A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la lèpre, ce dimanche 29 janvier, le ministère en charge de la Santé publique révèle que 466 cas de lèpre ont été détectés en 2022. Et d’indiquer que la sensibilisation de la population reste incontournable dans la lutte contre cette maladie.
Dans son communiqué, le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida fait savoir que l’objectif de cette journée est de sensibiliser la population pour que les malades souffrant de la lèpre soient soignés comme tous les autres malades et pour bannir la stigmatisation autour de cette maladie.
Le ministère précise que la lèpre n’est pas héréditaire et se transmet par les voies aériennes respiratoires et touche indifféremment les hommes, les femmes et les enfants. « Maladie insidieuse à très lente incubation, elle touche le système nerveux périphérique et le premier symptôme visible est une tache insensible sur la peau », souligne le ministère.
Le ministère chargé de la Santé publique prévient aussi que si la lèpre n’est pas dépistée et traitée précocement, la lèpre peut entraîner la perte de la vue et l’invalidité totale. En outre, les données statistiques collectées par ce ministère montrent une recrudescence des cas au Burundi. Ainsi, 400 patients atteints de la lèpre ont été dépistés en 2017, 415 en 2019, 407 en 2020, 458 en 2021 et 466 cas de lèpre ont été détectés en 2022.
D’après le ministère, les provinces les plus touchées sont Karusi, Cankuzo, Ruyigi, Rutana, Makamba, Rumonge, Cibitoke et Bubanza. « La sensibilisation de la population reste incontournable pour une participation de tous dans la lutte contre cette maladie », juge le ministère.
Enfin, le ministère appelle à la solidarité et l’entraide envers les malades de la lèpre pour réduire le fardeau lié à cette maladie.