Le personnel du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), regroupé au sein du syndicat SYNAPA, a décidé de reporter la grève initialement prévue pour ce 2 juillet 2024. Cette décision fait suite aux assurances convaincantes du Directeur médical du CNTS.
Le personnel du CNTS avait annoncé son intention de faire grève en raison de plusieurs mois sans salaire, notamment pour les mois de mai et de juin, et de la non-application de décrets nécessaires pour régulariser leurs rémunérations et débloquer leurs carrières. Le syndicat SYNAPA, qui représente ces travailleurs, avait fixé un ultimatum au gouvernement pour résoudre ces problèmes avant le 28 juin 2024, faute de quoi la grève aurait débuté le 2 juillet.
Donatien Nzosaba, membre du personnel du CNTS et du syndicat SYNAPA, a expliqué les raisons du report de la grève : « Le Directeur médical du CNTS nous a rassurés lors d’une réunion, en nous promettant que tout serait réglé cette semaine, le 7 juillet 2024. Nous avons confiance en ses assurances et espérons une résolution rapide de nos problèmes. »
Selon Nzosaba, la question des salaires du personnel du CNTS est désormais entre les mains de la Banque de la République du Burundi, ce qui signifie que des mesures concrètes sont en cours pour résoudre cette crise. Le 2 juillet 2024 était censé marquer le début de la grève. Nzosaba a indiqué que la confiance est revenue parmi les membres du personnel grâce aux assurances reçues du Directeur médical. « Nous avons bon espoir que nos salaires seront versés cette semaine, ce qui nous a conduits à suspendre notre mouvement de grève », a-t-il ajouté.
Cette nouvelle a été bien accueillie par le personnel du CNTS, membre du syndicat SYNAPA, qui espère que les promesses seront tenues et que leurs conditions de travail s’amélioreront. Cependant, ils restent vigilants et prêts à agir si les engagements ne sont pas respectés.
Le syndicat SYNAPA a également souligné l’importance de la mise en œuvre des décrets pour régulariser les salaires et permettre l’avancement des carrières du personnel, ce qui reste une priorité pour eux. « Nous continuerons à suivre de près la situation et à défendre les droits de nos membres », a conclu Donatien Nzosaba.