Recrudescence des cas d’abandon scolaire, de grossesse non désirée chez les élèves, augmentation des enfants en situation de rue, non scolarité des enfants issus de la communauté Batwa, entre autres défis auxquels font face les enfants burundais.
Jacques Nshimirimana, président de la Fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi(Fenadeb), l’a déclaré devant le Comité des experts de l’UA sur la Charte des droits et du bien-être de l’enfant. C’était ce mercredi 13 décembre à Khartoum.
Néanmoins, il évoque des avancées depuis 2004, année d’adhésion du Burundi à la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Notamment l’adoption de la loi sur les violences basées sur le genre et la loi contre la traite des personnes.
Cet activiste des droits de l’enfant recommande la création d’une Commission nationale chargée du suivi des cas de violation des droits de l’enfant : «Il serait un organe de mise en application des dispositions contenues dans la Convention internationale des droits de l’enfant». Et d’insister sur l’adoption du Code de protection de l’enfant.
Au sujet des enfants de la communauté des Batwa, M. Nshimirimana propose un traitement particulier. Il faut un programme spécifique, souligne-t-il, en faveur de leur éducation. Cela pour lutter contre la discrimination à leur égard.
Débutée le 6 décembre, la session prendra fin le 16 décembre.