Le ministre de la Santé publique, Thaddée Ndikumana, rapporte une diminution des cas de paludisme. Il l’a dit ce jeudi 26 avril, lors de la présentation du bilan trimestriel.
Entre autres actions à l’origine de cette évolution, il évoque la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides, les opérations de pulvérisation intra domiciliaire et le renforcement des capacités dans la prise en charge des malades.
Néanmoins, cette maladie n’a pas encore complètement disparu. Elle est en augmentation dans les provinces de Kirundo, Ngozi, Muyinga, Rumonge et Cibitoke. «Mais, ce n’est pas au stade d’une épidémie». Par ailleurs, la recrudescence n’était pas due au manque de médicaments. «A l’origine, une consultation tardive de la population».
M. Ndikumana déplore que la population tende à se précipiter chez les praticiens traditionnels. «Sinon, la malaria ne devait pas tuer des gens puisque des médicaments efficaces pour son traitement sont disponibles». Et aussitôt d’exhorter les Burundais à se dépêcher aux centres de santé dès qu’ils constatent des symptômes.
La malaria reste la première cause de mortalité au Burundi.