A l’occasion de la journée nationale de l’arbre, lancée ce jeudi 19 décembre, le chef de l’Etat a invité la population burundaise à planter et entretenir des arbres. Les cérémonies se sont déroulées sur les berges de la rivière Ndurumu à Karusi où le président de la République a planté une variété de bambous géants.
Placée sous le thème : « Forêt et innovation de nouvelles solutions pour un monde meilleur », cette fête a été l’occasion pour les pouvoirs publics de sensibiliser les populations en les invitant à planter des arbres afin de limiter les effets de la désertification et les effets de changements climatiques.
A Karusi, la journée nationale de l’arbre édition 2024 a rimé avec le reboisement, il freine la désertification car cet acte fait appel au gouvernement pour amener la population à planter des arbres sur des sols nus et des arbres en association avec les cultures vivrières sur des terres arables.
Cette journée a permis de rappeler aussi le rôle indispensable que jouent les forêts dans le maintien de la vie sur terre, tout en soulignant le besoin urgent d’adopter des approches innovantes pour relever des défis tels que la déforestation.
Pour le Président Evariste Ndayishimiye, pendant cette Journée nationale de l’arbre 2024, nous devons renouveler notre engagement à protéger et à préserver les forêts à travers l’innovation, la collaboration et des actions durables.
Il a indiqué en outre que, la Journée nationale de l’arbre offre l’occasion de prendre soin des arbres qui sont dans notre milieu, d’organiser des plantations et de se renseigner sur les espèces compatibles avec les cultures.
« Les arbres sont essentiels à nos vies ! Sur des terres nues, l’érosion du sol fait chuter la productivité des sols. Ce phénomène peut être lent et passer relativement inaperçu. Il peut aussi se produire à un rythme alarmant et causer alors de lourdes pertes à terres arables ! »
Selon lui, la meilleure façon de combattre l’érosion est de miser à la fois sur un couvert végétal par exemple, forêts qui couvrent complètement le sol et qui interceptent les gouttes de pluie à la surface du sol et près de celle ci. Les résidus partiellement incorporés et les vieilles racines ont aussi leur importance, parce qu’ils facilitent l’infiltration de l’eau dans le sol.
« Pour arriver à notre vision 2040-2060, chaque personne doit se donner la mission de planter au moins 10 arbres par saison », a-t-il appelé.
Comme il l’a souligné, que la cause de l’érosion soit l’eau, le vent ou le travail du sol, dans tous les cas, le sol se détache, se déplace, puis se dépose.
La couche arable, qui est fertile, vivante et riche en matière organique, est emportée ailleurs avec l’eau et va enrichir d’autres pays. Pour empêcher ces arrosions qui dégradent nos terres, il faut creuser des courbes de niveaux partout dans nos champs et planter des arbres.
Il faudrait que notre président change de tactique. Si rien ne suit ce qu’il dit, il va se discréditer auprès de ces électeurs, voire de ses très proches collaborateurs. Et les roitelets se multiplieraient.