Mardi 05 novembre 2024

Politique

La guerre des communiqués

08/03/2016 21

La visite de la délégation de haut niveau de l’UA aura au moins montré que les rouages de l’organisation panafricaine ne sont pas bien huilés, vu les communiqués sortis en 48 h.

M. Zuma a lu ce communiqué vingt-quatre heures après le départ de tous les autres chefs d’État et de gouvernement africains qui l’accompagnaient.
M. Zuma a lu ce communiqué vingt-quatre heures après le départ de tous les autres chefs d’État et de gouvernement africains qui l’accompagnaient.

Le premier communiqué était du président sud-africain, Jacob Zuma, qui a conduit cette délégation à Bujumbura, du 24 au 25 février dernier. Il a lu ce communiqué vingt-quatre heures après le départ de tous les autres chefs d’État et de gouvernement africains qui l’accompagnaient.

Ledit communiqué a reconnu l’existence de la violence au Burundi, la perte de vies humaines ainsi que l’état général de l’instabilité politique. Ce communiqué a également salué la volonté de toutes les parties, gouvernement et opposition, de résoudre la crise politique par un dialogue inclusif et pacifique. M. Zuma a annoncé l’envoi au Burundi de 100 observateurs des droits de l’Homme et 100 experts militaires.

Cette délégation de haut niveau, selon le communiqué lu par Jacob Zuma, a demandé au président ougandais Yoweri Museveni de continuer la médiation pour un dialogue inclusif impliquant tous les acteurs, aussitôt que possible.

Notons que le communiqué du ministre burundais des Relations extérieures et de la coopération internationale a devancé celui du président Zuma de 24h. Pour le gouvernement burundais, cette visite a été « couronnée de succès ». Il souligne que la délégation a constaté « des pertes en vies humaines et en biens matériels suite à l’insurrection de 2015. »D’après le patron de la diplomatie burundaise, le président Nkurunziza a souligné son souci d’ « engager un dialogue avec les parties prenantes pacifiques concernées. »

Un communiqué plus inclusif

Ce communiqué ajoute que cette délégation a exhorté les Burundais à « respecter les institutions, notamment les décisions de justice. » Quant aux 200 observateurs des droits de l’Homme et experts militaires de l’UA, qui seront bientôt envoyés au Burundi, ce communiqué indique qu’ils viendront surveiller la frontière entre le Burundi et le Rwanda.

Le 29 février, un autre communiqué de cette délégation de haut niveau a été publié. C’est une mise au point sur sa position au sujet du dialogue interburundais.

Ce second communiqué lance une invitation à « toutes les parties prenantes de la crise burundaise à prendre part au dialogue, sans pré-conditions, et dans le strict respect de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation ». Des pourparlers placés sous la facilitation du président ougandais, Yoweri Museveni, avant que le sommet de l’EAC du 2 mars ne désigne l’ancien président tanzanien Benjamin William Mkapa comme co-médiateur. Le président ougandais avait été « encouragé à continuer ses consultations avec tous les acteurs de la crise et à annoncer, début mars 2016, la date pour la reprise immédiate du dialogue interburundais ».

Bujumbura n’a pas tardé à choisir, dans cette guerre des communiqués, celui qui se prête à une large interprétation. « La délégation de haut niveau était dirigée par un chef d’État, le président Jacob Zuma, qui a lu une déclaration à la presse. Cette dernière nous lie, rien d’autre », a réagi dans la nuit du 29 février le chef de la diplomatie burundaise.

Un Zuma pro-Nkurunziza

Alain-Aimé Nyamitwe : « La délégation de haut niveau était dirigée par un chef d’État, le président Jacob Zuma, qui a lu une déclaration à la presse. Cette dernière nous lie, rien d’autre. »
Alain-Aimé Nyamitwe : « La délégation de haut niveau était dirigée par un chef d’État, le président Jacob Zuma, qui a lu une déclaration à la presse. Cette dernière nous lie, rien d’autre. »

Le gouvernement burundais n’entend toujours pas discuter avec le Cnared, une plate-forme qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition burundaise. Pourtant, dans son communiqué, la délégation de haut niveau a décidé de « rencontrer les parties prenantes de la crise burundaise qui sont hors du pays ». Une décision qui ne figure pas dans le communiqué de Jacob Zuma. Il a vaguement appelé à l’organisation d’un « dialogue inclusif » avec « tous les acteurs importants » de la crise. Il a également demandé à la communauté internationale de reprendre l’aide fournie au Burundi, une demande que le second communiqué a conditionnée à une amélioration de la situation sécuritaire et humanitaire.

