Sur les places publiques, devant les restaurants et les magasins, les personnes qui demandent l’aumône deviennent de plus en plus nombreuses. La population demande que l’administration s’y implique pour stopper ce phénomène.
Habitués à voir les handicapés et les vieux, aujourd’hui même les personnes valides sont entrées dans la danse. Dans chaque coin les files de personnes qui demandent l’aumône sont toujours longues.
Selon certains habitants de Gitega, la mendicité est devenue un moyen pour gagner facilement la vie : « Si l’administration ne prend pas garde, la mendicité risque d’être un gagne-pain pour beaucoup. Nous étions habitués à voir des personnes invalides, mais même ceux qui ont la force de travailler participent dans cette pratique honteuse », s’indigne Léonidas qui venait d’apercevoir son voisin dans la foule des mendiants.
A en croire les autres, ces mendiants surtout les femmes qui habitent les environs de la ville louent les enfants qui sont nés avec une infirmité pour aller les exposer dans les places publiques en vue de quémander quelques pièces de monnaie auprès des passants. L’argent récolté va directement dans la poche de la personne qui l’a loué pour cette journée.
Chacun a ses méthodes
Ernest est un petit garçon qui vit dans la rue. Selon lui, il a quitté sa colline natale à cause de la pauvreté qui sévit dans sa famille. Ses parents n’étaient plus capables de nourrir 8 enfants.
« Quand maman n’allait pas travailler dans les champs des voisins, nous dormions le ventre vide. J’ai choisi la rue car même à la maison c’est le même enfer », assure-t-il. Les personnes âgées quant à elles louent une chambrette moins chère dans les quartiers populaires. La plupart partagent une pièce à deux ou à trois.
D’après le conseiller socioculturel du gouverneur de la province Gitega, il n’y a pas de solution miracle pour le moment. Seulement une sensibilisation approfondie pourrait atténuer la situation.
Et de déclarer : « Je crois que la mendicité n’honore personne. La population doit être éduquée à se prendre en charge. »
Ca fait tres mal au coeur. Et ca va durer jusque quand? Aux politiques de trouver des solutions urgentes. Sinon c’est une bome a retardement.
C’est un phénomène lié à la pauvreté. Le pays va mal et tous les indicateurs économiques sont au rouge : Une inflation galopante, un taux de croissance très faible (4%), une corruption à grande échelle.
Au journal IWACU/ou Parcem : La BRB ( banque centrale du Burundi) affiche un résultat négatif de 15 milliards. Pourriez vous entrer en contact avec le gouvernorat de la BRB et nous donner les raisons de ce résultats pour une institution comme la BRB?
C’est dans tout le pays!!!!