La manipulation politique est proche de la manipulation psychologique sauf qu’il s’agit explicitement d’un jeu de pouvoir dans lequel un groupe de personnes use de tous les moyens possibles pour convaincre les foules à croire et/ou à agir dans un sens ou un autre avec la conviction profonde de faire ce qui est juste alors qu’il n’en est rien. Lorsque les Nazis ont prôné la dénonciation des Juifs par le reste des citoyens du pays afin de les persécuter, il s’agissait d’une manipulation pure et simple.
Le propre d’une manipulation est qu’elle est initiée par une personne ou un groupe de gens déterminées à travestir la réalité pour laisser accroire un fait qui va déterminer les choix de l’opinion publique en leur faveur. On peut ainsi faire passer des victimes pour des bourreaux ou l’inverse ; on peut même porter l’information à une confusion telle qu’on ne sait plus qui est quoi ou qui a fait quoi. Peu de temps avant les élections communales de 1960 au Burundi, il a été décidé que chaque électeur aurait sa carte d’identité estampillée avant le vote (Gutora) et ensuite après le vote (Yatoye). Une rumeur a couru selon laquelle ceux qui accepteraient ce marquage seraient voués à quitter le pays le jour du départ des Belges. ((Cfr p. 703 et 704 du Tome II de la thèse de Christine Deslaurier intitulée Un Monde politique en mutation : le Burundi à la veille de l’indépendance ( + /- 1956 – 1961)))
La manipulation peut également être hautement intellectuelle. Un raisonnement peut paraître parfaitement bien agencé alors qu’en réalité les prémices sont erronées ou tout au moins sujet à caution. Une des justifications de la persécution des Juifs consistait à affirmer qu’ils contrôlaient les finances du monde entier et qu’ils étaient, de ce fait, à l’origine du chômage et de la paupérisation grandissants ((Cfr Les Protocoles des Sages de Sion)) …
La manipulation est polymorphe, c’est-à-dire qu’elle n’apparaît pas uniquement sous une seule forme ; elle peut s’offrir au public sous de multiples facettes et même avec des variations quant au contenu pour ne pas que le public ciblé ne découvre le pot aux roses.
Parce qu’elle est souvent prête à toute nouvelle aventure, la jeunesse constitue la proie de prédilection des manipulateurs de tous acabits. Surtout si elle se trouve dans un contexte de marasme politico-économique ((Lire avec intérêt ce que dit Hannah Arendt du « fanatisme » dans son livre, Le Système Totalitaire, Paris, Editions du Seuil, France Loisirs, 1962, à la page 46)) .
Pour lutter contre ce fléau de la manipulation, favoriser un essor économique et social est vital. Rappeler qu’en toutes circonstances, les adversaires politiques ne sont pas des ennemis à abattre mais des êtres humains avec qui vivre pacifiquement est incontournable. Enfin, vivre dans la vérité et avoir le courage de dénoncer le mensonge et la supercherie d’où qu’ils proviennent est faire acte de citoyenneté car « lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient mensonge » nous met en garde l’écrivain Russe Yevgeny Yevtushenko.
Monsieur J M Ngendahayo,
Juste vous dire merci pour votre analyse, Ne vous occupez pas des attaques au sujet de votre analyse.
Je suis entierement d’accord avec votre point de vue !!!!
Merci
Pour lutter contre ce fléau de la manipulation, favoriser un essor économique et social est vital. et moi d’ajoute si l’économie reste sur le bas niveau la manipulation restera le seul arme pour gouverne mais oubliant que la manipulation reste toujours mensonge. je conseil alors au politicien d’utilise le seul arme pour mieux gouverne qui est un bon développement économique et social. Dieu protège notre pays
Qu’il parle surtout de lui meme concernant son role historique dans la manipulation des corps et des ames dans l’histoire recente politique du pays! Il aurait sauve son ame devant Dieu et l’Histoire!
Essayez ou devenez philosophe pour en saisir quelques choses, il faut pousse les horizons pour saisir ceux que monsieur Ngendahayo J. Marie, Natif de la province Cibitoke , commune Rugombo, région scandalisée par la crise politique burundaise dans tous les sens; issus d’une famille Royale, a des connaissances, expériences politique et informations suffisantes sur l’histoire d’ici et là car comme vous le constatez, il est d’une famille autoritaire.
