Mardi 20 octobre, a eu lieu au cimetière de Mpanda, l’enterrement du cameraman de la RTNB Christophe Nkezabahizi et sa famille.
Des journalistes, des proches de cette famille décimée, des femmes, des jeunes, des hommes,… pour la plupart habillées en noir étaient présents pour accompagner cette famille dans sa dernière demeure.
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L’émotion était grande. Des pleurs, des cris de douleur, des sanglots, des personnes qui s’évanouissent, … telle est l’ambiance morose qui régnait lorsque le cortège des cinq cercueils est arrivé à la Paroisse Saint Joseph de Ngagara.
C’est Mgr Jean-Louis Nahimana, président de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) qui a célébré cette messe. Ce prélat dira dans son homélie que de telles tragédies montrent à quel point le mal a gagné les coeurs des gens. Il a néanmoins appelé les Burundais à la retenue, à ne pas tomber dans la vengeance, à prier pour la paix et la stabilité du pays.
Après la messe, une sorte de manifestation suivra, une occasion d’appeler le président de la République Pierre Nkurunziza à renoncer à son 3ème mandat. « Non à l’exécution extrajudiciaire ! Non à la violence, non à l’injustice ! Le massacre des Burundais n’est pas une solution ! Pierre Nkurunziza, il faut arrêter les massacres, etc.», pouvait-on lire sur les pancartes portées par des jeunes. En face d’eux, le drapeau national, comme pour ouvrir ce cortège funèbre aux allures de manifestation.
Dans leurs slogans, ils appellent le président Nkurunziza à renoncer à son 3ème mandat, qui, selon eux, est source de tous les malheurs que le pays est en train de vivre. A un certain moment, les chants religieux ont pris le dessus et ces jeunes ont tenu à accompagner les cinq cercueils jusqu’au niveau du Lycée Pédagogique de Ngagara.
Au cimetière de Mpanda, une foule nombreuse, la tristesse se lit sur leur visage. « Ceux qui ont commis ce crime ont perdu tout esprit d’humanité », a déclaré Jean-Berchmans Nsabiyumva, au nom de la famille, il appelle la justice burundaise à faire tout pour que les auteurs de ce crime soient punis.
Parmi les disparus, un agent de l’OIM et le message relayé par les Nations Unies à cette occasion est un appel pour que la lumière soit faite sur ces assassinats: « Nous exhortons les autorités à entreprendre une enquête rapide et rigoureuse sur les circonstances et les motivations de ce crime odieux afin d’établir les responsabilités et assurer que les auteurs soient traduits en justice. Arrêtons l’impunité ! Arrêtons l’impunité ! », a martelé Agostinho Zacarias, Coordinateur Résident du système de Nations Unies au Burundi et Représentant Résident du PNUD.
Ce diplomate souhaite que la population soit mieux protégée. Pour la nième fois, le Système des Nations Unies appelle au dialogue : « Que la voie du dialogue ouvert à tous soit le comportement privilégié pour résoudre la crise actuelle que connaît le Burundi afin que le pays ne retombe pas dans les affres de la guerre mais retrouve plutôt sa stabilité et son développement», a-t-il recommandé.
Il réaffirme l’engagement des Nations Unies à rester aux côtés de la famille éprouvée et du peuple Burundais dans son chemin vers la sécurité, la paix et le développement durable.
Chers amis, jewe nibazako le problème atari 3ème mandat. Meme avant les Sinduhije avaient juré d’enlever au pouvoir Nkurunziza par force. Bamuziza iki? Ubu naho ngo mandat. Abo ba nda nyangu bata urwaruka mu rudubi nibo bakwiye kubazwa ivyo vyose.
Cira ayo macakubiri. Mbega 3eme mandat abo iraza ishinga ni abatutsi bo muri arya makaritiye twabonye. Iyo bumenya umwe bwari ikindi. Buyoya we abatutsi bamuziza iki? Ntibashaka kumuziza ko abandi barundi bari barakumiriwe barenganurwa. Arusha ko bayirwanya none uno musi bayiharanira gute? Ntibazi neza n’ibirimwo kuko birabasiga. Hari akarwi kaba ak’Abahutu canke ak’Abatutsi katumva yuko Abarundi dukwiye gusangira ata mwana n’ikinono. Muri demokarasi, uwo abanyagihugu bashimye niwe atwara.
Ntaho tuzoshirana.
Ntawakoze amara ashobora gutwara kandi uwishe ntiyica rimwe arabandanya
Uwakoze amaraso mubisanzwe arahanwa ,Nayo mu Burundi aho yahnywe aronka impembo
Mwese murazi ko Nkurunziza yaciriwe urubanza rwogufa ku ma mine yateze mu gisagara ca Bujumbura
Aho yohanwe baramuhereye aca aba umukuru w Igihugu Kuva agiye ku Butegetsi ntiyihanuye yaciye
akora icamuzanye aratikiza inganda
Nubu abarundi bataravye neza ivyo biganiro bivugwa uzosanga transition ihabwa abahora na Nkurunziza aho
bashize imbere y intahe ngo ibakubite mu gahanga Twama tugwa mu rudubi
Abazoja mu biganiro murama mugavye Nico gituma nsavye ko hoba harimwo abakenyezi n urwaruka
kugira baze banke ko Nkurunziza n akagwi kiwe baja muri transition Ahubwo bazoce babafata babashire imbere
y intahe
@Rose Hakizimana
« Nubu abarundi bataravye neza ivyo biganiro bivugwa uzosanga transition ihabwa abahora na Nkurunziza aho
bashize imbere y intahe ngo ibakubite mu gahanga Twama tugwa mu rudubi »
Iyo ntahe turayirindiriye kuva 1961 kuva abantu batangura guhona! Jewe naramaze kwihebura, ntayo nzopfa mbonye! Abizera nimwizere! Kandi abafaransa bavuga ngo ukwizera kuratunga (l’espoir fait vivre)!
Can’t find words to say, just RIP.
aya mafoto yivyo bibondo vyazize ubusa arateye agahinda gose vraiment birababaje cane.
Triste pour ma patrie qui n’arrête pas sa descente aux Enfers. Que la terre des nos ancêtres leur soit légère et que Dieu notre Père les accueille à sa droite.-
Les mots manquent dans certaines circonstances comme celle-ci!!!
Il n’y a pas de mot pour qualifier une telle barbarie, vela depasse l’entendement humain. La douleur, la desolation , le desespoir mais aussi la revolte qui ont marque les ceremonies d’inhumation des 5 membres dont 2 adolescents de la famille de Christophe Nkezabahizi devraient reveiller la conscience de tout Burundais et nous pousser a nous lever tous comme un seul homme, pour dire au pouvoir en place : UN POUVOIR QUI N’EST PAS CAPABLE DE SECURiSER LES CITOYENS N’A PAS DE RAISON D’ETRE.
Je n’ai pas envie de remplacer la justice burundaise- si on peut encore parler de justice dans cet Etat voyou- mais le commandant de l’ API Désiré Uwamahoro doit en répondre devant la justice. D’abord il doit être démis de ses fonctions et mis puis être traduit devant une juridiction internationale. La justice burundaise a intérêt à le faire ,si elle veut construire un etat de droit sur de bonnes bases.
Y a t il quelqu un qui dirige ce bateau qui tangue?
Ce n est pas normal, ce qui se passe dans le royaume de Mwezi Gisabo.
Vous me rétorquerez que ce n est pas la première fois au Burundi.
Est ce une raison?
Savez vous, Messieurs les dirigeants, que le monde vous regarde et vous épie?
God , save my Beloved Country