été également fermé pour avoir eu un taux de réussite de zéro au dit concours.
Meme si je ne soutien pas la methode utilisee par Madame la Ministre, je vois dans son action une bonne intention; celle de changer positivement les choses. Peut-etre qu’il a un plan de s’attaquer vraiment a la cause du probleme a resoudre.
Courage Madame la Ministre. Consulte des specialistes en la matiere, impliquent tous ceux qui sont concernes de pres ou de loin par le probleme autant que tu peux et soit juste.
On peut tojours discuter du contenu des réformes qu’elle entreprend, mais moi je veux ici saluer un ministre qui sort du lot. Réformiste, elle a bien compris qu’il ne suffit pas de passer des journées entières à prier pour obtenir de meilleurs resultats.
Courage madame, la tâche ne vous sera pas facile, mais ca vaut vraiment le coup.
Ehhh madame aragenza buhoro aravye nabi agakura un directeur qui a été à la rebellion azomurusha agahanga asange arahasigaye! !!
Elle est professeur d’universités et n’en mourrait pas naho bomukura. Courage et allez de l’avant Madame la ministre. Nimba ico comutera ubwoba agahesha, aho ho ntaco yoba amaze n’izo ngingo vyontangaza ingene yoba yarazifashe. Mais je pense pas qu’elle ait peur.
Mille mercis et felicitations madame. courage.
Merci Mme Ministre à cette décision ,je m,inquiète au niveau de nominations de Directeurs .Il faut choisir ceux qui le méritent et non l,appartenance politique. les D7 qui dirigent les Ecofo en présence de ceux qui ont fait ENS3. comment peuvent _ils les coter? poste d,un directeur est un poste technique et non politipue.
Qui n’apprécierait pas la mesure de la ministre! Qu’elle nous excuse aussi de lui demander de prendre plus de mesures allant dans ce sens … tout est bon quand on veut construire! Ce qui m’importe est que désormais NOUS AVONS UN CRITÈRE D’ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE D’UNE ECOLE et par conséquent des managers. sinon, nommer un manager pour le nommer, sans se convenir avec lui sur CE A QUOI IL S’ENGAGE, ne sert à rien et prone pour la ruine de l’institution. Ne serait-il pas aussi performant de sa part si la lettre fixait des critères (apolitiques, basés sur la performance des enseignants à nommer, etc …) de nomination des nouveaux directeurs? Merci Mme la ministre
Il faudra comme deuxième et importante étape passer à la dépolitisation du milieu scolaire. Que le milieu scolaire soit apolitique (surtout que les gamins n’ont pas de maturité politique-10 à 11 ans en 6 ème ). C’est pas bon de voir de directeurs, enseignants,…qui affichent leurs affiliations politiques ou partisanes à l’école. L’enfant y est pour étudier (il lui reste beaucoup d’années avant de jouir de ses droits de participer activement dans la politique via le vote). L’apprentissage devient aisée quand la relation enseignant-enseigné est au plus grand maximum. Il y va de la concentration aussi des enseignants et des élèves. ce que les gens appellent le civisme ou patriotisme doit être cadré dans sa juste valeur, dans son cadre correct(éviter de manipuler le terme). Le milieu scolaire n’est pas un cadre de recrutement politique ou une pépinière idéologique. C’est vrai que tout vient de là, mais il faut protéger l’enfant de tout ce qui vient freiner son épanouissement physique, moral, intellectuel. Attendez qu’il soit majeur. L’Etat a le devoir de le protéger. Les parents et les collectivités doivent être conscients que la place de l’enfant DOIT ETRE SEULEMENT à l’école. Toute action à envisager abonderait dans ce sens.
Uwo Mushikiranganji ni bamuhe za Regideso na za Mutuelle nazo turabe ko yogarukana discipline mu bakozi b’ayo mashirahamwe
Nginzo ndongozi dukeneye mu gihugu cacu. Hanyuma ngo abakenyezi ngo ntibashoboye! voilà une dame qui excelle kurusha imburakimazi nyinshi z’abagabo zagiye ziboneka mu ma Leta amaze kubaho mu Burundi. Nd’umugabo ariko uyo mudame n’igitangaza kuruta abaMinistre bose dufise muri Leta. Nkundira nyakwubahwa Mushikiranganji ndagutazire Déborah,wa mukenyezi umwe rudende yatwara Israel dusanga mu gitabo c’abacamaza (juges) muri Bibibiriya.Urasoma amateka yiwe uzosanga uriwe pe!Nkwifurije guter’imbere no kuroranigwa mu mabanga ujejwe.
@Nahayo
Ah’ubwo akwiye igihugu cose. Akazana discipline muri vyose.
Merci Madame la Ministre- visons l’excellence!!! Ces écoles qui forment des néants n’ont pas raison d’etre!!!!
