Lors d’un atelier de sensibilisation des importateurs, utilisateurs, service de douanes et de sécurité sur les méfaits des terminaux contrefaits, l’agence de Régulation et contrôle des télécommunications, (ARCT) a annoncé quelques mesures.
« Mettre un bureau permanent sur les postes frontières, renforcer la collaboration avec la police, l’Office burundais des recettes et dresser la liste de tout matériel de communication interdit au Burundi», quelques mesures annoncées l’ARCT pour lutter contre les terminaux contrefaits.
« Lors d’une descente effectuée dans certaines provinces, nous avons constaté qu’une part importante de ces téléphones contrefaits est constituée par des terminaux pirates de marques Techno et ITEL », a indiqué Florentin Girukwishaka dans son étude « sur l’utilisation et l’usage des terminaux radioélectriques au Burundi ».
M Girukwishaka explique que ces équipements radioélectriques sont introduits sans certificat d’homologation délivré par l’ARCT, entité habilitée à vérifier les spécifications techniques des terminaux.
Pour sa part, Donatien Manirampa, directeur général de l’ARCT déplore que le nombre de téléphones portables illégaux soient vendus sur le marché malgré les efforts fournis pour les interdire. Il fait savoir que les conséquences de la contrefaçon sont énormes. « Le phénomène de la contrefaçon des téléphones mobiles a de nombreuses conséquences négatives pour l’industrie, la société, les consommateurs et les gouvernements, notamment la baisse de la qualité des services de télécommunications mobiles, qui influe à son tour sur l’expérience de l’entreprise»
Signalons que plus de 250 millions des téléphones contrefaits circulent dans le monde. Au Burundi les chiffres ne sont pas encore disponibles.