En retirant la question du troisième mandat du menu des prochaines négociations, le président Jacob Zuma, qui conduisait la délégation de l’UA, a outrepassé son rôle et pris fait et cause pour Pierre Nkurunziza.
Pour le Cnared, « le dernier communiqué de l’UA a quand même quelques points appréciables contrairement à celui publié par Jacob Zuma qui semblait s’inscrire dans une logique de soutien au régime illégal de Pierre Nkurunziza. » C’est du moins ce qu’a déclaré Jérémie Minani, commissaire chargé de la communication au sein de cette plate-forme.

D’après lui, le communiqué du président Zuma parlait d’un dialogue inclusif avec »tous les acteurs importants », ce qui permettait a Bujumbura de choisir lui-même ceux avec qui il veut dialoguer. « Le nouveau communiqué annonce aussi que la délégation des 5 chefs d’Etats rencontrera l’opposition en exil, une référence au CNARED, ce qui est une chose très importante pour nous. »

Une opposition qui veut y croire…

Pour Jérémie Minani, il faut que l'UA constate que Pierre Nkurunziza ne veut pas de négociations inclusives.
Pour Jérémie Minani, il faut que l’UA constate que Pierre Nkurunziza ne veut pas de négociations inclusives.

Jérémie Minani souligne aussi le fait que le communiqué de Jacob Zuma appelait la communauté internationale  à reprendre immédiatement son aide au Burundi, alors que le nouveau communiqué conditionne  cette reprise de l’aide à l’amélioration des conditions sécuritaires et humanitaires au Burundi. «  Ce qui signifie que le régime de facto en place doit d’abord revenir à la table des négociations et arrêter ses atrocités de masse envers les opposants au troisième mandat avant de prétendre recevoir de l’aide. » Pour le Cnared, ce nouveau communiqué est donc encourageant, mais «  il faut que l’UA passe à la vitesse supérieure et constate que Pierre Nkurunziza ne veut pas de négociations inclusives. Par conséquent, il faut tout mettre en śuvre pour l’y amener. »

Cet optimisme n’est pas partagé par Charles Nditije, le président de l’Uprona non gouvernemental. Il reconnaît que le second communiqué de l’UA propose un vrai débat. « Il a traduit nos préoccupations, c’est-à-dire un dialogue réellement inclusif. Le président Jacob Zuma n’était pas venu pour transmettre le message du 26ème sommet des Chefs d’Etat de l’UA, mais plutôt le sien, raison pour laquelle il a été désavoué par le second communiqué. » Il n’attend, cependant, pas grand-chose de l’UA qui fait deux déclarations différentes en si peu de temps, et qui a permis au président sud-africain de venir appuyer politiquement son ami. En effet, il a déclaré à l’opposition que le 3ème mandat n’est plus un problème. « Pourtant, le 8 mai 2015 il avait déclaré que Pierre Nkurunziza ne devait pas briguer un 3èmemandat, alors que la Cour constitutionnelle avait tranché en sa faveur le 4 mai. »


>>>Analyse

Avec ce second communiqué, l’UA maintient sa position initiale vis-à-vis du gouvernement du Burundi, quand il préconisait un dialogue inclusif sans aucune exception. Elle refuse le choix unilatéral de Bujumbura d’exclure du dialogue ceux qu’il considère comme perturbateurs de la sécurité. L’UA rappelle plutôt au gouvernement qu’il est partie prenante de la crise burundaise.

Ensuite, en demandant un dialogue sans pré-conditions impliquant les opposants vivant à l’étranger, l’UA reconnaît implicitement le Cnared comme une autre partie prenante de la crise.

Un autre élément de ce communiqué est le recadrage du président sud-africain. Il n’avait pas à formuler, de manière indépendante, des recommandations qui arrangent le gouvernement du Burundi. Concernant la reprise de l’aide internationale accordée au Burundi, il y a des mécanismes politiques et diplomatiques par lesquels passe ce genre de coopération pour lever les sanctions.

La prise de position de Bujumbura vis-à-vis du communiqué de Jacob Zuma peut avoir des conséquences – pas à court terme – graves. Une des plus graves est que la communauté internationale peut se lasser de la situation du Burundi, ce qui aurait, au moins, deux conséquences : soit financer la rébellion, soit laisser pourrir la situation, avec le risque d’un embrasement à l’interne.

