« Le port de ces tenues crée des confusions au niveau de la distinction des membres des corps de Défense et de Sécurité et des civils en tenues militaires ou policières. C’est une source d’insécurité », a fait savoir le Colonel Floribert Biyereke, porte-parole de la Forces de la défense nationale du Burundi (FDNB) dans un point de presse animé ce 4 septembre.
Selon lui, les groupes terroristes peuvent utiliser les mêmes tenues et s’infiltrer dans la population pour poser des actes de terrorisme ou d’autres formes d’insécurité.
Le Colonel Floribert Biyereke rappelle que la région dont le Burundi fait partie a encore des groupes armés dont le mode opératoire n’est pas différent de celui des terroristes. Et de fustiger que ces tenues se retrouvent commercialisées dans différents endroits du territoire national.
Le porte-parole de l’armée burundaise indique qu’il est désormais interdit aux civils de porter des tenues semblables à celles des militaires ou des policiers. La commercialisation de ces tenues est aussi interdite.
Il fait savoir qu’un délai de deux semaines est accordé à toutes les personnes en possession de ces tenues semblables à celles des militaires et policiers pour les remettre aux unités militaires qui leur sont proches, sous peine de sanctions aux contrevenants.
Revenant sur la récente attaque armée à Gihanga en province Bubanza au nord-ouest du pays, Floribert Biyereke confie qu’un groupe de gens a tiré sur des véhicules en provenance de Cibitoke : « On a tiré sur deux véhicules. Il y a eu des blessés et un mort ».
Pour lui, cela n’est pas un phénomène nouveau au Burundi : « Dans le passé, nous avons connu le phénomène Bitaryumunyu, une personne (dissident du Palipehutu-FNL) qui tendait des embuscades sur tous les véhicules qui passaient. Si c’est un nouveau phénomène qui vient d’apparaître, nous prendrons des précautions nécessaires, en investissant des moyens nécessaires pour arrêter ce phénomène le plus tôt possible ».
En 1971 j’avais achete le Petit livret rouge/les pensees de Mao dans un marche a Bujumbura parce que je croyais que j’allais faire bonne impression a l’universite a Moscou.
Mais quand apres quelques mois en Union Sovietique j’ai appris que les Russes et les Chinois ne s’entendaient ideologiquement, j’ai du dechirer ce livret tout de suite pour m’eviter des ennuis.
C’est a dire que meme aujourd’hui un jeune burundais qui a ses reves de vrai revolutionnaire maoiste pourrait s’acheter son uniforme militaire a ce meme marche pour aller faire la revolution (en integrant un mouvement rebelle dans la Kibira ou les forets de la province du Sud Kivu au Congo).