Avec un investissement total de 10 millions de dollars américains, Kenya Commercial Bank (KCB), créée en 1896, vient d’ouvrir une succursale à Bujumbura pour une expansion régionale (Afrique de l’Est). Le Burundi est le 6ème pays où KCB s’installe après le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Sud Soudan.
<doc3885|left>« C’est une banque d’innovation tant pour les petits que pour les grands clients. Elle vient soutenir le monde des affaires au Burundi. Etant la plus importante banque de détail en Afrique centrale et de l’Est, elle vient faciliter le commerce », fait savoir Gloria Nyambok, administrateur directeur général (ADG).
Un nouveau marché qui grandit, beaucoup d’investissements en infrastructures, en énergie, dans le système éducatif avec 70% de la population qui n’a pas accès aux services bancaires,… sont tant de facteurs qui ont poussé KCB à venir investir au Burundi.
Selon Mme l’ADG, la KCB va soutenir les secteurs agricoles (Agro-business), de l’élevage, de l’environnement, de la santé, de l’humanitaire, des sports,… : « Nous apportons une nouvelle attitude et une nouvelle approche. KCB est plus à l’écoute des clients et fait en sorte qu’ils aient accès à nos différents services dont ils ont besoin. La responsabilité sociale est l’un de nos caractéristiques. »
Elle précise que la banque est aussi experte dans l’octroi des crédits hypothécaires, qu’elle est forte et qu’elle peut financer tout le monde sans limite. Les dirigeants de KCB n’ont pas voulu préciser le taux d’intérêt aux crédits qui seront accordés : « Nous allons le communiquer au moment opportun », indique l’un d’entre eux.
Les nationaux appelés à acheter des actions
<doc3886|right>Joseph Adongo, président du conseil d’administration, indique que des emplois seront créés : « Nous voulons faire grandir nos clients quant au développement humain. Par conséquent KCB grandira elle aussi » Il invite les Burundais à acheter des actions dans KCB.
Par exemple, au Kenya, le gouvernement détient seulement 17% des actions de la banque. Le reste appartient aux citoyens kenyans. Il annonce aussi que des Burundais seront envoyés dans les autres filiales KCB pour y travailler.
Edouard Bitok, coordinateur de KCB-Burundi et initiateur du projet remercie le gouvernement pour sa bonne collaboration. Notamment avec la Banque de la République du Burundi, le ministère des Finances, mais aussi avec les hommes d’affaires depuis le mois de janvier.
Pour ouvrir un compte, le client s’engage à déposer son salaire mensuel. Pour ceux qui ne travaillent pas, c’est cinquante mille francs. Avec les chèques et les cartes de crédits, le client peut retirer son argent dans les six pays de l’Afrique de l’Est où la banque est implantée.
Pour illustrer leur engagement à intervenir dans le social, les dirigeants de la KCB sont allés, l’après les cérémonies d’ouverture, offrir une enveloppe de 19,5 millions Fbu à l’hôpital Prince Régent Charles.