Forum des lecteurs d'Iwacu

21 réactions
  1. Jean-Pierre Ayuhu

    Pour Minanni Jérémie, « ….. le régime de facto en place doit d’abord revenir à la table des négociations et arrêter ses atrocités de masse envers les opposants au troisième mandat avant de prétendre recevoir de l’aide. » et de poursuivre en espérant « …. que l’UA passe à la vitesse supérieure et constate que Pierre Nkurunziza ne veut pas de négociations inclusives. Par conséquent, il faut tout mettre en śuvre pour l’y amener. ».

    Cher Monsieur,
    Avec tout le respect que je vous dois, vous et les autres membres du CNARED, j’avais envie de vous dire ou plutôt vous suggérer d’adopter une autre stratégie, celle du profil bas car à mon avis, les temps sont révolus pour imaginer une révolution. Or, si vous adhérez dans ce fameux dialogue, c’est une chance de vous en sortir la tête, pas tout à fait haute, mais redressée vers le haut. D’ici peu, le CNARED n’existera plus ou existera sur papier! Les plus malins d’entre vous, Vital Nshimirimana, Pacifique Ninihazwa et autres ont déjà compris. Pour eux, le CNARED n’est pas porteur. D’autres ont déjà pris le profil bas en optant pour le silence. Vous les connaissez. Mais pourqoui, bon sang, et de manière solennelle, vous ne renoncierez-vous pas à cette idéologie, qui loin de servir le peuple, l’affame? J’entend ici vos appels répétés aux sanctions contre le Burundi, votre patrie..

    • MAYUGI

      Tu parles!

  2. Jereve

    Personne ne profite de cette cacophonie. Elle montre tout simplement que les acteurs externes de la crise burundaise ne savent plus où donner de la tête. Par leurs ambiguïtés, ils nous disent clairement: nous en avons marre de vos sanglantes stupidités, maintenant débrouillez-vous tout seuls, si vous voulez vous massacrer, allez-y, il n’y a plus d’arbitres! Une seule personne va en profiter: le marchand de canons qui déjà se frotte les mains.

  3. roger crettol

    Hors de propos, toujours….

    Parue sur un site établi à l’étranger, une analyse des causes du marasme et de l’immobilisme qui frappent le Burundi, par Madame Ann Makazamba. Pour ceux qui ont (encore?) accès aux sites extérieurs :
    http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=14370&Itemid=1

    Outre les causes qu’elle recense, je pense qu’il faut faire figurer les réticences et divisions persistantes que l’absence du travail de Vérité et Réconciliation a confortées – dans la diaspora ou au Burundi même.

    Un gouvernement dont la légitimité est ouvertement contestée peut-il encore faire oeuvre utile ? Son seul atout est l’absence de vision fédératrice présentée par une opposition égotiste et dispersée, selon cette analyse. Elle dit par ailleurs très clairement que c’est aux Burundais de prendre leur destin en main – leur destin, et non pas les armes.

    Le clan des vainqueurs au pouvoir, c’est un air qui vous a déjà été joué et sur-joué…

    • roger crettol

      Article par Ann Makazanga, désolé …

  4. raba

    Moi aussi j’ai la même question que Jean Paul. Qui a signé ce deuxième communiqué qui soulève des polémiques?Lorsque on nous envoie en mission, nous produisons le rapport de mission. Au Burundi l’UA y a dépêché en mission la Délégation de haut niveau conduite par Zuma qui a lu un communiqué à la fin de la mission; tenant lieu du rapport de mission. Au cas où le 2e Communiqué sorti au siège de l’UA a été signé par le Chef de la Délégation de Haut niveau, Zuma, c’est celui là que tout le monde doit retenir car il serait venu remplacer le 1er lu à Bujumbura. Au cas contraire, si ce 2e Communiqué a été signé par quelqu’ un d’autres (pas Zuma, Chef de mission), il serait sans fondement et tout le mande observerait le 1er communiqué.

    • Lead

      @ vous Jean-Paul et rabat. La réponse est toute simple. Le communiqué de l’UA est affiché sur son site officiel. Cela fait foi de signature dans les usages consacrés. Et il n’a pas été retiré. Par contre, celui de Zuma est posté sur son site “privé” (présidence SA). Dans ce cas d,espèce, il a valeur de tract.