Monsieur le Ministre, que pensez-vous des éditoriaux de François Maceri fin avril /mai 1972? Etait-ce de la manipulation politique?
Finalement à se croire plus intelligent on ne ne fait et on ne dit que du nul .
Pourquoi s’appeler ADVERSAIRE POLITIQUE ? Vous vous érigez vous-même en ennemi.Vous êtes pleins de haine et de rancune envers l’autorité politique en exercice . Parce que vous n’êtes plus vous-même en exercice ou parce que vous convoitez des positions politiques . Alors vous sentez-vous capable d’être utile au monde en général et au peuple burundais en particulier ? Une petite suggestion vous aiderait si vous acceptez le raisonnement …..des autres , peut-être : Appelez-vous plutôt PARTENAIRE POLITIQUE et approchez celui que vous appelez VOTRE ADVERSAIRE , mettez ensemble vos visions des choses , comparez , balancez , analysez et sortez quelque chose d’important pour la société burundaise et pour le monde .
Cet essor économique et social tant important , sera encore mieux construit quand vous saurez vous asseoir ensemble , vous qui ne rêvez que du pouvoir (comme si vous ne savez rien faire d’autre pour développer le peuple ) , non pour vous disputer de quel parti , de quelle ethnie va gouverner , mais pour mettre en place un projet bien affiné de société , qui unira toutes les composantes de la population burundaise et qui donnera l’espoir à la jeunesse que vous ne cessez de diviser quand vous vous divisez vous mêmes et dont les exemples du sort des juifs ne servent à rien car ile n’y comprennent rien . C’est par les actes que sera jugé l’homme .
A Frank Barry,
En démissionnant des instances du CNDD-FDD j’ai dit que j’avais tout fait pour conseiller mes supérieurs et mes pairs qui sont à la direction du pays et que personne n’a voulu m’écouter. Je ne peux forcer personne à tenir compte de mes avis. J’ai par ailleurs le droit de continuer à réflechir et à partager le fruit de mes recherches et mes méditations avec tous les citoyens du pays et toutes les personnes intéressées aux sujets que je développe. Je n’ai plus d’adversaire politique – encore moins d’ennemi politique! – pour la simple raison que je ne suis plus politicien. Je veux dire que je n’appartiens plus à aucune formation politique et n’ai aucune intention ou prétention à appartenir à un gouvernement quel qu’il soit. Mais cela ne peut m’empêcher de donner aux politiciens et aux citoyens du pays du grain à moudre pour faire avancer les choses. Enfin, j’estime qu’il n’est pas nécessaire d’être avec les gens du pouvoir pour faire oeuvre patriotique; c’est une façon de voir très « parti unique » càd croire que si il y a quelque chose de bon, cela doit être forcément au sein de la direction du pouvoir dirigeant. Les personnes au pouvoir ont le droit de collaborer avec qui elles veulent et comme elles veulent. Si elles échouent dans leur entreprise, elles seront changées en fin de mandat, si elles font un travail remarquable pour le pays elles seront ré élues. En attendant, les idées émises par des personnes comme moi sont à la disposition de qui veut les prendre et s’en servir à bon escient. Ce sera pour ma personne l’objet d’une très grande satisfaction.
Fraternellement
A Racso69,
Je pense qu’il serait très bon de colllecter ces éditoriaux et les analyser profondément à l’aune de la situation qui prévalait au Burundi et dans la sous region – particulièrement au Rwanda – pour en comprendre la portée et l’intention.
Une polémique – même politique – n’est pas nécessairement une manipulation. Il faut analyser les choses avant de juger. C’est plus sage.
Fraternellement
Wavuga ntuvura ? Qu’en est-il du Burundi Jean-Marie ? Fais nous une dissertation se basant sur les faits aujourd’hui au Burundi, woba ukoze.
Ewe Kaziri ugomba kubera akaziri Ngendahayo! Yandike ibintu uko bigendubu? Humm! S’umwana arazi ko ataco yoba afashije kandi harya yavuze ni kurya nyene!