Bandanya ukora isuku, aho hose bikenewe mugisata ujewe Mushikirangaji. Ingwizamurongo zose zije kuruhande, zireke gutanga ubunyenyi bwa sonde mu bana, bo Burundi bwejo.
Bravo mille fois.
Songa mbere
Ni vyiza cane kuko abantu bahembwa badakora biba abanyagihugu,uwo abashigikira nawe ayandi mashure babitoye bafise imitwe ingahe abana?Nca ndibuka aho hambere mwigisha yaduha uduharuro 3agaca yigira mu rwrwa arirwo batazira urwarimu mukarinda mutaha mutamukubise ijisho. Komera madame la ministre ariko urabe neza uratakaza ico kibanza.
Je lis ceci « Mme Ndirahisha demande aux directeurs provinciaux de l’enseignement de proposer des remplaçants au plus tard le vendredi 8 septembre à 12 heures ». Qui remplace qui au juste? Qui doit on remplacer? Les directeurs provinciaux? Les directeurs des écoles concernées? Les titulaires des classes de 6eme? Comprenons nous bien , le niveau des élèves n’est pas déterminé par un seul critère fait à un moment précis , le concours national même si on peut dire avec certitude que la non réussite démontre avec évidence un manque de niveau évident . Il y a beaucoup de critères dont Il faut tenir compte: la qualité de ou des enseignants , le matériel pédagogique , l’environnement de l’école , l’implication du personel évidemment , celui des parents etc etc. Ce n’est pas une chose simple. Fermer une école est facile penser aux vraies solutions de sortie en est une autre.
Cher Ramazani, tu as tout à fait raison. La performance des élèves est fonction de plusieurs facteurs. Tu être d’accord avec moi que le leadership des écoles est aussi un des facteurs important que tu n’as pas mentionné dans ta liste. Je pense que c’est la toute première fois, que, dans le secteur de l’éducation, une si haute personnalité s’attaque frontalement à la défaillance de l’autorité scolaire de proximité. Bref, je propose aux uns et aux autres de faire justice à la Ministre et de l’encourager. Elle fait ce qu’elle peut dans un environnement, pas toujours facile.
@ penseur
Cher internaute je suis d’accord avec vous et lorsque je parle de beaucoup de « critères » je parle aussi et surtout de l’engagement de ceux à qui l’Etat a confié cette vocation d’éducation. Je parle de vocation car Il s’agit aussi d’un sacrifice . Ceci dit l’enseignant que j’ai été est sensible à votre argument , celle la responsabilité du personnel chargé de l’éducation et de la formation des générations futures. Mais je reste convaincu que le plus Beau métier du monde a besoin d’un minimum de moyens pour fonctionner. J’ai enseigné dans une école incroyablement riche en matériel pédagogique de l’intérieur du pays et dans une autre extrêmement Pauvre en moyens , la réussite dans les deux écoles fut comparable . Alors cherchez l’erreur. Donc les choses ne sont pas aussi simples.
Mr Ramazani, merci d’avoir été un enseignant. Merci aussi d’avoir mentioné que vous avez enseigné dans deux écoles différentes en équipements, mais que les performances furent comparables.
Ceci dit, il sied de conclure que le leadership dans toute organization, soit-elle scolaire, est responsible des résultats obtenus. Si le chef ralentit dans ses actions, le subaltern s’arrête.
La mesure de Madame la Ministre est à encourager et pourrait server de modèle dans les autres secteurs de la vie nationale.
Ramazzani, bref tu converges avec moi, qu’il faut encourager le Ministere dans ses premiers pas vers les solutions aux problemes du secteur.
Bien vu mais vs avez oublié que le taux de réussite réussite concerne tout un cycle et non une seule année. Par ex un Directeur nommé au cours de l’année passée n’est pas responsable du taux de réussite des enfts qu’il a rattrapé en 9ème année alors que tout a été joué au cours des années où il n’était pas encore là.
Mais qu’à cela ne tienne je félicite Mme la Ministre pour son souci de relever le niveau d’enseignement qui était en berne dans notre pays
Je ne peux que saluer le courage et la détermination de la ministre. C’est une bonne leçon de maturité à laquelle tous les secteurs de la vie nationale devraient suivre l’exemple.
Seuls ceux qui regardent ailleurs n’apprécieraient pas.-
Bravo Madame la Ministre! Go ahead!
Même pour les élèves ! A une époque, avec 3 échecs, les élèves n’avaient pas droit au repêchage.
Dans le temps, un seul échec en Kirundi ou en religion valait le départ.-
@i
« Dans le temps, un seul échec en Kirundi ou en religion valait le départ.- »
Et c’était mieux ainsi ou pas?
Quelques uns parmi nous sommes nostalgiques de notre jeunesse. Et c’est normal.
Mais n’idéalisons pas trop. Tout était loin d’être rose: j’en sais quelque chose, moi.