En grève depuis deux semaine, les étudiants réclament, à travers une correspondance adressée au recteur de l’université du Burundi, la révision de la loi régissant le système LMD (Licence – Maîtrise – Doctorat) déjà implanté au sein de leur institut et la validation d’un nouveau cursus académique conformément aux programmes.
Ils déplorent également le manque de matériel suffisant dans les laboratoires informatique et Télécommunications.
Ils réclament aussi des enseignants à temps plein et une connexion internet permanente pour effectuer des recherches en ligne.
Pourtant, ce mardi 20 septembre, le recteur de l’Université du Burundi était en réunion avec les doyens des facultés : « La grève des étudiants du département des technologies et des communications de l’ITS figurait sur l’ordre du jour », a-t-il indiqué.
Curieusement, cinq jours plus tôt, la même autorité réunissait des étudiants du département des technologies et des communications. Il leur avait promis de trouver des solutions aux problèmes évoqués dans un délai convenu par les deux parties: « Nous regagnerons les audiences dès qu’un procès verbal de la réunion du 15 septembre nous sera remis », précise Fabrice Niyungeko, vice-délégué de la 1ère année en informatique et membre du conseil des délégués de l’institut technique supérieur (ITS).