  5. Jamahaar

    La cacophonie au sein de l’UA ne fait que renforcer la position du despote qui mise sur la fatigue de la communaute internationale qui pourrait etre tentee de reprendre la cooperation diplomatique et l’aide economique pour eviter la faillite totale de l’economie burundaise deja a genoux après 10 mois de contestations contre le 3eme mandate de Pierre Nkurunziza.

  6. Mayagwa

    [Ndlr: la communauté internationale peut se lasser de la situation du Burundi, ce qui aurait, au moins, deux conséquences : soit financer la rébellion, soit laisser pourrir la situation, avec le risque d’un embrasement à l’interne]!
    Que veut-dire la COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE? Certains burundais pensent que la communauté internationale veut dire l’Union Européenne et la Belgique et les USA!!! Est-ce la Russie et la Chine (Pourtant puissances militaires et économiques, membres permanents du Conseil de sécurité avec un droit de véto) ne font-elles pas partie de cette communauté « internationale »? Est-ce la Sud-Afrique, la Tanzanie, la RDC, l’Angola, Gabon, Zambie, l’Égypte, la Syrie, l’Iran, etc. ne sont-ils pas membres de cette communauté? Par ailleurs, le terme « communauté internationale » laisse beaucoup d’interrogations: Où se trouve son siège, dans quel pays, dans quelle ville? Qui la préside? Quel est l’organe qui prend les décisions et à quel quorum?

    • Mutima

      Demande à Khadaffi ou à Saddam Hussein, ils t’enverront un Whatsup pour te dire c’est qui la Communauté internationale.

  7. Inyankamugayo

    « Pourtant, le 8 mai 2015 il avait déclaré que Pierre Nkurunziza ne devait pas briguer un 3èmemandat, alors que la Cour constitutionnelle avait tranché en sa faveur le 4 mai. » Beaucoup de gens, y compris, nos chers chefs d’Etat et de gouvernement, qu’ils ont été dupés par les émotions et les larmes de crocodiles des opposants et sociétés burundais qui ne veulent accéder au pouvoir que par la transition et non par les urnes.

    Meme Rwasa Agathon a avoué et est convaincu, a voir le contenu de la constitution du Burundi, que le President Nkurunziza Pierre avait droit à briguer pour un 3ème mandat. Rwasa ajoute que n’importe qui aurait gagné les élections de 2005 aurait tenté la même chose en 2015, briguer un autre mandat de 5 ans puisque la constitution le permet.

    Le blanc n’a pas menti lorsqu’il a dit que si tu veux cacher quelque chose à l’africain il faut le mettre dans les écrits. Les détracteurs de la démocratie au Burundi, l’ont fait sciemment, et une masse de Burundais et africains qui ne lisent pas la loi ont suivi aveuglement! Kaddafi est mort dans de telles circonstances.

    Au Burundi, Dieu a été à notre cheveux et nous a relevé et sauve de justesse.

    Le prétexte du 3ème mandat n’est plus valable. Ce qui reste est d’amnistier tous les instigateurs de l’insurrection qui ont fait que bcp de vies humaines innocentes disparaissent.

    Que Dieu, le Maître de l’Univers soit loué!

