Au sortir du conseil des ministres de deux jours consécutifs, l’exécutif envisage une mesure d’exonération de certaines denrées alimentaires.
«Il s’avère urgent que le gouvernement prenne des mesures fiscales et douanières visant la détaxation de certains produits importés face à la détérioration de la situation alimentaire et à la flambée des prix qui en découlent», a déclaré Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement, ce vendredi 3 mars à la radio nationale, lors de la restitution des conclusions du conseil des ministres de mercredi et jeudi derniers.
Il estime que la franchise fiscale et douanière sur les produits de base devra impliquer les redevances administratives et la taxe sur la valeur ajoutée.
Selon lui, un inventaire des produits concernés par cette décision sera concocté. «La liste limitative des denrées alimentaires à exonérer sera établie par la loi réglementaire pour éviter une interprétation large et abusive des produits éligibles compte tenu du fait que les le déficit alimentaire est ponctuel à cause des aléas climatiques.»
M. Nzobonariba dit que le gouvernement souhaite que la durée de cette exonération soit limitée à trois mois. Il justifie cette échéance par les changements climatiques dont les aléas, dit-il, sont à l’origine de la détérioration de la situation alimentaire au Burundi.
Pour Noël Nkurunziza, président de l’association des consommateurs du Burundi (Abuco), cette mesure aura un impact positif sur le train de vie des Burundais. Il affirme qu’elle facilitera le travail des importateurs. Et d’ajouter que le marché sera inondé en raison de la concurrence.
Signalons que cette mesure intervient à la suite d’un communiqué de l’Olucome du 23 février dernier à travers lequel son président recommandait notamment au gouvernement de réduire les taxes sur les produits vivriers et d’exonérer ceux en provenance de l’étranger.
>> Evolution du prix de 16 denrées alimentaires (tubercules, céréales, viandes, poissons) en quatre provinces du Burundi (Ngozi, Makamba, Gitga et Cibitoke), de janvier 2015 à novembre 2016.
None vyaduze bari hehe? Boba bafise isoko basumiramwo bisangije?
la mesure n’est intervenu a la suite d’un communiqué de l’olucome non plus mais plutôt de l’appel des parlementaires burundais.
Bariko barahisha ivyerekeranye na za sanctions internationales.
Ubu bazovugisha ukuri za sanctions internationales zikomeje gukara cane.
Hariho za sanctions zitarashyirwa mubikorwa kuko nizo zizotuma bavuga ukuri nizamara gushyirwa mubikorwa. Projection de 3 mois uko n’ uguhenda no kurondera corruption.