Benjamin Flowein, représentant du programme des volontaires des Nations unies (PVNU), demande la ratification par le parlement burundais de la loi régissant leur mission. Il l’a dit ce mardi 5 décembre lors de la célébration de la Journée mondiale du volontariat.
Selon lui, cette loi donnera un statut légal aux volontaires. En outre, il évoque une amélioration dans l’accomplissement de leurs missions : «Elle permettra de bénéficier notamment de l’assurance maladie et des indemnités».
Jean-Bosco Hitimana, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, assure que le projet de loi sur les droits et devoirs des volontaires a déjà été adopté par le conseil des ministres : «Il suit le cours normal qui mène à la promulgation».
Il parle de l’analyse et de l’adoption par les deux chambres du parlement. Avant de réaffirmer son attachement au programme de volontariat. Car, souligne-t-il, il permet à la jeunesse de mieux s’intégrer dans la communauté.
Marie-Ange Kimana, volontaire, témoigne de l’expérience acquise au centre Seruka. Elle est depuis une année l’assistante juridique à cet espace de prise en charge des victimes de violences sexuelles basées sur le genre : «Je plaide pour les victimes.» Mme Kimana soutient qu’elle est désormais en mesure d’exercer comme avocate sans difficultés.
Pour Sandrine Ntiranyibagira, volontaire au sein du Réseau des jeunes en action pour la paix, la réconciliation et le développement (Reja), le volontariat permet d’apprendre le travail en groupe.
Et de soutenir qu’il leur est utile. Au terme de la mission, dit-elle, des volontaires mettent à profit des connaissances acquises pour des activités génératrices de revenus (AGR).
Le PNUD et le PVNU soutiennent le programme national du volontariat des jeunes au Burundi (PNVJ) depuis quatre ans. Ils ont mobilisé 504 jeunes volontaires dans les provinces de Gitega, Ngozi et Bujumbura.