  8. aime

    S’il faut cahnger la consitution et accord d’arusha
    1.UN MANDAT PRESIDENTIAL DE 10ANS NO RENOUVALABLE .(HUTU PUR 6ANS-TUTSI PUR 4ANS)
    AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES,TOUT PARTI POLITIQUE DOIT PRESENTER AU PEUPLE UN HUTU PUR ET UN TUSTI PUR.UN PARTI POLITIC GAGNANT UN PRESIDENT HUTU SERA AU POUVOIR POUR 7ANS ET UN TUSTI DE MEME PARTI POLITIC GAGNANT SERA AU POUVOIR 3ANS.MAIS L’UN SERA VIS PRESIDENT DE L’AUTRE.
    CES PRESIDENTS AURA DES POUVOIRS MAIS LIMITES MAIS PAS ADMINISTRATIVES.
    2. UN 1ER MINISTRE MIXTE(INVANGE) DE DEUX ETHNIES,SERA NOMME PAR CES PRESIDENTS ET ACCEPTER PAR LE PARLEMENT.
    C’EST LE 1ERE MINISTRE QUI DEVRAINT ETRE RESPONSABLE THE TOUTE ACTIVITE ADMINISTRATIVE QUATIDIENNE DU GOUVERNMENT EN FONCTION DU PLAN DE DEVELOPMENT DU PARTI ELU. IL EST RESPONSABLE DE CORRUPTION, ECHEC ET REUSSITE ET IL DOIT AVOIT UN MANDAT 5ANS UNE FOIS RENOUVALABLE.
    3. AU PARLEMENT,GOUVERNMENT,ARMEE,POLICE, ADMINISTRATION HAUTE NIVEAU ,TANT QUE LES HUTU PUR SONT LA MAJORITE DE NOTRE POPULATION, IL EST ABSOLUMENT IMPORTANT QUE ILS REPRESENTER A 60% HUTU PUR,30%TUTSI,10%MIXTES ET BAGANWA,BATWA
    NB: HUTU-TUTSI DEVRAIENT SAVOIR QUE NOUS SOMMES LE MEMES ABSOLUMENT.
    SI NOUS NE SOMMES PAS LES MEMES ON PARLERAIENT DIFFIRENT LANGAUGES!!CE QUI NOUS DIFFIRE NOUS POUVONT CREER UN BON SYSTEM OU UN TUTSI ET UN HUTU NE SE SENTE PAS INFERIEUR A L’AUTRE.
    JE PENSE QUE MA CONTRIBUTION VA AIDER MON PAYS

  9. mandela

    Pour moi, la consequence de l’entetement de Nkurunziza, si toutes ses organisations y compris, L’ONU, l’UE, l’UA, EA laissent Nkurunziza continuer, elles auront montre qu’elle n’exixtent que de nom. En effet, comment une seule personne, qui d’ailleurs n’a rien de special de plus que les 10.000.000 de burundais que d’etre entete jusqu’a ses riques et periles peut narguer le monde entier??? Ces organisations n’ont qu’a faire comme ils ont fait pour d’autres despotes qu’ils ont chasses du pouvoir en liberant des millions de personnes qu’elles avaient pris en otage.

    • MARIA NTAKIRUTIMANA

      Tous les 10.000.000 de burundais ne sont pas d’accord avec toi. Je peux te dire qu’il ya pas moins de 90% des burundais qui sont toujours rattaches a Son Excellence le President de la Republique, Pierre Nkurunziza

  10. Mucezo wa ndani

    Ngo cette dernière nous lie, rien d’autre!

    Ewe Nyamitwe ufise diplomatie nke muri uwo mutwe wawe.

  11. Putschiste du mandat de trop

    Jew naramaze kwihebura. Vyose ni kudutesha umwanya. Uravye ingene uburundi bwasivye, ingene mumyaka cumi Nkurunziza atwara uburundi amashirahamwe nka yose yugaye ayasigaye akaba agoyagoya, uravye ingene l’amitié que le Burundi avait construit pendant 50 ans avec ses vrais partenaires Nkurunziza l’a détruit en moins d’une semaine. Uravye ingene yugaje amashirahamwe akugaza n’aya bagenzi be atabizi, ça fait pleurer nukuri!!

    • Mayagwa

      @Putschiste du mandat de trop, Nkurunziza yugaje amashirahamwe ayahe? Yatubwire tuyamenye? Iconzi n’uko amashirahamwe nka zose zahombeshejwe n’ubwenge buke bwa Bagaza yirukanye abanyamahanga bakora neza ayazanamwo benewabo! Ayasigaye ahohoshwa na muvyarawe Buyoya! Ja muri quartier industriel, urabona ama société ayagikora hama uduhe urutonde rw’izo Nkurunziza yugaje?

    • Bamika Melchiade

      Merci @Putschiste du mandat de trop. Tu viens de nous résumer en 4 lignes les réalisations de l’ancien Président du Burundi Pierre Nkurunziza. Que Dieu nous épargne d’un homme comme lui.

      @Preneur d’otage du peuple et du Burundi

      Non au mandat de la honte, de la terreur, du terrorisme, du népotisme, de l’injustice, de l’illégalité, etc….
      Oui au Burundi! Oui au patriotisme

  12. jean paul

    None iyo Communiqué ya Union Africaine ni signé par qui?

    • Jean Hicuburundi

      Très bonne question, Jean Paul.

      • Mariya Budangwa

        Dusubije Ijambo bwana Edouard Madirisha atwishurire Jean Paul

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 3 373 users online