Parallèlement à Innovation Week, le gouvernement du Burundi, en partenariat avec l’Union européenne et le Pnud, a organisé pour la troisième fois successive du 12 au 13 décembre 2024, un dialogue continental de la Jeunesse, la Paix et la Sécurité, qui, chaque année, montre le rôle crucial de la jeunesse pour le développement et la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique et au Burundi.
Dans son discours d’ouverture du dialogue intercontinental de la jeunesse, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye a déclaré que « Ce Dialogue est un moment propice de nous engager dans une réflexion sur les moyens de promouvoir l’éducation à la paix en Afrique, et doter nos jeunes de compétences nécessaires pour cultiver la paix pour eux-mêmes et pour le monde auquel ils appartiennent ».
Et d’ajouter que « La jeunesse de ce continent ne pourra constituer un dividende démographique énorme que si et seulement si elle bénéficie d’une éducation de qualité et est dotée de compétences appropriées aux besoins, dans un contexte actuel mondialisé et concurrentiel ».
La quatrième édition d’Innovation Week et la troisième édition du Dialogue continental sur la Jeunesse, la Paix et la Sécurité ont pris fin, le vendredi 13 décembre 2024 au palais présidentiel de Bujumbura.
Présidée par le Vice-président de la République, Prosper Bazombanza quireprésenté le Chef de l’État Evariste Ndayishimiye, cette cérémonie a réuni de nombreuses personnalités, dont le Représentant Résident du Pnud au Burundi, Mathieu Ciowela, et le ministre des Affaires de la Communauté Est-Africaine, Gervais Abayeho. Cet évènement a souligné l’importance cruciale de la jeunesse comme moteur de la transformation sociale et économique au Burundi et en Afrique.
Dans son discours de clôture, Mathieu Ciowela a souligné l’importance de cet événement. « Ce moment, à la fois solennel et chargé d’espoir, marque un jalon important dans notre quête collective pour un développement inclusif et durable, où les jeunes ne sont pas de simples spectateurs, mais des protagonistes actifs et audacieux », a-t-il déclaré.
Mathieu Ciowela a également salué le processus de sélection des projets innovants qu’il a qualifié de modèle de transparence et de rigueur.
Sur les 1121 candidatures reçues, 23 projets ont été présélectionnés, et 10 initiatives ont finalement été retenues, allant de la production de sucre à partir de tiges de maïs à la transformation de la pomme de terre en huile de cuisson et produits cosmétiques.
« Ces initiatives portées par des jeunes de diverses provinces témoignent du dynamisme et de la créativité qui caractérisent la jeunesse burundaise », a-t-il affirmé.
Il a ensuite lancé un appel au secteur privé pour « soutenir davantage les initiatives portées par les jeunes en leur donnant les moyens de les mettre à l’échelle à travers la mise à disposition des ressources, un mentorat et des opportunités de collaboration. »
Fleury Mugisha, étudiant en Médecine, a été le gagnant du concours Innovation week, parmi les dix sélectionnés. Interrogé à chaud, Fleury s’est dit « extrêmement heureux d’avoir remporté ce concours. Concourir avec plus d’un millier de jeunes, tous porteurs d’idées innovantes, et se retrouver au sommet, c’est tout simplement génial. » Son projet ? La production de serviettes hygiéniques à base de fibres de banane. « Nous récupérons ces déchets, ces tiges de banane qui allaient être jetées et nous les transformons en fibres de banane », a-t-il expliqué.
Il a également promis d’utiliser à bon escient la somme de 11 millions de FBu remportée pour développer son projet.
Notons que les neuf autres lauréats ont chacun reçu une somme d’argent, variant entre 10 millions et 8 millions cinq cents mille, en fonction de leur classement.
Le Vice-président de la République du Burundi, Prosper Bazombanza, le ministre de la communauté Est-Africaine, Gervais Abayeho et le coordonnateur national du PAEEJ, Désiré Manirakiza ont non seulement assisté aux cérémonies mais ils ont également remis les prix aux lauréats, soulignant ainsi l’engagement des autorités burundaises en faveur de la jeunesse.
Les soirées durant la semaine d’Innovation Week étaient agrémentées par des activités artistiques et culturelles animées notamment par les grands chanteurs burundais.
Lors de son allocution de clôture du Dialogue intercontinental de la jeunesse et d’Innovation week, Prosper Bazombanza a lancé un appel vibrant à la jeunesse africaine pour qu’elle prenne les rênes de son avenir. « Les résultats ici de notre rencontre ont une forte valeur ajoutée par rapport au rôle des uns et des autres en général, par rapport au rôle de la jeunesse africaine en particulier », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de cette rencontre.
Et de donner cette observation « Laissez-nous vous dire, chers jeunes, en Afrique, il y a tout. Ailleurs, il y a trop, mais aussi trop peu. Nous vous demandons de tourner le dos aux vendeurs d’illusions. Arrêtez de compter sur autrui, moins encore sur l’ailleurs ! Asseyez-vous, chers jeunes, et réfléchissez, agissez, créez et travaillez ! Car en travaillant, vous savez que les enseignements de la paix et de la sécurité vont être assimilés mieux. Un homme occupé à fructifier son capital n’a pas le temps de comploter contre sa société, encore moins contre son pays. C’est pourquoi, d’ailleurs, on dit que l’oisiveté est la mère de tous les maux. »
je ne sais pas ce que vient faire la paix au milieu des pommes de terre
Ce que je connais c est le jeu des politiques pour éloigner les jeunes de leur monde.Ces vieux grigou,x font tout pour garder leur place et refuser aux jeunes de les déboulonner
C est là que les jeunes doivent bousculer les vieux et s’affirmer