<doc7804|left>Lydia Ludic s’est qualifié pour le 2e tour de la Coupe de la Confédération (CAF) ! Ô joie, Ô bonheur ! Cela faisait 20 ans que cela n’était pas arrivé. Au prochain tour, les joueurs de Lydia Ludic se déplaceront à Abidjan.
Cela devrait être une fête, le football, le sport ne devrait être que réjouissance. Et pourtant, cela risque fort d’être le parcours du combattant. La dernière joute de Vital’O au Nigéria en 16e de finale de la Ligue des Champions (la compétition la plus importante d’Afrique!) fait figure de parfait exemple. Les joueurs sont arrivés fatigués, après deux jours de voyage. Un vol direct vers Lagos était possible : mais non !, il a fallu passer par Addis-Abeba … Et résultat, une défaite et beaucoup de frustrations. Pourtant, nous le répétons, il s’agit de la plus prestigieuse compétition continentale !
Il n’en faut pas plus pour comprendre les non-sens qui agitent le microcosme du football burundais. Oui, les 10 dernières années correspondent à une sortie de crise politique. Faut-il encore que dans football burundais, la dernière décade n’évoque que marasme et suffocation ?
Il est grand temps qu’un grand coup soit donné dans la fourmilière pour qu’on parle à nouveau de football et non plus de gestion frauduleuse et opaque ; pour que l’on parle de beaux gestes et non de cartons rouges à la fédération ; pour qu’enfin ce sport redevienne une fête et non un ovni politique qui navigue à vue.