Annoncée pour le 22 juillet, la Foire Internationale Akeza k’i Burundi a été reportée au 26. Les quatre jours de plus n’auront permis qu’à cinq stands seulement d’ouvrir, sur une quarantaine attendus. L’optimisme des organisateurs ne rassure point ceux qui ont acheté de l’espace pour exposer leurs produits. Iwacu était présent à l’ouverture…
Mardi 26 juillet, à 14h. Les terrains dits Tempête (Quartier Industriel) sont couverts de tentes, en cours de construction pour la plupart. Les membres de Akeza Creation, société organisatrice, se démènent pour des débuts qui ne s’annoncent pas faciles.« Même s’il n’y a pas d’ouverture officielle, la Foire à déjà commencée », affirme un des organisateurs.
Le groupe culturel {Komeza akaranga} de Kamenge arrive pour agrémenter les cérémonies d’ouverture, mais apprend qu’elles sont reportées pour plus tard. Le responsable Média et communication, Edouard Niyongabo, évoque trois principales raisons de ce retard : « Le matériel importé qui n’est pas arrivé à temps, les constructions prévues pour une semaine qui s’étendent sur deux et les payements tardifs des stands ».
L’entreprise {Akeza Creation} semble débordée par les demandes de ses clients. Et ceux-ci veulent savoir les raisons de cette impréparation : « Pourtant, nous avons acheté l’espace pour un stand à un million de Fbu » déclare un des exposants, qui espère malgré cela tout que « les choses iront de mieux en mieux au fur des jours. »
Que trouve-t-on ?
Sur une quarantaine de stands attendus, seulement cinq fonctionnent : Intore Tours (agence de tourisme), Urwibutso Entreprise (société rwandaise pour la production du jus, du vin de banane et du piment), Laetitia Decor (pour des articles de décor), Collectif d’Art Maoni (pour des produits artistiques), Farook Industries (pour la vente des fantas ‘galaxi’, des samboussa, des boulettes et des frites produits sur place).
Il y a aussi un bar « improvisé depuis vendredi 22 juillet », souligne Niyongabo. D’autres stands se constituent petit à petit, non sans frustrations.
Au stand de l’Ocibu, les exposants sont là, mais leurs produits sont encore dans des cartons. Ils demandent aux organisateurs de bien apprêter leur stand « qui n’est pas encore bien aménagé pour faire la promotion du café. »
Entre-temps, la Foire Internationale Akeza k’i Burundi offre un spectacle désolant pour les acheteurs et autres « jouisseurs » habitués à de telles rencontres musicalement bruyantes et très variées côté culinaire.