Dans sa correspondance du mardi 4 janvier, La ministre chargée du Commerce Marie-Chantal Nijimbere demande à l’entreprise Buceco de surseoir à sa décision de hausser les tarifs de ses produits.
« Dans le cadre du Code des investissements burundais, l’entreprise Buceco a bénéficié des avantages fiscaux et douaniers selon la convention signée le 03 Avril 2008 et, en date du 23 mai 2013, il a été signé un avenant à ladite convention qui énumère en son point 2 ces avantages prolongés pour une période additionnelle de cinq ans qui devrait commencer le 1 janvier 2016 », explique-t-elle.
Des avantages, poursuit-elle qui seront prolongés après la signature de l’avenant numéro 3, le 21 janvier 2020. Au vu de tout cela, Mme Nijimbere estime que pour un produit aussi sensible que le ciment, une hausse brusque ne doit qu’être préjudiciable au consommateur local.
A cet effet, fait-elle savoir, nous vous demandons de sursoir d’abord l’application de cette mesure unilatérale et mener une concertation avec le ministère de tutelle.
De la sorte, argumente-elle, déterminer les modalités de cette révision tout en se basant sur votre coût de production, votre marge bénéficiaire ainsi que votre capacité de production. Et de mettre en garde : « Plus que tout, vous devez éviter toute sorte de spéculation lors de la commercialisation de vos produits ».
Pour rappel, cette hausse des produits de la Buceco était en vigueur depuis le 1er janvier de cette année. Un sac de ciment de 50 kg de type 32,5R était passé de 24.500 BIF à 27.500 BIF. Quant à celui de 42,5 R, il était passé de 30.000 BIF à 33.000 BIF.