C’est ce lundi 5 novembre que l’ambassadeur de France au Burundi a offert un cocktail à sa résidence à l’occasion de la première édition du SEFOR (Séminaire de Formation) des médias audiovisuels des services publics francophones au Burundi, qui aura lieu du 6 au 9 novembre. Différentes personnalités ont insisté sur le passage de l’analogique au numérique.
Des dizaines de personnalités dont la ministre chargée de la communication celui de la jeunesse, des sports et de la culture, quelques représentants du corps diplomatique et consulaire accrédité à Bujumbura étaient parmi les invités.
Il y avait également l’ambassadeur de l’audiovisuel au ministère français des affaires étrangères, le Directeur général de CFI et le Directeur général de France 3 ainsi que différents représentants des télévisions francophones de différents pays.
Dans son discours, l’ambassadeur de France au Burundi, Jean Lamy, a insisté sur la francophonie, le passage de l’analogique au numérique et la coopération franco-burundaise. Selon lui, ce SEFOR est l’occasion d’échange et de valorisation des activités des médias audiovisuels des services publics francophones : « L’enjeu de ce SEFOR, c’est le passage nécessaire de l’analogique au numérique pour les télévisions. C’est une nécessité mais aussi une obligation à la fois internationale qui résulte des engagements internationaux. C’est aussi une nécessité technique », a-t-il précisé.
« La francophonie qui nous rassemble est au cœur du réseau du conseil national des radios télévisions d’expression française à travers les valeurs réaffirmées par les chefs d’Etats qui ont en partage l’usage du français à Kinshasa, il y a quelques jours », a souligné l’ambassadeur de France au Burundi. Parmi ces valeurs il y a la diversité culturelle, le multilinguisme, le respect de la culture de l’autre, la tolérance qui sont des valeurs qui sont inscrites dans la constitution du Burundi.
La coopération franco-burundaise dans le secteur des médias, souligne-t-il, est exemplaire et ancienne : « Depuis le moment où la France a apporté la télévision au Burundi, il une tradition forte de coopération dans ce secteur. Il s’agit aussi de la coopération journalistique dans plusieurs domaines. »
La France intervient également dans la gouvernance démocratique et le développement à travers le débat d’idée que permettent les médias indépendants : « Nous sommes conscients que la liberté des médias est la condition de la paix, de la cohésion sociale et du développement économique et sociale. L’organisation du SEFOR à Bujumbura, une semaine après la Conférence des bailleurs de fonds à Genève sera l’occasion de conforter encore ces médias dynamiques. »
Saluant les appuis multiformes apportés par la France, la ministre chargée de la Communication s’est réjouie de la tenue pour la première fois à Bujumbura de ce SEFOR. « Cela prouve que le Burundi est en train de faire des progrès. » C’est au moment où le Burundi vient de lancer un processus d’émigration de l’analogique vers le numérique.